En cette fin de centenaire, rappelons nous du parcours de Jean CORENTIN, l'enfant soldat. Corentin Jean CarrĂ© nĂ© au FaouĂ«t le 9 janvier 1900 et mort le 18 mars 1918 Ă Verdun, est considĂ©rĂ© comme le plus jeune poilu de France. En 1914, lorsquâĂ©clate le conflit, Jean-Corentin CarrĂ© nâest quâun enfant du FaouĂ«t, un petit village du Morbihan, dans le centre de la Bretagne. NĂ© en 1900 dans une famille modeste de journalier agricole, il se dĂ©marque par son intelligence et son esprit dĂ©brouillard. "CâĂ©tait un Ă©lĂšve brillant pour lâĂ©poque. Il a eu son certificat dâĂ©tudes Ă 12 ans avec les fĂ©licitations du jury et a ensuite Ă©tĂ© employĂ© chez le percepteur", raconte Pierre Palaric, le prĂ©sident de lâassociation MĂ©moire du pays du FaouĂ«t, dont le propre pĂšre a cĂŽtoyĂ© Jean-Corentin dans la cour de lâĂ©cole communale. Lorsque le pĂšre de ce dernier est appelĂ© Ă rejoindre le front, le fils veut aussi dĂ©fendre sa patrie et en dĂ©coudre avec les Allemands, mais il est alors beaucoup trop jeune. Sa demande dâengagement volontaire est refusĂ©e par le maire du village. Jean-Corentin CarrĂ© ne se laisse pas pour autant dĂ©courager. En avril 1915, il explique Ă sa famille quâil veut embarquer pour lâAmĂ©rique du Sud, mais câest en fait Ă Pau quâil pose ses bagages. Toujours dĂ©cidĂ© Ă porter lâuniforme, il se prĂ©sente au bureau de recrutement sous le faux nom dâAuguste Duthoy. Pour ne pas Ă©veiller les soupçons, il dĂ©clare ĂȘtre nĂ© Ă Rumigny dans le dĂ©partement des Ardennes, alors occupĂ© par lâarmĂ©e allemande. Aucune vĂ©rification nâest donc possible. MalgrĂ© son visage enfantin, Jean-Corentin atteint son objectif. Il est incorporĂ© au 410e RĂ©giment dâinfanterie Ă Rennes oĂč il retrouve ses compatriotes bretons. Jean-Corentin CarrĂ© se dĂ©marque aussi trĂšs vite sur le front. Dans son carnet de route oĂč il consigne son vĂ©cu dans les tranchĂ©es, dans le secteur du Mesnil-lĂšs-Hurlus dans la Marne, il raconte ses premiĂšres reconnaissances en novembre 1915 "Je sors tout seul, baĂŻonnette au canon et cartouches dans les poches. Je traverse des tranchĂ©es dĂ©molies et pleines de cadavres que je suis obligĂ© de piĂ©tiner. [âŠ] Je vois un Boche Ă cinquante mĂštres de moi courir dans la direction de ses lignes. Je tire, lâombre continue Ă courir puis sâĂ©vanouit Ă mes yeux. [âŠ] Je rentre vivement et je vais rendre compte de ma mission au capitaine, qui me fĂ©licite." RemarquĂ© par ses supĂ©rieurs, il est nommĂ© caporal puis sergent. Il est mĂȘme citĂ© Ă lâordre du corps dâarmĂ©e et obtient la croix de guerre. Mais quelques jours avant son 17e anniversaire, le poids de sa fausse identitĂ© lui pĂšse trop et il dĂ©cide de rĂ©vĂ©ler la supercherie Ă son colonel par une lettre "Je vous Ă©cris pour vous demander sâil me serait possible ayant lâĂąge rĂ©glementaire de reprendre mon vĂ©ritable nom. [âŠ] Je ne suis pas plus patriote quâun autre, mais je considĂšre quâun Français, lorsquâil est assez fort pour faire un soldat, est un lĂąche sâil reste Ă lâarriĂšre". GrĂące Ă la bienveillance de son officier supĂ©rieur, Jean-Corentin CarrĂ© rĂ©intĂšgre lâarmĂ©e en fĂ©vrier 1917, sous son vrai nom, et il est mĂȘme promu adjudant. DĂ©sormais aguerri au combat dans les tranchĂ©es, le Breton souhaite rejoindre la prestigieuse aviation. Le petit paysan du Morbihan obtient son brevet de pilotage. "On lâa autorisĂ© Ă entrer dans lâaviation comme rĂ©compense pour ses actions dâĂ©clat. Il sâĂ©tait fait remarquer en se portant toujours volontaire. Il a dĂ» prendre le goĂ»t de lâaviation en voyant les combats aĂ©riens au-dessus de sa tĂȘte. Cela correspondait Ă ce quâil voulait, prendre des risques mais pour lui seul. Il le disait, il voulait 'semer lâeffroi et la terreur chez les boches'". Jean Corentin Ă bord de son avion d'entrainement. Mais le quotidien dâun pilote est encore plus dangereux que celui dâun "simple trouffion". La durĂ©e de vie des pilotes est Ă ce moment de seulement trois mois. AffectĂ© Ă un avion dâobservation Jean-Corentin CarrĂ© ne dĂ©roge pas Ă cette funĂšbre rĂšgle et pĂ©rit lors dâune mission en 1918. "Adjudant CarrĂ© Jean-Corentin, du 410e rĂ©giment d'infanterie, pilote Ă l'escadrille SO 229 attaquĂ© par trois avions ennemis, le 18 mars, s'est dĂ©fendu Ă©nergiquement jusqu'Ă ce que son appareil soit abattu, l'entraĂźnant dans une mort glorieuse", rĂ©sume sa troisiĂšme et ultime citation. Un hĂ©ros national En quelques mois, le petit Ă©colier du FaouĂ«t devient un hĂ©ros en Bretagne et dans toute la France. Deux biographies lui sont consacrĂ©es. Ă la demande du ministĂšre de lâInstruction publique, une affiche est mĂȘme rĂ©alisĂ©e en 1919 pour cĂ©lĂ©brer sa gloire dans les salles de classe. Les enfants des Ă©coles rendant hommage aux jeune Jean Corentin CARRE dans la commune Bretonne du Faouet. Source WikipĂ©dia / France 24 Pour les plus jeunes de 7 Ă 77 ans est sortie une BD sur ce jeune hĂ©ros,LaConfrĂ©rie des chevaliers de Saint Sylvestre et de la LĂ©gion dâAntibes sâenrichissait de 2 nouveaux membres : Eliette Torregrosa se voyait remerciĂ©e pour sa participation Ă lâorganisation du sĂ©jour 2006 en Provence, Pierre Guenet lui Ă©tait rĂ©compensĂ© pour la mise sur pied de nos premiĂšres rĂ©unions Ă Lyon et la crĂ©ation de notre Blog, il se voyait aussi remettre lâaffiche COOKIES We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. 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Au-delĂ de sa dimension esthĂ©tique, le festival Les Photographiquesââ est surtout un moment vivant et dynamique, au cĆur dâune saison culturelle riche et diversifiĂ©e, mettant en valeur tous les Le Foll / Maire du Mans / PrĂ©sident de Le Mans MĂ©tropole / Ancien Ministre LE MOT DU PRĂSIDENT Les auteurs photographes, Ă l'instar des autres corps artistiques, sont sensibles Ă l'humain en tant qu'individu, Ă l'humanitĂ© et son devenir ainsi qu'au monde qui les abrite. Ils tentent de transmettre leurs prĂ©occupations, chacun employant pour ce dessein, une Ă©criture qui lui est propre. Les Photographiques 2019, retranscrivent ces ''points de vue'' Ă travers une sĂ©lection mĂȘlant des travaux autour de l'identitĂ©, intime ou commune, et d'autres, relevant d'interrogations sociĂ©tales et environnementales. Laurent DELHAYE / PrĂ©sident de lâassociation festival de lâimage, organisatrice des Photographiques Cette Ă©dition propose une nouvelle fois de dĂ©couvrir, aux cĂŽtĂ© de lâexposition du photographe invitĂ© Ă la CollĂ©giale St Pierre La Cour, un ensemble de travaux sĂ©lectionnĂ©s dans le cadre dâun appel Ă auteurs prĂ©sentĂ©s au Mans au Centre des Expositions Paul Courboulay mais aussi au sein de structures partenaires le Centre dâart MoulinSart Ă FillĂ©/Sarthe, lâĂolienne Ă Arnage et la mĂ©diathĂšque Louise Michel Ă nouveautĂ©s carte blanche Ă Undertaker au parc ThĂ©odore Monod, projection permanente dâextraits de portfolios dâartistes prĂ©sĂ©lectionnĂ©s au centre des expositions Paul Courboulay, partenariat avec Corridor Elephant, maison dâĂ©dition et revue en ligne et avec le cinĂ©ma Les CinĂ©astes qui projettera trois films parlants de nouveau, place est faite au Programme AssociĂ©, programmation dâexpositions de divers lieux de la ville et du dĂ©partement. Notre invitĂ© La sĂ©rie ''SingularitĂ©s'' par Vincent Gouriou, explore la condition humaine, les transitions de l'enfance Ă la vieillesse, l'Ă©volution des corps, des sexualitĂ©s. C'est Ă travers un prisme plastique et esthĂ©tique, transcendant ces portraits, qu'il nous donne Ă voir les diffĂ©rences et pose la question de la normalitĂ©. Les sĂ©lectionnĂ©s de l'appel Ă auteurs ''Le temps des grenadines'' par Dan Aucante, rĂ©veille nos souvenirs d'enfance Ă travers une lecture en noir et blanc de ce prĂ©ambule de la vie insouciant du temps qui passe. Une Ă©criture nostalgique que nous aimerions tous avoir en commun. ''Les Pinocchios'' de Philippe Chardon nous amĂšnent Ă la frontiĂšre du rĂȘve et du rĂ©el. Chacune de ses crĂ©ations numĂ©riques nous renvoie Ă des situations vĂ©cues, tel Pinocchio, comme les grandes traversĂ©es, la pauvretĂ©, ou encore nos liens Ă l'animal⊠C'est en observant les compositions que ces frontiĂšres s'estompent en traduisant le sens du rĂ©el. Isabeau de Rouffignac revient sur une catastrophe humaine et environnementale