LacanmĂȘme. Philippe Sollers avec Jacques Lacan, Paris, 1975. La premiĂšre fois que j’ai vu Lacan, c’était en 1965. Je venais de publier un livre qui s’appelle Drame et j’étais allĂ© Ă©couter par curiositĂ© son sĂ©minaire. Il m’avait fait signe, on a dĂ©jeunĂ© ensemble, et il Ă©tait persuadĂ© que j’étais au courant de ce qu’il

ï»żJacques Lacan Ă  la fac de droit "Faire entendre quelque chose." VoilĂ  comment Jacques Lacan , cigare torsadĂ© Ă  la bouche et malice dans les yeux, a orientĂ© toute son Ɠuvre. "Faire entendre" , parce que son enseignement a Ă©tĂ© essentiellement oral . Un enseignement qu'une gĂ©nĂ©ration d'intellecutels de tous horizons a tentĂ© de suivre, Maurice Merleau-Ponty, Dali, Gilles Deleuze , Françoise Giroud, BenoĂźt Jacquot, ou encore Louis Althusser qui l'invite Ă  l'École Normale SupĂ©rieure. Un enseignement oral donc, fait de silences, d'humour, de brusques haussements de voix, de surprises, de gĂ©nie diront certains, mais aussi d'incomprĂ©hensions et de malentendus ... "Faire entendre" aussi que nous sommes d'abord desĂȘtres parlants dont "l'inconscient est structurĂ© comme un langage " , dira-t-il. Et c'estle discours qui sous-tend notre parole que l'analyste se doit de faire entendre Ă  son patient, le discours de son dĂ©sir. En mettant ainsi l'accent toute sa vie sur la fonction dulangage et de la parole , c'est quelque chose de lavĂ©ritĂ© du sujet qu'il cherchait Ă  faire entendre. Une vĂ©ritĂ© du sujet dont il a thĂ©orisĂ© trois ordres imaginaire , symbolique et rĂ©el . Un rĂ©el dont il dira que c'est prĂ©cisĂ©ment l'impossible Ă  dire . Ce point oĂč le langage s'Ă©puise . Jacques Lacan est mort le 9 septembre 1981 , il avait 80 ans, des problĂšmes neurologiques l'empĂȘchaient alors de parler. Il s'en est allĂ© vers ce rĂ©el donc, cet impossible Ă  dire , comme si son corps, en l'amputant de la parole, en avait compris, lui, quelque chose. Notre psychanalyste Lilia MahjoubLilia Mahjoub est psychanalyste , membre de l'École de la Cause Freudienne et de l'Association Mondiale de Psychanalyse . Sur le divan Roland CastroRoland Castro est architecte mais aussi militant politique. En 1971, il dĂ©bute une psychanalyse avec Jacques Lacan et nous confie aujourd'hui son expĂ©rience. Les liensRadio Lacan École de la cause freudienne Le sĂ©minaire de Lacan
voirĂ©galement – Robert Maggiori, Lacan – le SĂ©minaire, Livre VI – LibĂ©ration 27 juin 2013, [mis en ligne le 28 juin 2013] – tout Lacan sur internet. Notez qu’outre la prĂ©sente Ă©dition, les amateurs de l’Ɠuvre orale de Lacan peuvent consulter, en accĂšs libre, sur le site Gaogoa les diffĂ©rentes versions des vingt-cinq volumes du SĂ©minaire, accompagnĂ©s de
Loin donc que la folie soit le fait contingent des fragilitĂ©s de son organisme, elle est la virtualitĂ© permanente d’une faille ouverte dans son essence. Loin qu’elle soit pour la libertĂ© une insulte», elle est sa plus fidĂšle compagne, elle suit son mouvement comme une ombre. Et l’ĂȘtre de l’homme, non seulement ne peut ĂȘtre compris sans la folie, mais il ne serait pas l’ĂȘtre de l’homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa libertĂ©. Et pour rompre ce propos sĂ©vĂšre par l’humour de notre jeunesse, il est bien vrai que, comme nous l’avions Ă©crit en une formule lapidaire au mur de notre salle de garde “Ne devient pas fou qui veut.” » Jacques Lacan, Propos sur la causalitĂ© psychique» 1946. source
Cen’est pas que tout le monde ne soit averti de ce nouveau qui court les rues —, mais il ne rĂ©veille personne, pour la raison que ce nouveau est transcendant : le mot est Ă  prendre du mĂȘme signe qu’il constitue dans la thĂ©orie des nombres, soit mathĂ©matiquement. D’oĂč ce n’est pas pour rien qu’il se supporte du nom de trans-fert. le 13 juin 2013 Indisponible en librairie car Ă©puisĂ©, Ne devient pas fou qui veut. Clinique psychanalytique des psychoses, d’HervĂ© Castanet, est dĂ©sormais disponible au format pdf, Ă  lire sur vos Ă©crans d’ordinateur et tablette. Le format numĂ©rique est disponible au prix de 8€ sur demande par e-mail cliquer ici. Jacques Lacan, en 1955-1956, dĂ©finit la psychose comme une modalitĂ© de dire non Ă  la castration – c’est la Verwerfung forclusion du signifiant du Nom-du-PĂšre dans l’Autre du langage. S’en dĂ©duit une clinique discontinuiste les concepts structuraux – prĂ©sence ou absence du Nom-du-PĂšre – permettent d’élaborer des classes et de rĂ©pondre dans le registre du certain. La fin de son enseignement annĂ©es 1970-1980 ouvre une autre perspective Si l’Autre existe, on peut trancher par oui ou non quand l’Autre n’existe pas, on n’est pas simplement dans le oui-ou-non, mais dans le plus-ou-moins » Miller, 1998. Cette clinique nouvelle de l’à-peu-prĂšs, de l’approximation, est continuiste. Elle n’exclut ni la rigueur ni la postulation du mathĂšme. La psychose y devient un concept Ă©tendu, nullement Ă©puisĂ© par les seules formes des psychoses psychiatrisĂ©es. Il y a des psychotiques sans phĂ©nomĂšnes Ă©lĂ©mentaires, sans troubles du langage, sans dĂ©lire, sans errance, etc. Ils relĂšvent de la psychose ordinaire. Quelle clinique pour ces patients ? Quelle place pour le psychanalyste ? Ce court essai rassemble deux sĂ©ries de cas. Dans la premiĂšre, des psychotiques s’adressent Ă  un analyste – au cabinet pour certains, dans le cadre hospitalier d’une prĂ©sentation de malades pour d’autres. Quels bricolages » vont-ils trouver – ou ne pas trouver – grĂące au dispositif analytique ? Dans la seconde, trois cas de psychoses extraordinaires Rousseau, D. P. Schreber, A. Artaud trouvent leur issue dans un passage Ă  l’écriture. Chaque cas dĂ©montrera qu’effectivement, ne devient pas fou qui veut » J. Lacan, 1946 ! 4e de couverture Ne devient pas fou qui veut. Clinique psychanalytique des psychoses, HervĂ© Castanet. Editions Lussaud, coll. L’impensĂ© contemporain, 126 p., 2013 2e Ă©dition revue et corrigĂ©e. Consulter nos RepĂšres bibliographiques sur la psychose. Lire la prĂ©sentation de cas extraits du livre sur le Blog SC Luc. Le brouillard », Alphonse. Une vie de calculs . CatĂ©gories Parutions notresalle de garde : “Ne devient pas fou qui veut”. Mais c’est aussi que n’atteint pas qui veut, les risques qui enveloppent la folie », E., p. 176. 6. Cf. Jean Rigoli, Lire le dĂ©lire , Paris, Fayard, 2001. analysant le discours contemporain de la libertĂ© comme typiquement dĂ©lirant, tantĂŽt dĂ©clarant que le fou c’est l’homme libre (en ceci qu’il est affranchi de la demande Enceinte AnnĂ©es 1970. Soudain, les femmes revendiquaient autre chose qu'ĂȘtre mĂšre ... Les femmes devenaient des ĂȘtres de dĂ©sir . Au mĂȘme titre que les hommes. Des ĂȘtres de dĂ©sir Freud avait parlĂ© de ce "continent noir". Lacan dira que la Femme n'existe pas , au sens d'une catĂ©gorie. "Un enfant si je veux, quand je veux" . Et c'est tout Ă  coup le dĂ©sir d'enfant qui se repositionnait. Plus du tout au niveau de la norme, mais cette fois au niveau de l'inconscient et de l'histoire de chacune. Car faire un enfant, ça engage bien sĂ»r notre corps , mais pas seulement. Alors quand ça rĂ©siste, quand ça ne marche pas, c'est bien ce corps que l'on interroge, et la mĂ©decine qui rĂ©pond. Mais quand aucune cause organique n'explique la stĂ©rilitĂ© , certains en appellent Ă  la