symptomatique de la frĂ©nĂ©sie industrielle contemporaine. Les femmes de ''Bhopal leur colle Ă la peau'' portent, pour ces portraits, des saris imprimĂ©s d'images et de textes rappelant l'explosion d'une usine de pesticides en Inde en 1984, laissant s'Ă©chapper un gaz mortel dans les artĂšres de la ville. Sandrine Elberg Ă©voque ''Yuki-Onna'', personnage fantomatique de l'imaginaire japonais. ''La femme des neiges'', cet esprit qui apparaĂźt la nuit dans les paysages enneigĂ©s, figure la beautĂ© glacĂ©e de l'hiver. Avec ''Double Je'', Isabelle I joue de son apparence, se mĂ©tamorphose devant l'objectif et relĂšve des questions d'identitĂ© physique, psychique et spirituelle. Le ''je'' est interprĂ©tĂ© Ă travers le masque graphique fait de ses mains camouflants son visage. Sommes nous visibles seulement par notre apparence ? ''Person_'', de Nicolas Ruann, mĂ©taphore de la surconsommation, confronte l'humain Ă ses propres excĂšs. Des colonnes vertĂ©brales sculptĂ©es sont juxtaposĂ©es aux portraits de ces femmes et hommes envahis par leurs tentations. ''Anaon'', le peuple des Ăąmes en peine, nous emmĂšne auprĂšs des lĂ©gendes de Basse-Bretagne. AurĂ©lie Scouarnec, imprĂ©gnĂ©e de ces rĂ©cits, cherche les empreintes laissĂ©es dans la roche, la terre, mais aussi les traces imaginaires laissĂ©es par l'humain et l'animal. MichaĂ«l Massart retrace la vie d'un ĂȘtre hybride, homme-ordinateur, objet de consommation destinĂ© Ă une fin paramĂ©trĂ©e par le biais de l'obsolescence programmĂ©e. De l'exaltation du dĂ©ballage Ă la mise au rebut de cet objet tellement dĂ©sirĂ©, ''Very fast Trip'' dĂ©nonce, avec humour, les excĂšs dictĂ©s par nos sociĂ©tĂ©s consumĂ©ristes. ''Les rĂ©sistants'' de Christophe Hargoues vivent sur l'Ăźle de Sein. AlimentĂ©s en Ă©lectricitĂ© par une centrale au fioul dĂ©versant d'Ă©normes quantitĂ©s de CO2, des habitants Ćuvrent pour utiliser l'Ă©nergie, si vivace, des Ă©lĂ©ments naturels. Ces images, portraits d'Ăźliens engagĂ©s ou sympathisants, accompagnĂ©es de vues des Ă©lĂ©ments en mouvement, illustrent ce combat, portĂ© en justice contre leur fournisseur d'Ă©nergie depuis 2013. Sophie Carles nous expose les traces laissĂ©es par la nature sur ses ''Tiers paysages'', comme une exploration archĂ©ologique des empreintes d'une industrie dĂ©sertĂ©e par l'humain et redessinĂ©e par le vĂ©gĂ©tal. L'installation de l'artiste est aussi composĂ©e de cartes postales, sur lesquelles elle cultive de la mousse, tĂ©moins d'une Ăšre industrielle que la plante recouvre. Elle y associe l'Ă©rosion du temps sur la photographie, Ă©lĂ©ment de la modernitĂ©. Le partenariat Corridor ĂlĂ©phant Corridor ĂlĂ©phant, magazine en ligne et maison d'Ă©dition dĂ©diĂ©s Ă la photographie, Ă©diteur de la revue papier en Ă©dition limitĂ©e NIEPCEBOOK invite, en partenariat avec Les Photographiques, ValĂ©rie Simonnet. Avec ''Escape game'', elle saisit des moments ou la rupture entre l'homme et son environnement semble imminente, des instants fragiles oĂč l'architecture nous submerge. Ce partenariat permet en outre aÌ lâun de nos auteurs, Dan Aucante, de figurer dans le prochain numeÌro du NIEPCEBOOK. Carte Blanche Les Photographiques proposent une carte blanche Ă Undertaker, jeune collectif manceau Ćuvrant Ă la diffusion artistique. Avec les travaux de Emma Mauger / Vulveceptionââ, Maxime Bihoreau / Puppetsââ, Jean-Michel Regoin / Watching Me Watching Youââ, Peter Winfield image ci contre Projection Extraits de portfolios issus de la prĂ©sĂ©lection de l'appel Ă auteurs. Avec les travaux de âLes mĂ©tamorphoses de ProtĂ©eâ, ĂMILIE ARFEUIL âLes mĂ©tamorphoses de ProtĂ©eâ, ĂMILIE ARFEUILâSoloâ, ARTHY MADâDolorâ, CHARLOTTE AUDUREAUâBlue Birdâ, CĂCILE BALDEWYNSâRefuzniks, dire non Ă lâarmĂ©e en IsraĂ«lâ, MARTIN BARZILAĂâSeule avec toiâ, HĂLOĂSE BERNSâLes orphelins du Poopo, rĂ©cit dâun lac disparuâ, ĂMILIEN BUFFARDâLâHeure Bleueâ, ANNE-SOPHIE COSTENOBLEâHousâUsâ, CUSHMOKâPunk, love and kindnessâ, NIKO DJAVANSHIRâThe Last Strawâ, MAXIME MATTHYSâJe marche sur tes tracesâ, LAURE PUBERTâLa main du singeâ, MYRIAM RAMOUSSEâI am a superheroâ, DOMINIQUE SĂCHER Hors cadre 8 En parallĂšle de la programmation des Photographiques, la MJC Ronceray accueille chaque annĂ©e plusieurs photographes sur ses murs. Lâoccasion de dĂ©couvrir de jeunes talents issus de la rĂ©gion. Avec les travaux de Corentin Gaborit, Edwige Lesiourd / Antrâeauââ image ci-contre, Thibault Pierrisnard, Jin Fangru / Nouvelles briques de mur ancienââ Le Programme associĂ© Off des Photographiques, le Programme associĂ© propose aux lieux dĂ©sireux de se lier Ă l'Ă©vĂšnement, de programmer leurs propres expositions sur la durĂ©e du festival. LES PARTENAIRES Les Photographiques 2019 sont organisĂ©es par lâassociation Festival de lâimage, grĂące aux financeurs institutionnels aux partenaires techniques âą les services de la Ville du Mans et de Le Mans MĂ©tropole,âą les MusĂ©es du Mans,âą la MJC du Ronceray au Mans,âą le cinĂ©ma Les CinĂ©astesâą le Centre dâart de lâIle de Moulinsart et la CommunautĂ© de Communes du Val de Sarthe,âą lâĂolienne Ă Arnage,âą la MĂ©diathĂšque Louise Michel Ă Allonnes, Ă notre partenaire presse Ă notre partenaire pĂ©dagogique Et Ă notre partenaire pour lâhĂ©bergement des auteurs L'association Festival de l'image, organisatrice des Photographiques adhĂšre au PĂŽle arts visuels Pays de la Loire. LES PHOTOGRAPHIQUES 2019 / PROGRAMMATION Vincent Gouriou ''SINGULARITĂS'' Ă la collĂ©giale Saint-Pierre-La-Cour / Le Mans Avec des Ćuvres dâune grande beautĂ© plastique et une Ă©tonnante maĂźtrise photographique, Vincent Gouriou sâapproche des qualitĂ©s picturales des grands maĂźtres de la peinture flamande pour entrer au plus prĂšs de lâintime et de la beautĂ©. Le sujet est modelĂ© par la lumiĂšre dans des mises en scĂšne oĂč la fragilitĂ© des apparences peut se muer en force de fiction transgenres, homosexuelles, hĂ©tĂ©rosexuelles. OĂč en sont lâidentitĂ© sexuelle et le genre aujourdâhui ? Vincent Gouriou cherche. Ce photographe, attirĂ© par la marge, parle des fĂȘlures, avec comme prisme, sa profonde douceur. Finesse des dialogues silencieux, il signe le passage, la musique de lâintime qui nâa pas peur des dissonances, dans une vague dâimages silencieuses qui sĂ©duisent ou dĂ©rangent, mais ne laissent jamais Gouriou cherche par lâacte photographique Ă montrer lâinfinie nuance des corps singuliers. Des diffĂ©rences et ressemblances. Il sâintĂ©resse aux transformations, qui peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă lâadolescence, Ă la maladie, Ă la vieillesse. Pour cette exposition, il sâintĂ©resse aussi Ă lâidentitĂ© sexuelle et sâinterroge sur la normalitĂ©.Je cherche ce qui est universel, jâessaie de trouver un lien entre ces personnes si diffĂ©rentes, mais qui ont pourtant quelque chose en commun une humanitĂ© peut-ĂȘtre ?ââCe quelque chose de sincĂšre, de simple chez chacun lui renvoie sans doute en miroir cette recherche de en essayant au fil des annĂ©es dâaller au-delĂ de lui-mĂȘme. Dâaller plus loin encore. L'auteur Vincent Gouriou Dan Aucante ''LE TEMPS DES GRENADINES'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Depuis 2004, avec la complicitĂ© de ses deux fils, Dan Aucante capte lâessence de lâenfance, en observateur attentif de ses garçons mais aussi en effectuant un retour sur sa propre enfance. Il donne ainsi une vision hors du temps, dans une unitĂ© de lieu indĂ©fini, oĂč les signes, symboles et secrets ont toute leur Aucante malaxe lâenfance comme une matiĂšre premiĂšre, y enchevĂȘtrant deux temporalitĂ©s, les jeux et rites quâil saisit de se propres enfants auxquels rĂ©pondent les souvenirs de ses propres jeunes annĂ©es. Il nous livre ensuite cette matiĂšre, nous laisse se lâaccaparer pour y agrĂ©ger nos propres histoires, rĂ©elles ou de ces jeux, de lâinsouciance, des dĂ©couvertes, plane pourtant une lĂ©gĂšre angoisse, celle, inconsciente pour ses fils mais prĂ©gnante pour lui, du temps qui passe, de la fragilitĂ© de ces instants qui vont pourtant imprimer leur marque sur une vie vĂ©ritable archĂ©ologue de son enfance, Dan Aucante exprime combien lâenfance est Ă la fois volatile dans sa durĂ©e mais indĂ©lĂ©bile dans ce quâelle constitue au plus profond de nous. Dan Aucante est reprĂ©sentĂ© par lâagence RĂ©vĂ©lateur Le coup de cĆur de Corridor Elephant L'auteur Dan Aucante Philippe Chardon ''LES PINOCCHIOS'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Philippe Chardon a une perception et poursuit une recherche trĂšs personnelle du mĂ©dium photographique dont il interprĂšte les multiples sĂ©rie Les Pinocchios fait appel de maintes façons aux possibilitĂ©s ouvertes par les techniques numĂ©riques, quâil maĂźtrise parfaitement. Mais cela seul ne serait pas suffisant. Philippe Chardon joint Ă cette maĂźtrise technique lâexpression dâun imaginaire trĂšs personnel, et une audacieuse mise en contact de toutes formes dâĂ©lĂ©ments graphiques et Ă©labore de toutes piĂšces un vocabulaire plastique et une Ă©criture absolument originaux. Le principe de la sĂ©rie nâest pas ici un artifice, mais le support dâune vĂ©ritable narration, le germe dâun effet dâ Chardon fait appel aux grands mythes qui ont peuplĂ© lâimaginaire enfantin, et les confronte Ă la banalitĂ© parfois inquiĂ©tante du quotidien, dâune maniĂšre que ne renierait pas Lewis Caroll.ââ Anne Biroleau, Conservatrice gĂ©nĂ©rale chargĂ©e de la photographie du 21Ăšme siĂšcle Ă la BNF Philippe Chardon est reprĂ©sentĂ© par la galerie Mondapart L'auteur Philippe Chardon Isabeau De Rouffignac / Hans Lucas ''BHOPAL LEUR COLLE Ă LA PEAU'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Fallait-il dĂ©poser devant elles ces saris imprimĂ©s de coupures de presse racontant cette nuit de dĂ©cembre 1984 oĂč un gaz mortel sâest Ă©chappĂ© de lâusine chimique Union Carbide, dâimageries mĂ©dicales, du squelette de lâusine qui rappelle que la page nâest pas tournĂ©e ? Elles les ont dĂ©pliĂ©s, sâen sont drapĂ© et mâont regardĂ©e ou ont prĂ©fĂ©rĂ© mâoffrir leur dos, juste leur silhouette comme une image ont acceptĂ© mon idĂ©e. Les faire poser dans ces saris imprimĂ©s. Elles ont acceptĂ© que Bhopal leur colle encore un peu plus Ă la peau. Certaines sont des combattantes inlassables. Elles rĂ©clament,rĂ©paration pour les 3 500 morts directs et les 200 000 malades qui se sont ajoutĂ©s au fil des annĂ©es. Elles descendent dans la rue pour rĂ©clamer aux autoritĂ©s quâelles nettoient le site qui continuent de polluer. Elles souffrent, aussi, mais nâen disent pas grand-chose parce quâil faut bien ou indirectement touchĂ©es, leur dignitĂ© mâa Ă©mue. Elles restent femmes et câest aussi ce que disent ces broderies qui bordent les saris. Jâai voulu que ces mouvements de drapĂ©s et ces regards forts et doux Ă la fois sâimposent Ă nous et se dĂ©tachent sur ces images qui nous rappellent ce quâa Ă©tĂ© Bhopal et ce quâest aujourdâhui cette ville indienne dont le nom est dĂ©finitivement liĂ© Ă une catastrophe qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e. Alors oui, il me fallait dĂ©poser devant elles ces saris. Elles les portent comme un dĂ©fi et jâaime quâelles soient belles de ce combat.ââ Isabeau De Rouffignac L'auteure Isabeau De Rouffignac / Hans Lucas Sandrine Elberg ''YUKI - ONNA'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Le travail photographique de Sandrine Elberg mĂȘle recherche identitaire et exploration formelle. Lâartiste livre des images ambivalentes issues de territoires hostiles et improbables liĂ©es Ă notre imaginaire collectif. ParĂ©e dâun masque de jeune fille Shakumi du théùtre NĂŽ, elle incarne le personnage Yuki-Onna et nous invite Ă la rĂȘverie et la contemplation. Yuki-Onna est un personnage de folklore japonais, câest la femme des neiges. Câest un YokaĂŻ, un esprit ou un fantĂŽme qui apparaĂźt la nuit dans les rĂ©gions oĂč il neige abondamment. Elle est dĂ©crite de diffĂ©rentes maniĂšres, tantĂŽt comme une femme immense mais elle peut aussi incarner un paysage enneigĂ©. Elle est la personnification de lâhiver et en particulier des tempĂȘtes de neige. Yuki-Onna reprĂ©sente la dualitĂ© de lâhiver, de sa beautĂ© lisse et froide nĂ©e Ă©galement la violence et la cruautĂ© des puise son inspiration lors de ses voyages lointains, en quĂȘte de territoires aux climats hostiles pour rĂ©aliser des photographies propices Ă lâimaginaire collectif. L'auteure Sandrine Elberg Isabelle I ''DOUBLE JE'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans DerriĂšre le Masque, le mystĂšre.[âŠ] Dans cette sĂ©rie, jâai dĂ©cidĂ© de me confronter Ă nouveau au portrait. Avec pour objectif premier, dâexplorer le Jeââ, de transformer mon apparence et de la doter dâune toute autre dimension esthĂ©tique et psychologique. Afin de me dĂ©personnaliser pour me repersonnaliserââ Ă volontĂ©, une maĂźtrise du geste sâimposait. Celle de mes mains, qui prendraient forme sur mon visage, telles un masque, pour engendrer une signification symbolique et plurielle, souvent en lien avec lâactualitĂ©. [âŠ] Une entitĂ©, une animalitĂ©, un mutant parfois se prĂ©sente dans ce jeu de mĂ©tamorphoses. Au fond, dans cette commedia dellâarteââ ou comĂ©die des hantĂ©s par la vie, par les rĂȘves, par les sentimentsâŠ, ce que nous donnons Ă voir, en surface, nâest peut-ĂȘtre quâune image Ă un moment donnĂ© de notre existence. Sommes-nous rĂ©ellement ce que nous sommes, quotidiennement et instantanĂ©ment ? Sommes-nous les je, tu, il, elle, quand il y a derriĂšre le masque, le mystĂšre de sa propre identitĂ© ? Lâapparence est donc inĂ©vidence, quand la complexitĂ© de lâĂȘtre est chose invisible pour les yeux.ââ Isabelle I extrait de Double Je / Les Masques L'auteure Isabelle I Nicolas Ruann ''PERSON_'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Dans lâabondante malle Ă accessoires, Nicolas Ruann semble dĂ©laisser le masque â quâil a souvent triturĂ©, fait reluire ou tomber â pour faire de la colonne vertĂ©brale son nouvel objet de prĂ©dilection. SculptĂ©es dans le papier recyclĂ©, les ossatures postiches viennent surligner les dos nus comme dâĂ©tranges exosquelettes, interchangeables Ă lâenvi, laissant dĂ©border Ă la surface de la peau ce que la chair habille dâordinaire dâun si grand secret. Simple dĂ©sir dâexhiber crĂ»ment ? La dĂ©marche est plus fine. Si Nicolas Ruann sâempare de ce matĂ©riau anatomique, câest pour en interroger la subtile symbolique quâil dĂ©compose, dans un souci dâexhaustivitĂ©, sur plusieurs panneaux photographiques. Clef de voĂ»te de lâarchitecture humaine, lâĂ©pine dorsale nâen demeurera pas moins, en terre, une ruine anonyme, os parmi les os. Conscient de la dimension sacrĂ©e quâelle revĂȘt, Nicolas Ruann la sublime en la dĂ©clinant Ă travers une gamme de mĂ©taphores et de compositions signifiantes pour raconter lâun des grands flĂ©aux de notre Ă©poque lâenvahissante surconsommation.ââ Nicolas Liau, Ă©crivain L'auteur Nicolas Ruann AurĂ©lie Scouarnec ''ANAON'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Le peuple immense des Ăąmes en peine sâappelle lâAnaon.ââAnatole le Braz, La LĂ©gende de la mort en Basse-Bretagne, 1893 Avec des racines familiales ancrĂ©es dans le FinistĂšre Ă proximitĂ© des Monts dâArrĂ©e, territoire qui serait celui des portes de lâEnfer selon la croyance, les lĂ©gendes bretonnes ont depuis longtemps imprĂ©gnĂ© mon par la lecture de textes comme ceux dâAnatole le Braz ou de François Marie-Luzel, cette sĂ©rie sâest ainsi esquissĂ©e comme une quĂȘte Ă la recherche de ce qui resterait de traces de rites et de contes anciens en Basse-Bretagne, partie la plus occidentale de la rĂ©gion bretonne. Dans cette rĂ©gion, lâenfer est un enfer froid, occupĂ© par lâeau, les pluies, le brouillard. Les chevaux et les chiens sont ces animaux psychopompes qui escortent les Ăąmes au royaume des oĂč croyances paĂŻennes et pratiques religieuses sont encore Ă©troitement liĂ©es, ces images naviguent parmi les figures qui peuplent les collectes de rĂ©cits lus ou entendus. Elles mâont Ă©galement menĂ©e Ă la rencontre de formes de druidisme contemporain, notamment sous la forme dâun polythĂ©isme vivant et renouvelĂ©, au plus proche de lâexpĂ©rience du sĂ©rie cherche ainsi Ă tĂ©moigner de cette singuliĂšre prĂ©sence qui continue dâhabiter ces espaces propices aux mĂ©tamorphoses et aux manifestations de ce qui se trame dans les marges du visible.