psychanalyse . Alors pourquoi le dĂ©sir d'enfant peut-il devenir problĂ©matique ? Qu'est-ce qu'une femme ou un homme attend d'un enfant ? Et quelles sont les coordonnĂ©es inconscientes de ce dĂ©sir ? Et que rĂ©pond Ă  ça, la psychanalyse ? Notre psychanalyste Colette Chouraqui-SepelColette Chouraqui-Sepel estpsychiatre etpsychanalyste . Sur le divan GĂ©rard GarousteGĂ©rard Garouste est artiste peintre et sculpteur . Suite Ă  des Ă©pisodes de dĂ©mence il a fait 20 ans d'analyse et de suivi psychiatrique . Il nous raconte son entrĂ©e dans ce qu'il appelle lui-mĂȘme la folie . Moi, le premier dĂ©lire que j'ai eu, c'est quand ma femme s'est retrouvĂ©e enceinte. Je n'assumais pas d'ĂȘtre un pĂšre de famille. Donc Ă  cette responsabilitĂ© de pĂšre de famille, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© la fuite dans le dĂ©lire. Voici la version longue de son entretien avec nous Sur le divan GĂ©rard Garouste 13 min France Inter Les libres associations Les libres associations - Le dĂ©sir d'enfant 2 min France Inter Jean-Luc GODARD, Une femme est une femme , 1961 Hannah ARENDT, Condition de l'homme moderne , 1958 Claude François, prĂ©sentation de DaniĂšle Gilbert, archive 23 avril 1977 Monique BYDLOWSKI, La dette de vie , 1997 Brigitte, Je veux un enfant , 2011__ Sigmund FREUD,La fĂ©minitĂ© , 1936 Extrait de L'histoire en direct , "24 fĂ©vrier 1982, la naissance d'Amandine", 1992 Nancy HUSTON, DĂ©sirs et rĂ©alitĂ©s , 2001 Lucien NEUWIRTH, extrait de L'histoire en direct , "Novembre 1974, l'avortement en question", 1988 Donald WINICOTT, Le bĂ©bĂ© et sa mĂšre , "Le dĂ©but de l'individu", 1966 Didier SUPER,Les enfants faut les brĂ»ler , 2008 Sigmund FREUD, Psychanalyse et thĂ©orie de la libido , 1923 EvĂ©nements liĂ©s"En chemin" exposition de GĂ©rard Garouste, "l'intranquille", Ă  la Fondation Maeght, Ă  Saint-Paul de Vence Alpes-Maritimes Les liensHymne du MLF
Ellele fait que contrainte et forcée. Elle n'aime pas les hommes comme elle dit, elle aime la sexualité adolescente, c'est-à-dire les rencontres comme ça, le flirt, mais pas plus. En fin, ça lui pose un certain nombre de problÚmes vu qu'un des hommes avec qui elle a vécu et qu'elle aimait en a eu marre et l'a plaquée.
AprĂšs La fonction maternelle », La relation mĂšre enfant ou relation d’objet », La relation mĂšre enfant
 Retour Ă  Freud », Les apports de Jacques Lacan » est la quatriĂšme partie de La mĂšre suffisamment bonne
 » premiĂšre confĂ©rence du cycle La mĂšre suffisamment bonne
 Mais pas trop ?! » qui comprend aussi La relation mĂšre fille, un ravage ? » et MĂšre fils, une relation impensable ». AprĂšs avoir dĂ©fini la fonction maternelle, dĂ©crit la position centrale oĂč l’ont placĂ©e les post-freudiens MĂ©lanie Klein, Donald Winnicott, John Bowlby
, fait notre Retour Ă  Freud » pour revenir aux structures du dĂ©veloppement psychique, nous abordons ici notre Psychanalyse Freudienne » avec les apports de Jacques Lacan et notamment du tout dernier Lacan » la clinique continuiste, la clinique BorromĂ©enne, la fonction paternelle et le complexe d’ƒdipe , de la cĂ©lĂšbre Forclusion du Nom du PĂšre » aux Signifiants MaĂźtres, du rĂŽle du langage entre trauma et jouissance
 Bigre ! Jacques Lacan Le DSM IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – 1994 et le DSM V 2013 abandonnent les structures psychiatriques classiques, freudiennes, Psychose Perversion NĂ©vrose au profit d’intensitĂ© des troubles du comportement
 Privant ainsi une comprĂ©hension des soubassements inconscients des troubles observĂ©s Comment faire avec l’incomplĂ©tude, la dĂ©fusion mĂšre enfant
 ce qui manquera toujours ?
 Pas sĂ»r que cela soit un progrĂšs
 Nom d’un chien ! Pourtant dĂšs 1975, Jacques Lacan prĂŽnait, lui aussi, une clinique continuiste qui rendait plus floues les frontiĂšres de ces trois grandes catĂ©gories. A sa suite, Jacques-Alain Miller gendre de Lacan, responsable des transcriptions et publications des sĂ©minaires inventera mĂȘme le concept de Psychose Ordinaire pour qualifier essentiellement les catĂ©gories Borderlines » ou États Limites » que la psychanalyse lacanienne ne parvenait Ă  s’approprier. Pourtant Lacan comme Miller n’abandonnent pas les trois grandes structures
 mais ils permettent d’y ajouter des nuances, des interactions plus fortes
 je le vois comme une multitude de structures qui traversent la Psychose, la Perversion puis la NĂ©vrose
 Ainsi la Psychose Ordinaire
 Ainsi ma » sic ! structure Abandonnique que je place au dĂ©but de la structure nĂ©vrotique un trauma qui bloque » dĂšs le dĂ©but le complexe d’ƒdipe et empĂȘche l’enfant de renoncer » Ă  la passion pour sa mĂšre »  Pour l’Autre
 Dame !, assez proche de la Perversion
 Mazette ! C’est vrai qu’avec sa clinique BorromĂ©enne nƓud borromĂ©en qui noue RĂ©el, Symbolique et Imaginaire le Tout dernier Lacan » s’écarte de la psychanalyse freudienne et du complexe d’ƒdipe
 Mais lĂ  encore je ne le vois pas comme une annulation mais comme un ajout
 Une autre façon de voir qui enrichit la clinique classique
 Qui permet de Savoir y faire autrement
 Morbleu ! La Psychanalyse Freudienne contrairement aux post-freudiens donne une place centrale Ă  la fonction paternelle dans le dĂ©veloppement psychique des ĂȘtres humains, et notamment dans le complexe d’ƒdipe. Jacques Lacan la reprendra en la nommant Nom du PĂšre, il travaillera ce concept toute sa vie. A l’heure du Symbolique triomphant Linconscient est structurĂ© comme un langage », avec la Forclusion du Nom du PĂšre » forclusion = hors dĂ©lai donc ne pouvant s’inscrire, la fonction paternelle la loi qui sĂ©pare la mĂšre de l’enfant ! est garante du passage de la structure psychotique SchizophrĂ©nie, ParanoĂŻa, MĂ©lancolie
 Ă  la structure nĂ©vrosĂ©e Obsessionnelle ou HystĂ©rique c’est Ă  dire garante de l’entrĂ©e dans l’ƒdipe
 N’est pas fou qui veut ! ». Mais ce Nom du PĂšre va se diluer est-ce l’époque la fin du patriarcat ? avec ce sĂ©minaire qu’il ne fera jamais Les noms du PĂšre », puis avec les Signifiants MaĂźtres
 OĂč ce n’est pas la fonction de tiers et de porteur de la loi qui est remise en question, mais plus simplement le rĂŽle du pĂšre
 Pauvres hommes !! Ainsi le rĂŽle du PĂšre s’amenuise au grand dam des lacaniens nostalgiques du Nom du PĂšre triomphant et autres tenant d’une nĂ©cessaire autoritĂ© comme si ni les guerres du XXĂšme siĂšcle, ni les conflits actuels au Moyen Orient patries du pĂšre tout puissant n’existaient
 Peste ! et le complexe d’ƒdipe se transforme Jacques-Alain Miller ne voit plus l’enfant entre la mĂšre et le pĂšre, mais l’enfant entre la mĂšre et la femme
 Exit l’indispensable patriarcat
 Vive la femme libĂ©rĂ©e 
 Diantre ! Avec l’affaiblissement du PĂšre, c’est tout le Symbolique pouvoir et raison des mots ! qui dĂ©gringole au profit de l’Imaginaire et surtout du RĂ©el
 On dĂ©lire tous ! ». Si le Langage devient, en premier lieu et Ă  la place du pĂšre, porteur de la loi Ă  la diffĂ©rence de la Lalangue » babillage du nourrisson qui est pure jouissance, ce n’est pas pour le sens des mots sens et raison » qui donnent le refoulement originaire, la naissance de l’inconscient freudien
 Non je n’ai jamais voulu dĂ©vorer ma mĂšre
 Doux JĂ©sus ! mais bien pour sa structure, ses rĂšgles
 FrontiĂšres, bordures, nouages entre Symbolique et RĂ©el Quelle signification a la lettre A
 Aucune !