ââAurĂ©lie Scouarnec L'auteure AurĂ©lie Scouarnec ValĂ©rie Simonnet ''ESCAPE GAME'' Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans Dans 30 ans les baobabs auront disparu, moi convergence des fins rend chacune plus sensible, de se rĂ©animer lâune lâautre dans le quotidien. Saisir ce qui sâeffondre Ă lâintĂ©rieur comme Ă lâextĂ©rieur puisque câest la mĂȘme chose. Saisir ce qui rĂ©siste, cette part empĂȘchĂ©e, maltraitĂ©e du vivant en lâhomme, celle qui sâaffirme malgrĂ© tout et tente de trouver la sortie, une Ă©chappatoire, le plus souvent dans lâart. La presque totalitĂ© de ces images est prise dans des oeuvres ou des lieux de culture, ambigĂŒitĂ© et rĂ©flexion sur le rĂ©el et sa reprĂ©sentation. Théùtralisation de la vie ou rĂ©alisme dâun spectacle qui dit la vĂ©ritĂ©. Pas de mise en scĂšne juste lâalignement dâun instant et dâune Ă©motion qui lui prĂ©existe. Instants Ă©phĂ©mĂšres de revendication ou de fuite des sujets dans un univers au destin puissamment contraint. Exercice de libertĂ© dans le refus des cohĂ©rences vrai/faux, couleur/noir et blanc surtout quand il est esthĂ©tisant et viserait Ă adoucir le propos par la distance. Dialogue assumĂ© des faux monochromes et des vrais noirs et blancs afin de souligner et redoubler lâinquiĂ©tude sur le sĂ©lection est un extrait dâun ensemble plus que dâune sĂ©rie, chaque instantanĂ© se voulant lâexpression globale et dĂ©finitive dâune sensation qui pourtant se rĂ©pĂšte. ValĂ©rie SimonnetSur une proposition de Corridor Elephant L'auteure ValĂ©rie Simonnet ///////////////////////////////////////////////////// PROJECTION D'EXTRAITS DE PORTFOLIOS Des photographes ayant fait partie de la prĂ©sĂ©lection effectuĂ©e lors de lâappel Ă auteurs ont la possibilitĂ© de montrer un extrait de la sĂ©rie proposĂ©e dans le cadre dâun diaporama diffusĂ© via un grand Ă©cran. Cela permettra ainsi aux visiteurs du Centre des Expositions Paul Courboulay de dĂ©couvrir la diversitĂ© des dossiers reçus et une partie de ces quelques âcoups de coeurâ que lâĂ©quipe des Photographiques nâa hĂ©las pu intĂ©grer dans la sĂ©lection exposĂ©e. Au centre des expositions Paul Courboulay / Le Mans âLes mĂ©tamorphoses de ProtĂ©eâ, ĂMILIE ARFEUILâSoloâ, ARTHY MADâDolorâ, CHARLOTTE AUDUREAUâBlue Birdâ, CĂCILE BALDEWYNSâRefuzniks, dire non Ă lâarmĂ©e en IsraĂ«lâ, MARTIN BARZILAĂâSeule avec toiâ, HĂLOĂSE BERNSâLes orphelins du Poopo, rĂ©cit dâun lac disparuâ, ĂMILIEN BUFFARDâLâHeure Bleueâ, ANNE-SOPHIE COSTENOBLEâHousâUsâ, CUSHMOKâPunk, love and kindnessâ, NIKO DJAVANSHIRâThe Last Strawâ, MAXIME MATTHYSâJe marche sur tes tracesâ, LAURE PUBERTâLa main du singeâ, MYRIAM RAMOUSSEâI am a superheroâ, DOMINIQUE SĂCHER ///////////////////////////////////////////////////// Carte Blanche Ă Undertaker Au Pavillon de garde, parc ThĂ©odore Monod / Le Mans Pour la premiĂšre fois, nous offrons une carte blanche Ă une autre structure dans lâespace dâexposition du Pavillon du parc ThĂ©odore culturelle mancelle Undertaker, créée en 2014, se donne pour objectif dâaider des porteurs de projets Ă se rencontrer et de catalyser ainsi des projets communs, rassemblant des crĂ©ateurs venus de diffĂ©rents domaines, des arts visuels aux arts vivants. Carte blanche Ă Undertaker Emma Mauger ''VULVCEPTION'' Au pavillon de garde du parc thĂ©odore Monod, Le Mans Sensible Ă lâenvironnement et ses formes naturelles, Misa Isobel/Emma Mauger nous prĂ©sente une sĂ©rie intitulĂ©e Vulveception, une ode photographique Ă la Nature et Ă ses formes graphiques et...suggestives. Quâils soient de mousse, dâĂ©corce, ou de roche, cette sĂ©rie composĂ©e essentiellement des sexes fĂ©minins ont Ă©tĂ© photographiĂ©s, capturĂ©s sous leur cĂŽtĂ© vulnĂ©rable, trouvĂ©s par hasard lors de balades, ou parfois mĂȘme au coin dâune rue. Unir la vĂ©gĂ©tation Ă la reprĂ©sentation, Ă lâidĂ©e que lâon peut se faire du sexe fĂ©minin et de ses formes, donne une dimension poĂ©tique Ă cette sĂ©rie. Observons la nature de plus prĂšs, observons ce qui nous entoure, suivez-votre regard et laissez-vous guider par votre imagination. Carte blanche Ă Undertaker Jean-Michel Regoin WATCHING ME WATCHING YOUâ' Au pavillon de garde du parc thĂ©odore Monod, Le Mans Capter des images de villes la nuit a toujours fait partie de ma pratique photographique. Peut-ĂȘtre par soucis de discrĂ©tion, mais Ă©galement pour jouir dâune plus grande libertĂ©, jâaime mâapproprier lâespace urbain vidĂ© de ses habitants. Mais, dans cette solitude crĂ©ative et nĂ©cessaire suis-je vraiment seul ? Bio Jean-Michel Regoin Carte blanche Ă Undertaker Maxime Bihoreau PUPPETSââ Au pavillon de garde du parc thĂ©odore Monod, Le Mans Cet actuel projet a pris naissance autour d'une idĂ©e imposĂ©e. Un secteur, celui de la Plaine de Saint-Denis Ă la pĂ©riphĂ©rie de Paris. C'est un vaste espace qui d'un point de vue graphique ne m'intĂ©resse pas, je ne lui trouve aucune profondeur esthĂ©tique dans ses structures ou ses agencements. L'Est du quartier et ses rues sont animĂ©s par un nombre trĂšs consĂ©quent de grossistes en textile, activitĂ© commerciale dominante de cette partie de la Plaine au vu de l'abondance des boutiques. La Plaine de Saint-Denis, qui se constitue d'une multitude de minoritĂ©s, notamment asiatiques et africaines, comporte Ă©galement au sein de ces populations une autre minoritĂ©, trĂšs bien implantĂ©e, les mannequins. J'ai choisi d'exposer dans une sĂ©rie de portraits la quantitĂ© de ces figures qu'il m'a Ă©tĂ© donnĂ© de voir au sein de cette population silencieuse, et trĂšs prĂ©sente dans la Plaine. En explorant cette dĂ©marche, j'ai pu remarquer qu'une moitiĂ© de ces mannequins avaient un visage dessinĂ© dont les traits se rapprochaient pour certains assez de l'humain. Il Ă©tait mĂȘme possible d'en desceller des fragments d'Ă©motion sur quelques uns. Mais Ă aucun moment, l'Ă©motion perçue semble joyeuse, heureuse, ou ouverte. Elle est constamment froide, parfois mĂȘme mĂ©lancolique. Cette sensibilitĂ© relative créé un parallĂšle non volontaire mais audacieux sur ce qui ressort Ă mes yeux de cette Plaine de Saint-Denis. Un espace hĂ©tĂ©rogĂšne alliant des structures modernistes neuves mais non esthĂ©tiques avec des parcelles d'habitat presque insalubres, repoussant toute idĂ©e de charme ou de beautĂ© purement graphique. Suite et bio Maxime Bihoreau Carte blanche Ă Undertaker Peter Winfield JUST KIDDINGââ Au pavillon de garde du parc thĂ©odore Monod, Le Mans Prenez un Anglais. Un bel Anglais. LâĆil doit ĂȘtre rieur, lâaccent improbable, et la bouche doit arborer cette moue subtile qui laisse entendre quâil y a toujours un rayon dâhumour derriĂšre la grisaille du quotidien. Prenez cet Anglais et mettez-le en France. Quâobserve-t-on ? Rien. La ville nous semble Ă©gale Ă elle-mĂȘme, monotone, bruyante, agitĂ©e, bĂ©gayant sans fin sa litanie mĂ©tro-boulot-dodo ». Quâobserve-t-il ? Tout. Lâenfant qui dort dans lâĆil dâune vieille dame. Le sourire du policier. LâĂ©lĂ©gance du balayeur. La façade oubliĂ©e quâon ne regardait plus. Lâamour au creux des rides. La joie naĂŻve qui sommeille dans les froncements de sourcils du costard-cravate. Alors, lâAnglais fait cette chose Ă©trange et mystĂ©rieuse il parle. Mieux encore, il fait parler. Et, finalement, il nous donne Ă voir. Il sort la rĂ©alitĂ© dâelle-mĂȘme pour en goĂ»ter avec nous les meilleurs morceaux. Il dĂ©cale. Il Ă©claire sous un autre angle pour partager avec nous son coup dâĆil. Il nous invite Ă faire un tour derriĂšre les apparences, dans cet espace Ă©trange oĂč lâagitation, un instant, sâarrĂȘte, pour laisser place Ă la vie. ///////////////////////////////////////////////////// Sophie Carles ''TIERS PAYSAGE'' Au Centre dâart MoulinSart / FilleÌ/Sarthe Une ancienne fonderie industrielle abandonnĂ©e comme ruine du post-modernisme. Lâusine, dans un entre-deux temporel, devient terrain fertile, propice Ă la naissance dâun nouveau cycle vĂ©gĂ©tal. Câest cette tension, entre la vĂ©gĂ©tation et le bĂąti, qui est rĂ©vĂ©lĂ©e dans ce que la ruine rend palpable lâimpuissance des choses humaines Ă rĂ©sister Ă la durĂ©e, le vĂ©gĂ©tal, cyclique, traverse les Ă©poques. Le Tiers Paysage, paysage libre de toute volontĂ© humaine, dĂ©finit par Gilles ClĂ©ment, sâest emparĂ© de ces lieux, les plastique et contemplatif bien que documentaire dans un premier temps, Ă cette observation succĂšde le prĂ©lĂšvement puis lâintervention, dans une tentative de crĂ©ation Ă la lisiĂšre de la photographie, passant de la culture de mousse Ă la fabrication dâobjets vĂ©gĂ©taux, empreintes de lâobjet manufacturĂ© impuissant Ă rĂ©sister aux bouleversements Ă©conomiques. En partenariat avec le CommunautĂ© de Communes du Val de Sarthe et le Centre dâArt de lâIle de MoulinSart L'auteure Sophie Carles MichaĂ«l Massart ''VERY FAST TRIP'' Ă l'Ăolienne / Arnage VERY FAST TRIP est une fable contemporaine sur lâobsolescence programmĂ©e, la surconsommation. Ce que notre sociĂ©tĂ© porte aux nues aujourdâhui est jetĂ© Ă la poubelle le de ce sujet et avec une certaine dose dâhumour, jâai tentĂ© de retracer le parcours dâun objet de consommation en lui donnant vie sous les traits du moins partiellement dâun homme. Sâil y a bien un domaine dans lequel tout va vite, câest bien lâinformatique. De plus, lâhomme lui-mĂȘme nâest-il pas devenu un objet de consommation dans notre sociĂ©tĂ© actuelle ?Le titre rĂ©sume le parcours de ces objets, depuis lâouverture du paquet jusquâĂ leur remplacement qui intervient souvent trop rapidement, que ce soit par lassitude, par jalousie envers le voisin qui a le nouveau modĂšle, par manque de soliditĂ© ou encore absence volontaire ? de piĂšces de rechange Ă une Ă©poque oĂč lâon prĂ©fĂšre remplacer tout lâappareil plutĂŽt que de tenter de le sĂ©rie propose de partager les aventures de ce âhĂ©rosâ de la surconsommation depuis son dĂ©ballage jusquâĂ sa mort ⊠son recyclage, en passant par ses moments de gloire, dâimpression dâĂȘtre le roi du monde, dâexcĂšs, de lendemains difficiles, de nostalgie, de remise en question et de lutte pour tenter de survivre dans de monde bien ingrat vis Ă vis de de ses âstars dĂ©chuesâ ⊠MichaĂ«l Massart En partenariat avec la ville dâArnage et lâĂolienne, espace culturel L'auteur MichaĂ«l Massart Christophe Hargoues ''LES RĂSISTANTS'' Ă la mĂ©dathĂšque Louise Michel / Allonnes LâĂźle de Sein est un caillou de 58 ha au large de la pointe du Raz, dâune altitude moyenne dâun mĂštre cinquante oĂč un millier de personnes sĂ©journent lâĂ©tĂ© et 120 Ăźliens y vivent lâ habite sur ce confetti, on devient trĂšs vite humble face aux Ă©lĂ©ments. Les violentes tempĂȘtes des dix derniĂšres annĂ©es ont ouvert des brĂšches non seulement dans les digues de protection, mais Ă©galement dans les consciences des habitants face Ă lâurgence lâĂźle de Sein nâest pas un modĂšle de vertu Ă©cologique. NâĂ©tant pas rattachĂ©e au continent pour son alimentation en Ă©lectricitĂ©, câest une centrale au fioul gĂ©rĂ©e par EDF qui, brĂ»lant plus de 400 000 litres de fioul, fournit de lâĂ©lectricitĂ© pour les besoins des Ăźliens conduisant ainsi Ă rejeter plus de 1200 tonnes de CO2 dans lâatmosphĂšre. Pourtant lâĂ©nergie est lĂ , disponible, illimitĂ© du vent, des courants marins, du de ce constat dâĂ©vidence, certains habitants de lâĂźle ont dĂ©cidĂ© de se mobiliser et dâagir en constituant en 2013 une sociĂ©tĂ© pour passer aux Ă©nergies renouvelables, sâaffranchir du fioul et gagner lâindĂ©pendance Ă©nergĂ©tique. Mais lâopĂ©rateur national qui dĂ©tient le monopole sây oppose fortement. La bataille est dĂ©sormais sur le terrain juridique avec des recours nationaux et entre novembre 2016 et fĂ©vrier 2018, cette sĂ©rie de portraits de sociĂ©taires, dâadhĂ©rents, ou de simples sympathisants du projet Ă©nergie IDSE * veut ĂȘtre une photographie originale dâun groupe de personnes atypiques qui, amoureux de leur territoire, prennent leur destin en main. * IDSE Ăle de Sein Energie sociĂ©tĂ© composĂ©e de 66 sociĂ©taires dont 40 Ăźliens En partenariat avec la ville dâAllonnes et la mĂ©diathĂšque Louise Michel L'auteure Christophe Hargoues HORS CADRE 8 JEUNES PHOTOGRAPHES Jusqu'au 6 avril Ă la MJC Ronceray - Le Mans Chaque annĂ©e, la MJC Ronceray s'associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire ou de l'Ăcole SupĂ©rieure des Beaux Arts du Mans. Hors cadre 8 Edwige Lesiourd ''Antr'eau'' Ă la MJC Ronceray, Le Mans. Lâeau est parout sur Terre, et pourant nulle part elle nâest en tropMa dĂ©marche de crĂ©ation macro nature se fait Ă©videmment au cĆur de lâenvironnement et sâinscrit dans une rĂ©flexion du rapport de lâhomme Ă son origine de vie qui semble disparaĂźtre pour lâun et en danger pour lâautre. Lâurgence frappe Ă la porte mais les discours alarmants et culpabilisants ne semblent pas porter leur fruit. Peut-ĂȘtre est-ce parce quâils proviennent de lâextĂ©rieur, au lieu de venir de soi ? Le seul levier possible semble alors ĂȘtre dâinterpeller autrement la conscience individuelle. Mais si ce nâest pas par une image choc, comment y parvenir ? Il semble dĂ©licat aujourdâhui dâattirer lâattention si ce qui est proposĂ© nâest pas extraordinaire ou venu de contrĂ©es lointaines. Lâexigence ambiante face au dĂ©ferlement dâimages et de films ''extraordinaires'' a Ă©tĂ© lâune des premiĂšres interrogations dans la recherche. La photo macro nâa rien dâoriginale puisquâelle existe depuis des annĂ©es. Et notre regard sâest Ă©galement habituĂ© Ă voir de prĂ©s. Science du microscopique, recherches molĂ©culaires, etc. Notre Ćil sait dĂ©sormais voir de prĂ©s, comme de trĂšs loin. Suite Edwige Lesiourd Hors cadre 8 Corentin Gaborit Ă la MJC Ronceray, Le Mans. Lors dâun dimanche aprĂšs midi de dĂ©cembre, lorsque je dĂ©cidais dâaller me balader aux alentours de chez moi, longeant la Sarthe, je me suis arrĂȘtĂ© devant les portes de ce cimetiĂšre, le cimetiĂšre du Grand Ouest. Les drapeaux ottants Ă lâentrĂ©e et lâinscription ''Common wealth'' me donnĂšrent alors lâenvie dây entrer. Au dĂ©part, je me baladais simplement dâallĂ©e en allĂ©e, lâappareil photo autour du cou, puis jâai commencĂ© Ă shooter les croix omniprĂ©sentes de ce lieu. Câest alors que je me suis penchĂ© sur le carrĂ© militaire. Jâai donc commencĂ© Ă prendre quelques photos de ces tombes de soldats. Je fus alors marquĂ© par certaines tombes comme celle de ce soldat juif au milieu de tous ces allemands, ou encore de ces deux soldats inconnus. Puis, Ă la maniĂšre dâEugĂšne Smith, jâai commencĂ© un essai photographique, essayant de capturer les photos parfaites. Je fus alors curieux dâobserver que malgrĂ© lâancrage et lâimmobilitĂ© de ces tombes, lâenvironnement qui les berce, lui, change chaque seconde. Du ciel aux feuilles des arbres, tout ce dĂ©cor sâavĂšre ĂȘtre bien vivant. Plus tard, lors de la pĂ©riode de neige au Mans, jâĂ©tais dans mon Ă©cole quand me vint lâidĂ©e certaine, Ă la pause mĂ©ridienne, de retourner au cimetiĂšre afin de capturer ce moment. ArrivĂ© lĂ -bas, tout cet ensemble me semblait encore plus figĂ©, jâai alors trouvĂ© quâune certaine poĂ©sie se dĂ©gageait de ce lieu lorsquâil Ă©tait enneigĂ©. Presque obnubilĂ© par ce cimetiĂšre, jây suis ensuite retournĂ© plusieurs fois, tant les histoires de chaque militaire enterrĂ© ici me fascinaient, dont la plupart dâentre eux nâavaient dâailleurs jamais reçu aucune visite. Suite et bio Corentin Gaborit Hors cadre 8 Thibault Pierrisnard Ă la MJC Ronceray, Le Mans. Je mâinspire dans ces diffĂ©rents travaux photographiques de la pensĂ©e qui rĂ©unit les deux concepts de ''vide'' et de ''plein'' qui a Ă©tĂ© traitĂ©e par lâacadĂ©micien Francois Cheng sur lâart pictural chinois dans son ouvrage Ă©ponyme. Ces deux concepts se traduisent concrĂštement dans la peinture chinoise par le ''plein'' comme Ă©tant les traits et le ''vide'', cette surface de papier non peint mais qui ne demeure pas inerte. Le vide lie les choses entre elles et permet leur fonctionnement en un tout. Lâart picturale chinois a ceci de fascinant quâil lie complĂštement spiritualitĂ© et geste pictural. Si ces deux concepts me parlent particuliĂšrement, câest quâils mettent des mots sur des impressions que jâai du rĂ©el ; le monde silencieux, neutre malgrĂ© toute lâaction qui peut se dĂ©rouler devant soi... Jâavais envie de mâexprimer sensiblement sur cette dichotomie entre un rĂ©el ''prĂ©sent'' Ă soi et un rĂ©el ''cosmos'' qui surpasse notre environnement propre et qui donne parfois Ă notre action un goĂ»t de vanitĂ©. Cela rejoint dâautres impressions et pensĂ©es comme la lenteur traitĂ© par Milan Kundera dans un ouvrage Ă©ponyme. Ce nâest pas cependant une pensĂ©e triste, bien au contraire. Câest une expression poĂ©tique qui mâintĂ©resse en travaillant le medium par diffĂ©rents langages. Pour les trois diffĂ©rents travaux, je ne pensais pas lâimage comme devant