 Mais je vous Ă©gare
 Fichtre ! Un dernier mot sur le RĂ©el du Langage. Le RĂ©el est ce qui Ă©chappe au Symbolique ce qui est sans mot
 Le RĂ©el est donc, par essence, traumatique. Les traumas produisent des symptĂŽmes, que nous pouvons dĂ©finir en psychanalyse par leurs rĂ©pĂ©titions Tout ce qui se rĂ©pĂšte, en bien ou en mal » est symptĂŽme. Et d’oĂč vient cette compulsion de rĂ©pĂ©tition » Freud ? Nous rĂ©pĂ©tons inlassablement nos traumas car il nous font vibrer plaisirs ou douleurs
 Ils ne nous laissent pas indiffĂ©rents. Jacques Lacan appelle cela la Jouissance
 Nous rĂ©pĂ©tons nos symptĂŽmes car ils nous font jouir
 Damned ! Et qu’est-ce que nous rĂ©pĂ©tons le plus sinon le fait de parler ? Les psychanalystes lacaniens et Jacques Lacan lui mĂȘme, CrĂ©nom de nom ! ont la fĂącheuse tendance Ă  embrouiller encore plus l’indĂ©brouillable
 Prise de tĂȘte tenace dans un discours hermĂ©tique pour ne pas dire abscons
 Vous m’en voyez dĂ©solé  Diable ! Mais dĂšs la prochaine partie de cette confĂ©rence La mĂšre suffisamment bonne
 » qui s’éternise, nous aborderons le transgĂ©nĂ©rationnel
 Peut ĂȘtre pas aussi primesautier mais sans doute plus clair
 Je l’espĂšre
 Sapristi ! Des vidĂ©os prises sur le vif des ateliers et confĂ©rences sont disponibles sur la chaĂźne Jean Godebski – You Tube
Roxane elle, est follement Ă©prise de Christian de Neuvillette, nouvellement intĂ©grĂ© chez les Cadets. Elle lui demande de tout faire pour protĂ©ger l’élu de son cƓur, plongeant ainsi Cyrano dans un effroyable dilemme « Chanter, rĂȘver, rire, passer, ĂȘtre seul, ĂȘtre libre, avoir l’oeil qui regarde bien, la voix qui vibre. Mettre, quand il vous plait, son feutre de travers. Pour
N’est pas fou qui veut s’intĂ©resse Ă  la psychanalyse, et Ă  toutes les questions autour de cette pratique. Comment cette science arrive-t-elle Ă  dĂ©nouer et rĂ©soudre nos souffrances, sans ordonnance ni mĂ©dicament ? La psychanalyse prĂ©tend-elle guĂ©rir ? Sommes-nous malades d’aller chez le psy ?Chaque semaine, un psychanalyste vient prĂ©senter et expliquer l’histoire d’un symptĂŽme contemporain Ă  travers les anecdotes singuliĂšres de patients. OphĂ©lie Vivier fait aussi appel Ă  une personnalitĂ© et Ă  son expĂ©rience de la psychanalyse, comme Marie Desplechin, Denis PodalydĂšs, Jean Marie Bigard ou encore Pierre Moscovici.
Lesecret de cet existentialisme, c’est qu’il est une version du vitalisme. C’est clair que chez Sartre cette prĂ©sence palpite, c’est une chair qui sue, qui palpite, qui crache, qui pisse, qui chie – inspire tout une littĂ©rature naturaliste. Rien Ă  voir avec l’existentialisme de Lacan, qui lui est un logicisme.