se suffir Ă elle-mĂȘme mais dĂ©pendante de son support et de la place physique quâelle prend au sein de celui-ci comme le peintre chinois pensait aussi bien le sujet quâil avait devant lui que le monde dans lequel ce sujet prenait place. Suite Thibault Pierrisnard Hors cadre 8 Jin Fangru ''Nouvelles briques de murs anciens'' Ă la MJC Ronceray, Le Mans. Jâai capturĂ© fidĂšlement la rĂ©novation des Ă©difices historiques dans les rues de PĂ©kin Ă lâaide de mon tĂ©lĂ©phone portable. Cela reflĂšte la problĂ©matique de restauration de ces Ă©difices dans le contexte du dĂ©veloppement Ă©conomique rapide de la Chine, surtout dans les mĂ©tropoles. JâespĂšre Ă©galement que ces photos susciteront la rĂ©flexion des visiteurs. LE MANS Charlotte Auricombe Programme associĂ© du 1er mars au 27 avril, du mardi au samedi, de 9h Ă 17h au CafĂ© Folk, 9 rue du cornet, Le Mans. Ma recherche photographique est une quĂȘte de lieux. Une collecte d'images des territoires que je traverse. Si certains se font Ă©cho, tous appellent une mĂ©moire. La mĂ©moire des lieux que l'on garde en soi. La façon dont certains viennent nous en rappeler d'autres. Ce lien que l'on entretient au fil de nos vies avec les espaces du souvenir. Le paysage est pour moi une source inĂ©puisable d'Ă©motions qui me permet d'explorer cette relation. AprĂšs avoir travaillĂ© sur les chemins de forĂȘt dans le Lot, les feux de forĂȘts dans l'Alt Emporda, les bords de mer en Catalogne, j'explore actuellement deux territoires ; les PyrĂ©nĂ©es et les Landes. Vernissage le vendredi 1er mars de 18h Ă 20h ////////////////////////////////////////// Didier Hamonet & Pierre Fuentes ''Origines'' Programme associĂ© Week-end du 23 / 24 mars, de 14h Ă 19h. Le Poulpe Ă vapeur, 114 rue RenĂ© BĂ©chepay, Le Mans MISE EN SCENE par Dier Hamonet Lâ INCONNUE DE LA SEINE est le masque mortuaire dâune jeune femme qui fut retrouvĂ©e noyĂ©e dans la Seine en 1892. Le carabin qui moula son visage fut fascinĂ© par la sĂ©rĂ©initĂ© de son expression au sourire Ă©nigmatique comme apaisĂ© dâune dĂ©livrance mortelle. En photographiant ce moulage Je capte une lumiĂšre intĂ©rieure appelĂ©e Ă briller, toujours vivante touchant la blessure du temps vivant. Constat du temps qui passe, mystĂšre de la vie, la naissance et la mort, berceau de la vie. Ode Ă la vie⊠Ainsi la lumiĂšre, la couleur, le cycle des saisons apparaissent Ă Ă renouer les liens avec la nature , les Ă©lĂ©ments, lâeauâŠEt les rĂȘves. Ce masque mortuaire du siĂšcle dernier est le modĂšle de diffĂ©rentes sĂ©ries ''Hier, Aujourdâhui, Demain'', ''DiffĂ©rentes saisons'', ''Aquatique''⊠Câest un visage que je redĂ©couvre sans cesse le confrontant Ă lui-mĂȘme; passages imagĂ©s et construits .Alliage des Ă©lĂ©ments naturels, vĂ©gĂ©taux ou minĂ©raux. DĂ©coupage, montage optique; lâacte photographique est une ''prĂ©sence'', sentiment Ă©trange, qui mâimprĂšgne. Je conserve une approche noir et blanc argentique mĂȘlant la richesse crĂ©atrice du digitale. Composition, alliance. LâallĂ©gorie, la couleur, le grain numĂ©rique traduisent la volontĂ© de dĂ©voiler plus intensĂ©ment cette ''prĂ©sence initiale''. SĂ©duction graphique au premier regard invitant une autre vision plus allĂ©gorique. oeuvre unique et intime aguerrie dâun approfondissement quotidien au fil du temps. SUBLIMATIONS par Pierre Fuentes Le sens premier du mot ''sublimation'' est dâordre physique. La sublimation est le passage d'un corps de l'Ă©tat solide Ă l'Ă©tat gazeux, sans passer par la fusion ou la vaporisation. Je suis donc parti dâun corps organique que le visiteur pourra Ă son grĂ© identifier ou non pour le ''dĂ©naturer'' par ce que lâon peut appeler une alchimie photographique qui nâest autre que ce que lâon appelle maintenant la post-production. Lâobjet photographiĂ© est ainsi mis en apesanteur et offre au regardeur un potentiel dâinterprĂ©tation multiple, il devient une offrande Ă lâimaginaire. Lâautre sens du mot ''sublimation'' est dâordre psychanalytique. A chacun, lĂ aussi, dây voir ou non une autre lecture possible de lâimage. Vernissage samedi 23 mars Ă 18h ///////////////////////////////////////// Thibaud Thomas et Jules Le Moal Poses cafĂ©ââ Programme associĂ© Du 8 au 31 mars. Du mardi au mercredi 9h-19h, du jeudi au samedi 10h-22h et le dimanche 10h-20h. Le Bateau Lavoir CafeÌ 105 bis, Grande Rue, Le Mans Cette exposition est nĂ©e de la rencontre de deux jeunes manceaux passionnĂ©s de photographie. C'est au hasard des rues, leur terrain de jeu favoris, que ces deux Ă©lectrons libres ont liĂ© amitiĂ©. Tant de choses les rassemblent, comme cette volontĂ©e de tĂ©moigner de leur Ă©poque Ă travers la photographie de rue . Vivre avec son temps oui, mais en prenant son temps. Observer, voir, cerner, cadrer, l'exercice n'est pas facile dans cette Ă©poque ou la sociĂ©tĂ© court Ă cent Ă l'heure. Aussi ce n'est pas par nostalgie qu'ils empruntent les outils des maĂźtres d'un autre temps, en associant Ă cette curiositĂ©, la photographie argentique. Mais bien parce que cette derniĂšre permet la maĂźtrise de cette temporalitĂ© qui file. Ralentir, se poser, attendre le bon moment, la bonne POSE . Shooter, attendre encore de dĂ©couvrir l'image au dĂ©veloppement, l'oublier entre temps parfois, puis la redĂ©couvrir, la tirer, la rĂ©vĂ©ler. On imagine au travers de cette exposition les conversations de ces deux copains, autour d'une pause CAFĂ au bateau lavoir. L'idĂ©e est lĂ , devant eux, se rĂ©vĂšle dans les tasses. Voici donc cette exposition alternative et Ă©cologique dont les tirages ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă la main, avec du cafenol comme rĂ©vĂ©lateur photo. Image Jules Le Moal Vernissage le 8 mars Ă 19h30 ////////////////////////////////////////// âIl Ă©tait une fois en Sarthe - Vivre, croire et cĂ©lĂ©brer Ă la Belle Ăpoqueâ Programme associĂ© du 15 mars au 5 avril, du lundi au vendredi de 9h Ă 18h. Maison Saint-Julien, 26 rue Albert Maignan, Le Mans Exposition de cartes postales anciennes issues des fonds de la bibliothĂšque diocĂ©saine du Mans et de la collection particuliĂšre B La bibliothĂšque diocĂ©saine du Mans a pour mission de conserver, mettre en valeur et rendre accessible plus de 50000 documents. Au-delĂ de sa spĂ©cialisation en sciences religieuses, elle possĂšde des fonds remarquables de livres anciens du XVe siĂšcle au XIXe siĂšcle et de publications relatives Ă l'histoire de la Sarthe. Ătablissement de prĂȘt ouvert Ă tous, elle souhaite Ă©galement mettre ponctuellement en avant certaines de ses collections et les prĂ©senter Ă la curiositĂ© dâun large public. Lâexposition ici proposĂ©e est nĂ©e dâune rencontre avec un collectionneur passionnĂ© par les cartes postales anciennes. Ă travers 350 clichĂ©s, issus de cette collection et de celle de la bibliothĂšque, elle illustre divers aspects de la vie et de lâenvironnement des populations sarthoises Ă lâaube du XXe siĂšcle, dans leur rapport au religieux. En faisant la part belle aux photographes locaux ! Vernissage le jeudi 14 mars Ă 18h ////////////////////////////////////////// Objectif Image Sarthe âĂ la campagneâ Programme associĂ© du 20 mars au 2 avril. Centre commercial Les Jacobins EntrĂ©e cĂŽtĂ© Office de Tourisme, 13 rue Claude blondeau, Le Mans. Vernissage le vendredi 22 mars Ă 18h30 ////////////////////////////////////////// Isabelle Gil Les vacances Programme associĂ© du 16 au 26 mars, du mardi au samedi, de 9h Ă 17h Ă la librairie RĂ©crĂ©alivres, 7 rue de la Barillerie, Le Mans. Vernissage et dĂ©dicace le samedi 16 mars Ă 11h ////////////////////////////////////////// Exposition de photographies de lycĂ©ens ATELIER MALICOT Florent Havard, Simon Lagoarde et Jacques Hirn Association Art dans le Vide ExpĂ©rienceinĂ©dite le lundi 12 novembre 2012 au carrĂ© militaire du cimetiĂšre municipal d'Issy-les-Moulineaux. Les classes de CM2 de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Anatole France, emmenĂ©es par Madame Pacitto et Monsieur Susini, sont venues Ă©couter Monsieur Thierry Gandolfo, conservateur et FrĂ©dĂ©ric Rignault, prĂ©sident du comitĂ© du Souvenir Français, en collaboration avec L'Italie rouge, ou Histoire des rĂ©volutions de Rome, Naples, Palerme, Messine, Florence, Parme, M... D'ARLINCOURT, Vicomte Charles-Victor.