Dix ans aprĂšs les premiĂšres rencontres et la crĂ©ation du groupe d’entraide et de soutien psy de la Montagne Limousine
 Au regard du contexte socio-politique modelant actuellement l’offre de soin psy, les institutions, et leurs abords
 Au fil des rencontres avec des personnes et collectifs souhaitant trouver leur maniĂšre propre de faire soutien auprĂšs de personnes concernĂ©es
 Nous avions trĂšs envie de proposer Ă  nouveau des journĂ©es de travail et d’échange pour mettre nos questionnements et les possibles en partage. Les 14, 15 et 16 octobre prochains, nous co-organisons trois jours de rencontres autour des souffrances psychiques sur le Plateau de Millevaches. Et nous serions de vous y voir! Ces rencontres seront l’occasion d’explorer des problĂ©matiques, de les nourrir de questionnements habitĂ©s, d’expĂ©riences diverses et complexes, dans l’intention de produire des dĂ©placements de points de vue, d’enrichir nos pensĂ©es et nos pratiques. Il y aura diffĂ©rentes formes d’exploration, en plĂ©niĂšre et en petits groupes, avec de la pratique, de la thĂ©orie, de la poĂ©sie, en s’appuyant sur des concepts et des rĂ©cits d’expĂ©riences, avec toujours en toile de fond l’attention Ă  ne pas rejouer les hiĂ©rarchies liĂ©es aux savoirs ou aux statuts. Nous voulons donner la part belle aux temps informels entre des temps plus formels pour que les personnes se rencontrent et non simplement les points de vue. Le programme n’est pas encore tout Ă  fait dĂ©fini, mais le dĂ©frichage de tout ce qui nous ferait vibrer d’explorer ensemble nous a dĂ©jĂ  fait rĂȘver et d’y ĂȘtre! Le premier jour, le vendredi 14/10, sera consacrĂ© aux collectifs d’entraide, de soutien et d’auto-support pour nous rencontrer, Ă©changer sur nos pratiques, nos questionnements, nos diffĂ©rentes stratĂ©gies et approches, et tenter un dĂ©but de mise en rĂ©seau et c’est Ă  ce titre que nous vous invitons. Le samedi et le dimanche seront ouverts. Si vous avez connaissance d’autres collectifs ayant amorcĂ© rĂ©flexions et pratiques autour du soutien psy, invitez-les Ă  nous contacter par mail Ă  l’adresse ci-dessous. RĂ©servez les dates dĂšs Ă  prĂ©sent! Au plaisir de vous y rencontrer, voir, revoir
! Nous reviendrons vers vous prochainement pour clarifier les conditions d’accueil et d’hĂ©bergement. Pour nous informer de votre venue, Ă©crivez-nous Ă  l’adresse suivante 3joursautour Prochaines infos sur Le groupe psypsy Montagne Limousine, et les ateliers soinsoin ZAD NDDL. 3-jours-autour-lettre-dintention-PJ
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Cest la lever, cette option, que Lacan qualifie de choix fou, choix dont il a voulu Ă©clairer les coordonnĂ©es en instaurant la procĂ©dure de la passe. Toujours dans son discours Ă  l’EFP, Lacan remarque que de la mĂȘme façon qu’une porte est ouverte ou fermĂ©e, on est soit dans la voie psychanalysante, soit dans l’acte psychanalytique.
Faut-il avoir l'air fou pour l'ĂȘtre ? Peut-on l'ĂȘtre sans en avoir l'air et peut-on aussi en avoir l'air et ne pas l'ĂȘtre ? Voici quelques remarques et questions issues de ma clinique en institution A partir de situations d'adolescents hospitalisĂ©s, cette question de la psychose et de ce qu'il en serait de la spĂ©cificitĂ© de l'autisme et autres TED ou TSA pose celle de la nĂ©cessitĂ© ou non de soins psychiatriques pour certains. Il/elle n'a rien Ă  faire là», peut-on en effet entendre assez rĂ©guliĂšrement, ce qui reviendrait Ă  penser qu'il n'y aurait pas de soins nĂ©cessaires pour un enfant autiste, par exemple. D'une certaine façon, ceci peut apparaĂźtre rassurant, puisque cette remarque ne s'adresse pas aux seuls diagnostiquĂ©s ainsi, les remettant du mĂȘme coup au mĂȘme banc que les autres! Je crois que ce qu'il m'arrive le plus souvent d'avoir envie de dire, lors des rĂ©unions de service, en me rĂ©fĂ©rent au propos de M. Czermak dans La navigation astronomique c'est on ne peut - tout de mĂȘme - pas leur reprocher leurs symptĂŽmes, pour lesquels ils viennent nous consulter ou sont hospitalisĂ©s». La psychose est toujours sociologiquement incorrecte» dira-t-il aussi. Voici lĂ  posĂ©e une indication, que j'aimerais plus universelle dans son acception, qui peut-ĂȘtre va de soi ici et qui cependant reste si difficile Ă  faire accepter, sinon respecter dans nos institutions. Alors bien sĂ»r, c'est peut-ĂȘtre, particuliĂšrement Ă  l'adolescence que les manifestations symptomatiques sont le plus difficiles Ă  dĂ©brouiller, Ă  dĂ©brouillonner», suscitant facilement du rejet au regard d'un certain non sens... bien loin d'une neutralitĂ© bienveillante. Jouent-ils au fou, le sont-ils vraiment ? Le rejet de toute Ă©tiopathogĂ©nie dans l'autisme, accentuĂ© par cette sĂ©paration psychose infantile/autisme, mais aussi bien dans tout le champ psychiatrique avec les nouvelles classifications qui n'ont plus de visĂ©es psychopathologiques mais simplement Ă©pidĂ©miologiques et pharmacologiques, accentue cette difficultĂ© Ă  considĂ©rer ce qu'il en est du soin, au risque que ça fasse violence, hors sens tout simplement. Cette formule de Lacan Ne devient pas fou qui veut » reste pour moi toujours un repĂšre dans ces questions diagnostiques, formule d’humour» dit-il... et pourtant si sĂ©rieuse Ă  considĂ©rer dans la clinique. Difficile en effet de reconnaĂźtre les modalitĂ©s auxquelles un adolescent a recours pour tenter de mettre en jeu une subjectivitĂ© qui, pourquoi pas, s'est trouvĂ©e chahutĂ©e par le RĂ©el du sexuel de la pubertĂ©. Mon questionnement s'appuie sur la question du transfert et de ses diffĂ©rentes modalitĂ©s, puisque, rappelons-le, la premiĂšre institution est le transfert. Dans la psychose, qu'est-ce qui peut rendre le transfert, en institution et avec des adolescents psychotiques, difficile ? Que faire avec ces adolescents autistes de bon niveau, Asperger ou autres TED qui ne semblent pas aller mal ? Mais qu'est-ce qui rend tout aussi bien difficile l’accueil d'une symptomatologie hystĂ©rique, entendue alors comme une façon de jouer au fou ? Mais tout aussi bien qu'est-ce qui donne Ă  penser une hystĂ©rie par rapport Ă  une psychose Ă  l'adolescence ? Du petit grain de folie Ă  la folie, quels repĂšres Ă  l'adolescence sinon d'abord le transfert. Comment se faire l'interprĂšte et le traducteur dans la psychose, dans l'autisme, mais aussi bien dans certaines hystĂ©ries et auprĂšs de qui ? Du patient lui-mĂȘme tout autant que du soignant en manque de boussole ? Comment se faire l'interprĂšte de leurs symptĂŽmes ? Et pourquoi cela peut-il rater ? Ma proposition pour cette journĂ©e va consister Ă  poser quelques unes des interrogations que la clinique en institution soulĂšve quotidiennement pour moi. Non pour y apporter une rĂ©ponse mais pour partager ici ces difficultĂ©s en vue d'un Ă©change. Je me souviens par exemple de cette indication de Corinne Tyszler Ă  propos des adolescents psychotiques non dĂ©compensĂ©s Ne pas trop les pousser Ă  subjectiver si ils sont psychotiques, au risque sinon de les faire dĂ©lirer» J'interroge aussi la pertinence d'ateliers thĂ©rapeutiques avec les autistes, qui favorisent la production imaginaire par exemple ? Mais aussi je prends appui sur cette remarque de Charles Melman Que faire face Ă  un organisme qui reste dĂ©shabitĂ© ?» Toute approche institutionnelle doit ĂȘtre Ă©ducative, pĂ©dagogique mais aussi thĂ©rapeutique. Et comment donc concilier ces diffĂ©rentes composantes ? MĂ©thodes Ă©ducatives et comportementales qui bien entendu ne sont pas exemptes des questions en institution mais nous savons que toute rĂ©ponse standardisĂ©e, risque de ne pas tenir compte de la particularitĂ© de la structure. L'exclusivitĂ© d'une rĂ©ponse Ă©ducative est contestable. C'est le fait clinique singulier qui doit guider notre pratique. Tyszler indiquait dans son article Autisme pour qui sonne le glas ?» que les problĂšmes posĂ©s par les recommandations sont graves et vont directement influencer la vie de nos services puisque sous le