ExpositionLa PremiĂšre Guerre mondiale vue par les peintres de la Bretagne, MusĂ©e du FaouĂ«t, 1 rue de Quimper 56320 Le FaouĂ«t (40 km de Quimper), TĂ©l. 02 97 23 15 27, info@museedufaouet.fr, www.museedufaouet.frDu 28 juin au 11 novembre 2014. Article suivant Festival BONUS #4, le théùtre de Poche de HĂ©dĂ© fĂȘte ses 40 ans !
Le 18 mars 2018 au FAOUĂT 56320lâAETA Bretagne rendra hommage avec son Drapeau au plus jeune Poilu de France mort en combat aĂ©rien il y a 100 ansLes arpĂštes sont attendus pour cet hommage dans le cadre du devoir de mĂ©moire cher Ă lâAETASoldat Ă quinze ans, sergent dĂ©corĂ© Ă seize, adjudant Ă dix-sept, tuĂ© Ă lâennemi Ă dix-huit, telle fut la vie de Jean Corentin Corentin CARREDe tous les morts inscrits sur le monument aux morts du FaouĂ«t Morbihan, il en est un dont le nom vivra dans lâHistoire de France, câest celui de Jean-Corentin CarrĂ©, dit le Petit Poilu du FaouĂ«t », mort Ă lâennemi dans son avion en flammes, Ă lâĂąge de dix-huit ans. Son exemple mĂ©rite dâĂȘtre citĂ©, en particulier aux enfants des Ă©coles, câest pourquoi un hommage lui sera rendu le 18 mars 2018, date du centenaire de sa mort au FaouĂ«t le 9 janvier 1900 Jean Corentin CarrĂ©, bien que son pĂšre fĂ»t un pauvre journalier, frĂ©quenta assidĂ»ment lâĂ©cole jusquâĂ douze ans, puis entra comme petit commis chez le percepteur quâil suit lorsque ce dernier fait mouvement sur MaulĂ©on PyrĂ©nĂ©es Atlantiques. Vint la guerre. Jean-Corentin CarrĂ©, dĂšs les premiers jours, voudrait sâengager, mais il nâa que quatorze ans alors que lâĂąge lĂ©gal est de dix-sept. Il essaye alors dâobtenir des papiers au nom de son frĂšre plus ĂągĂ© ; il nây rĂ©ussit pas. Mais le 27 avril 1915, Ă quinze ans et trois mois, il est plus heureux ; il tente en effet le tout pour le tout auprĂšs du bureau de recrutement, en ayant recours Ă un subterfuge. Pour ne pas Ă©veiller les soupçons, il dĂ©clare sâappelĂ© Auguste DUTHOY, ĂȘtre nĂ© Ă Rumigny Ardennes, dĂ©partement alors occupĂ© par lâarmĂ©e allemande. Aucune vĂ©rification nâĂ©tant possible, il est engagĂ© au 410Ă©me dâ 20 octobre 1915, il part pour le front Ă Sainte-Menehould. Portant allĂšgrement son barda » et ne le cĂ©dant en rien aux vieux brisquards. Le 29 octobre, Jean-Corentin CarrĂ© reçoit le baptĂȘme du feu. Je nâai pas eu peur » note-t-il sur son journal ». Le 15 novembre il monte en premiĂšre ligne et tout aussitĂŽt il est volontaire pour toutes les missions. AprĂšs avoir tenu les secteurs de Mesnil-les-Hurlus, de Somme-Tourbe, de Somme-Suippe jusquâen mai 1916, le 410Ăšme prend position entre la ferme de Thiaumont et la cĂŽte du Poivre, en avant de la cĂŽte de Froideterre et du fameux ravin de la Mort. Le 19 juin 1916 ; il est sergent il a juste seize ans et demi, pas encore lâĂąge officiel dâĂȘtre 15 novembre, le Petit Poilu, qui a pour mission de couper les barbelĂ©s ennemis, fait un prisonnier allemand, ce qui lui vaut de chaudes fĂ©licitations et une citation Ă lâordre du corps dâarmĂ©e. Il a la croix de guerre et ses dix-sept ans tant attendus DUTHOY voudrait reprendre son nom, aussi le 29 dĂ©cembre 1916 il adresse la lettre suivante Ă son colonel Mon identitĂ© est fausse. Je ne suis pas le sergent Auguste DUTHOY. Je mâappelle CarrĂ© Jean-Corentin je suis nĂ© Ă Le FaouĂ«t Morbihan, le 9 janvier 19O0. Jâaurai 17 ans le 9 janvier prochain. Je vous Ă©cris pour vous demander sâil ne me serait pas possible, ayant lâĂąge rĂ©glementaire, de reprendre mon vĂ©ritable nom sans quitter le front. Je prĂ©fĂ©rerais rester Ardennais jusquâĂ la fin de la guerre et sans que mes chefs directs sachent la vĂ©ritĂ©. Je ne suis pas plus patriote quâun autre, mais je considĂšre quâun Français, lorsquâil est assez fort pour faire un soldat, est un lĂąche sâil reste Ă lâ colonel, je suis, sous vos ordres, le serviteur de la France ».Jean-Corentin jours plus tard, en rĂ©ponse, le colonel nommait le sergent DUTHOY adjudant. Le changement de nom sâeffectue, mais lâadjudant DUTHOY devient le soldat CarrĂ©. Toutefois, en quelques jours, le colonel lui rend, lâun aprĂšs lâautre, tous ses grades. Le 16 avril, le 410Ăšme attaque les Cavaliers de Courcy, et la compagnie de CarrĂ© est citĂ©e Ă lâordre de lâarmĂ©e, ayant fait cinquante prisonniers, enlevĂ© un canon, deux minenwerfer » et deux mitrailleuses. Le16 juin, nouvelle attaque qui vaut au Poilu sa seconde citation Ă lâordre de lâ 20 juin, sur sa demande, il passe dans lâaviation. Je saurai montrer aux aviateurs, dit-il, ce que vaut un Breton du 410Ăšme ».PassionnĂ© pour sa nouvelle arme, il fait preuve des plus belles qualitĂ©s militaires et conquiert rapidement son brevet de pilote. Au mois de fĂ©vrier 1918 il revint en il a le pressentiment de sa mort. Un soir, chez sa sĆur, Ă la fin du repas, il grave ces mots sur la table CarrĂ© Jean, tuĂ© le 22 mars ». Il ne se trompait guĂšre. Le 18 mars, en effet, il tombait prĂšs de Souilly, accomplissant un dernier exploit prĂšs de ce Verdun quâil avait dĂ©fendu comme fantassin. Voici sa derniĂšre citation posthume Adjudant Jean-Corentin CarrĂ©, du 410Ăšme rĂ©giment dâinfanterie, pilote Ă lâescadre par trois avions ennemis, le 18 mars, sâest dĂ©fendu Ă©nergiquement jusquâĂ ce que son appareil soit abattu, lâentraĂźnant dans une mort glorieuse.
Lapériode scolaire va bientÎt s'achever. Les élÚves de la 6e à la 3e du collÚge Jean-Corentin-Carré, avec la complicité de l'équipe enseignante, ont, tout
Le Museum d'Histoire Naturelle de Paris sur la piste des grands singesIls sont nos plus proches cousins, et sont en pĂ©ril immĂ©diat. le Museum d'Histoire Naturelle, Ă Paris, dĂ©die une exposition aux grands singes. Les propos scientifiques et ludiques permettent de se familiariser avec ces en fĂȘte de l'art de faire Ă l'art tout courtOn le sait, les modes se suivent, se dĂ©modent, reviennent au goĂ»t du jour... Dans ce domaine, les loisirs crĂ©atifs n'Ă©chappent pas Ă la rĂšgle. Le tricot, le crochet, et mĂȘme le point de croix sont en vogue. Un phĂ©nomĂšne Ă constater au salon "Aiguilles en fĂȘte Ă Paris", et dans les ateliers d'artistes, qui ne rechignent pas Ă explorer ces procĂ©dĂ©s."Late Rembrandt" les derniĂšres oeuvres du maĂźtre au RijksmuseumLe Rijksmuseum prĂ©sente jusqu'au 17 mai 2015 la premiĂšre grande rĂ©trospective de l'Ćuvre ultĂ©rieure de Rembrandt van Rijn. Plus de cent Ćuvres de grands musĂ©es et collections privĂ©es du monde entier sont exposĂ©es Ă Amsterdam pour Late week de New York Kanye West lance une collection sportswear avec AdidasLe rappeur amĂ©ricain Kanye West a dĂ©voilĂ© au premier jour de la Fashion week de New York, une collection de baskets pour la marque allemande Adidas, les Yeezy 750 Boost et une cinquantaine de silhouettes sportives fĂ©minines ou masculines. Cet habituĂ© des premiers rangs des dĂ©filĂ©s de mode avait dĂ©jĂ lancĂ© en octobre 2011 Ă Paris une collection qui n'avait pas fait l' Torreton partage sa passion pour le théùtre avec des lycĂ©ensPhilippe Torreton est le parrain des Didascalies, le festival de théùtre lycĂ©en qui se dĂ©roule en ce moment en Dordogne. Devant 500 jeunes, il a notamment dĂ©crit sa passion pour le théùtre, et le bonheur que cet art apporte Ă ceux qui en jouent ou qui y Up Lille les visiteurs sont aussi des acheteursArt Up Lille, la grande foire d'art contemporain du Nord a ouvert ses portes au public hier et les ventes ont dĂ©jĂ commencĂ©. L'Ă©vĂ©nement attire chaque annĂ©e de nombreux visiteurs et enregistre de plus en plus de transactions. A Lille le marchĂ© de l'art contemporain se porte bien pour le plus grand plaisir des artistes et des lâOdĂ©on, l'Ă©nigmatique "Ivanov" de Luc Bondy et Micha LescotLuc Bondy monte Ivanov » de TchĂ©khov avec Micha Lescot qui fut, il y a peu, son Tartuffe ». Lescot est dĂ©jĂ sur le plateau quand le public entre assis sur une chaise, barbu, prostrĂ©, les jambes de biais, tournĂ© vers le rideau de scĂšne. Autiste ou quasiment. Qui est Ivanov ? On se le demande. Trois heures plus tard, on continue de se le de New York Winnie Harlow, Jamie Brewer, mannequins et diffĂ©rentesA la fashion week de New York les mannequins Winnie Harlow, atteinte de vitiligo, et Jamie Brewer, comĂ©dienne trisomique, ont dĂ©filĂ© sur les podiums prĂ©sentant l'automne-hiver 2015-16. Le monde de la mode est-il en train de changer et d'accepter les diffĂ©rences sur les catwalks ?Les "Mues" de Nathalie Menant rendent leur corps aux femmesDentelles prisonniĂšres du plĂątre, corps malmenĂ©s par la maladie ou les accidents de la vie, "Mues" est un hommage aux femmes qui ont souffert. Le nouveau projet de la plasticienne Nathalie Menant met les ĂȘtres en apesanteur et rĂ©concilie les femmes avec leur corps. L'exposition est Ă dĂ©couvrir Ă l'Arcades Institute de Tours, jusqu'au 21 fĂ©vrier townships Ă l'opĂ©ra, Pumeza Matshikiza signe un trĂšs beau "Voice of hope"En quelques annĂ©es, Pumeza Matshikiza a imposĂ© sa prĂ©sence et sa voix chaude de soprano venues d'ailleurs dans le monde de l'opĂ©ra. Des townships du Cap aux ors des théùtres du monde, sa trajectoire est singuliĂšre, mais la Sud-Africaine n'a rien oubliĂ© de ses origines. Pour preuve, un premier disque, "Voice of Hope", dans lequel elle offre une large place aux musiques traditionnelles de son pays. Rina Kanehara reçoit l'un des prestigieux prix de Lausanne future Ă©toile ?Devenir danseuse professionnelle, Ă©toile. C'est le rĂȘve de toutes les petites filles qui pratiquent les danses classique ou contemporaine. Ă 17 ans, Rina Kanehara s'en approche, en se voyant dĂ©cerner un des prix du prestigieux Concours de Diaz Morales dans la nouvelle vague de la vidĂ©o contemporaineLe Fresnoy, Studio national d'art contemporain Ă Tourcoing, propose une rĂ©trospective de l'oeuvre du vidĂ©aste Sebastian Diaz Morales, au travers de huit installations."Mimi" "La BohĂšme" de Puccini revisitĂ©e au Grand Théùtre de ProvenceLe Grand Théùtre de Provence propose de redĂ©couvrir l'esprit de l'opĂ©ra "La BohĂšme" de Puccini, dans un spectacle musical qui en revendique l'Ă©vocation, sans tomber dans l'adaptation. "Mimi" est une oeuvre moderne, contemporaine, sur ce thĂšme universel de l' premiĂšre biennale d'art dans le bidonville de Dharavi Ă BombayLe bidonville de Bombay, rendu cĂ©lĂšbre par le film "Slumdog Millionaire", organise sa premiĂšre biennale avec la volontĂ© de promouvoir la santĂ© au travers de l'art. Pendant trois semaines, les habitants de Dharavi, l'un des plus grands bidonvilles d'Asie situĂ© au coeur de la capitale Ă©conomique de l'Inde, exposent leurs oeuvres. "Les amoureux de Peynet", hommage Ă un certain romantisme Ă ParisLes Amoureux de Peynet symbolisent l'avĂšnement de la Saint-Valentin comme fĂȘte du romantisme, en connaissant un succĂšs Ă©norme dans les annĂ©es 60 et 70. Aujourd'hui encore leurs silhouettes nous sont familiĂšres. Une galerie Ă Paris propose une exposition qui leur est Donetsk, pendant la guerre, le spectacle continue Ă l'OpĂ©raLa vie tente de continuer bon grĂ© mal grĂ© Ă Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine. MalgrĂ© les circonstances, l'OpĂ©ra de la ville n'a pas complĂštement cessĂ© de proposer des reprĂ©sentations, comme ce samedi, Ă la veille du Bruni Tedeschi au théùtre dans une piĂšce de FassbinderL'actrice et rĂ©alisatrice Valeria Bruni Tedeschi revient au théùtre dans "Les larmes amĂšres de Petra von Kant" de Fassbinder, mis en scĂšne par Thierry de Peretti au Théùtre de l'Ćuvre, oĂč elle se rĂ©jouit de pouvoir "tomber le masque"."Sans rancune", le vaudeville Ă la sauce Daniel RussoLe Théùtre du Palais-Royal affiche "Sans Rancune", une piĂšce de boulevard de Sam Bobrick et Ron Clark, mise en scĂšne par SĂ©bastien Azzopardi. Daniel Russo y tient le rĂŽle principal aux cĂŽtĂ©s de Anne Jacquemin, Xavier Letourneur et David Talbot. La piĂšce raconte l'histoire d'un milliardaire quittĂ© par sa femme qui a trouvĂ© l'amour auprĂšs d'un serveur. Un vaudeville qui se veut Ă©chevelĂ©. La 8e Ă©dition dâArt-Up a tenu ses promessesPlus de visiteurs-acheteurs sont venus Ă ce grand supermarchĂ© hivernal de lâart contemporain. On estime Ă 25% lâaugmentation du montant des transactions. 104 galeristes français et 27 Ă©trangers dont 18 belges se sont partagĂ©s les mÂČ dâ architectes au service de la mode Ă la villa Noailles Ă HyĂšresPour son 30e anniversaire, la Villa Noailles met la mode Ă lâhonneur avec "Archimode. 6 architectures pour la mode". L'exposition explore les analogies entre le travail de crĂ©ateurs de mode et celui des architectes au travers de six projets Chanel, Prada, Isabel Marant, Kris Van Assche, Damir Doma et Français qui veulent réécrire "La Marseillaise" aprĂšs CharlieUne pĂ©tition, des pages sur les rĂ©seaux sociaux, des articles dans la presse, le dĂ©sir de nombreux citoyens de modifier les paroles de la Marseillaise ne date pas d'hier. Pourtant les Ă©vĂ©nement de janvier dernier ont ravivĂ© le sentiment de beaucoup qu'il ne faut pas rĂ©pondre Ă la violence par des paroles porteuses elles-mĂȘmes de division alors que le but d'un hymne est justement d' les musĂ©es bannissent les perches Ă selfieLes musĂ©es amĂ©ricains sont en train d'interdire les perches Ă selfies, craignant pour la tranquillitĂ© de leur public et pour l'intĂ©gritĂ© de leurs Ćuvres, rapporte la presse amĂ©ricaine. GĂ©rald Dahan "Les politiques ont tellement de dĂ©fauts quâils en deviennent attachants"Lâhumoriste aux 500 canulars est au théùtre Montparnasse jusquâau 15 mars. Il y reprend certains de ses appels et laisse le public libre de choisir des chansons et les imitations qui vont avec. Il Ă©tait lâinvitĂ© des "Cinq derniĂšres minutes" du Journal de 13 heures de France 2Jean et Charles d'OrlĂ©ans, pĂšre et aĂŻeul de François 1er, rĂ©inhumĂ©s Ă AngoulĂȘmeUne cĂ©rĂ©monie de rĂ©inhumation a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 fĂ©vrier 2015 en la cathĂ©drale d'AngoulĂȘme. Les ossements de Jean et de Charles d'OrlĂ©ans ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s au pied d'un pilier de l'Ă©difice. DĂ©couverts en 2011, ils avaient Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Ă©tant ceux du pĂšre et du grand pĂšre du roi François musĂ©e du parfum Fragonard un ancien manĂšge vĂ©locipĂ©dique pour Ă©crinA deux pas de lâOpĂ©ra Garnier, dans un lieu insolite qui fut au XIXe siĂšcle lâEden Théùtre, puis un manĂšge vĂ©locipĂ©dique, s'installe un musĂ©e du parfum. Visite du chantier avec le parfumeur Fragonard qui a conservĂ© au lieu sa modernitĂ© industrielle du XIXe siĂšcle en attendant d'humer, dĂšs l'Ă©tĂ© prochain, ans d'histoire du parfum."La maison dâĂ cĂŽtĂ©", un thriller Ă©motionnel qui vire de la comĂ©die au drameCréée en 2011 Ă Broadway, cette piĂšce de Sharr White Ă©voque la dĂ©rive dâune femme brillante qui peu Ă peu perd ses repĂšres Ă cause de troubles mentaux. Lâamour de son mari lâaidera Ă reprendre pied. L'art vestimentaire des rois de la dĂ©barque au Palais de TokyoLes rois de la sont venus du Congo pour rendre hommage Ă Yohji Yamamoto et Jean-Charles de Castelbajac, dieux de la mode auxquels ils vouent un culte absolu. Les membres du mouvement nĂ© dans les annĂ©es 60 Ă Brazzaville, qui Ă©rigent le vĂȘtement au rang d'Ćuvre, ont investi le Palais de Tokyo, le temps d'un dĂ©filĂ©, dans le cadre de lâexposition Le Bord Des Mondes. A dĂ©couvrir jusqu'au 17 maiGustav Klimt et la SĂ©cession viennoise Ă la PinacothĂšqueAutour de Gustav Klimt, une de ses principales figures, la PinacothĂšque de Paris prĂ©sente la SĂ©cession viennoise, courant autrichien de l'Art nouveau qui s'est dĂ©veloppĂ© au tournant du XXe siĂšcle en rĂ©action Ă l'art acadĂ©mique avec l'objectif de crĂ©er un art total. Au cĆur de l'exposition, une copie de sa "Frise Beethoven" et une de ses peintures les plus cĂ©lĂšbres, "Judith".Takis, un artiste magnĂ©tique au Palais de TokyoIl affole les boussoles, fait jouer de la musique par des aiguilles et flotter des cĂŽnes mĂ©talliques Ă quelques centimĂštres d'une toile le Palais de Tokyo consacre une spectaculaire rĂ©trospective Ă Takis, 90 ans, le grand magnĂ©tiseur. L'exposition "Champs magnĂ©tiques" est Ă dĂ©couvrir du 18 fĂ©vrier au 17 mai 2015. La course aux paradis perdus Ă lâopen des artistes de MonacoLa galerie l'EntrepĂŽt de Monaco accueille jusqu'au 10 mars 2015 la cinquiĂšme Ă©dition du concours des artistes de Monaco. Venus du monde entier, ils Ă©taient 121 sur la ligne de dĂ©part. Peintres, sculpteurs, photographes ou encore performers, ils ont tous produit une Ćuvre originale sur le thĂšme Ă©vocateur des paradis perdus sĂ©lectionnĂ©e par un jury de professionnels et par les internautes.>9yVtQg.