terme TED, se trouvent en fait rĂ©unies des affections variĂ©es, souvent encore mal dĂ©limitĂ©es autisme et psychose infantile en particulier. Faut-il entendre que tout trouble grave du dĂ©veloppement sort dĂ©sormais du suivi habituel des unitĂ©s de pĂ©dopsychiatrie au profit d'une prise en charge exclusivement Ă©ducative et comportementale ?» La dimension institutionnelle doit ĂȘtre entendue dans sa fonction organisatrice du soin. Et c'est cette question que la clinique au quotidien avec des adolescents interroge actuellement. Une nomination» diagnostique a souvent Ă©tĂ© posĂ©e avant mĂȘme que nous les recevions, et nous devons en tenir compte, que le diagnostique s'avĂšre juste ou non d'ailleurs. Ne devient pas fou qui veut» Actuellement comme la cause n'est plus, il semblerait que la formule soit oubliĂ©e. Dans son texte, datĂ© de 1946, Propos sur la causalitĂ© psychique », J. Lacan Ă©crit Loin donc que la folie soit le fait contingent des fragilitĂ©s de son organisme, elle est la virtualitĂ© permanente d’une faille ouverte dans son essence. Loin qu’elle soit pour la libertĂ© une insulte», elle est sa plus fidĂšle compagne, elle suit son mouvement comme une ombre. Et l’ĂȘtre de l’homme, non seulement ne peut ĂȘtre compris sans la folie, mais il ne serait pas l’ĂȘtre de l’homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa libertĂ©. Et pour rompre ce propos sĂ©vĂšre par l’humour de notre jeunesse, il est bien vrai que, comme nous l’avions Ă©crit en une formule lapidaire au mur de notre salle de garde “Ne devient pas fou qui veut.” » Dans son allocution sur les psychoses de l'enfant», Ă  l'occasion de journĂ©es organisĂ©es par Maud Mannoni sur ce thĂšme , l'enfant, la psychose et l'institution» 22/10/67 Lacan regroupe les trois thĂšmes de l'enfant, la psychose et l'institution pour nous dire que nulle part plus qu'en ces trois thĂšmes, soit Ă©voquĂ©e plus constamment la libertĂ©.» et donne les coordonnĂ©es de l'aliĂ©nation du sujet, structurale, du fait mĂȘme de son rapport au langage. Le refus de l'aliĂ©nation fait en effet d'un sujet psychotique le sujet libre par excellence. Ce refus de l'aliĂ©nation est bien sĂ»r diffĂ©rent du refus nĂ©vrotique. Et cependant certaines modalitĂ©s de refus sont difficiles Ă  cerner Ă  cet Ăąge, l'adolescence, dont C. Melman rappelle qu'il est dĂ©ception face Ă  l'ordre symbolique». Cette disposition Ă  la dĂ©ception s'inaugure Ă  cet Ăąge, dans le champ de la nĂ©vrose. Tout autre est le destin du psychotique Ă  l'adolescence. Lacan poursuit Ă  l'intĂ©rieur du collectif, le psychotique essentiellement se prĂ©sente comme le signe, signe en impasse, de ce qui lĂ©gitime la rĂ©fĂ©rence Ă  la libertĂ©.», reprenant lĂ  le propos de Jean Oury dans ces mĂȘmes journĂ©es. Dans son Discours de Rome» en 53, Lacan parle dĂ©jĂ  de la psychose comme de cette libertĂ© nĂ©gative d'une parole qui a renoncĂ© Ă  se faire reconnaĂźtre et la caractĂ©rise par la formation d'un dĂ©lire qui objective le sujet dans un langage sans dialectique. Dans le discours de Lacan aux psychiatres, il nous dit que l'angoisse devant la psychose est liĂ©e au fait que devant un psychotique qui ne demande rien, c'est nous qui demandons» Et ce sont sĂ»rement lĂ  des points importants dans la difficultĂ© Ă  recevoir certains jeunes. À Bonneval donc en 1946, lors de ces journĂ©es consacrĂ©es Ă  la PsychogenĂšse des Psychoses et des NĂ©vroses, s'explicitait un point de discorde entre H. Ey et J. Lacan Ă  propos des rapports entre folie et libertĂ©. La dĂ©sormais cĂ©lĂšbre phrase de Lacan, Ă©tait censĂ©e le cristalliser "L'ĂȘtre de l'homme, non seulement ne peut ĂȘtre compris sans la folie, mais il ne serait pas l'ĂȘtre de l'homme s'il ne portait en lui la folie comme limite de la libertĂ©". Lacan se devait, Ă  ce moment lĂ , de contredire l’organo-dynamisme dont s'Ă©tait fait le promoteur.» À cette question posĂ©e par de ce qu'il en est de la maladie mentale, il affirme lui une causalitĂ© psychique qu’il repĂšre dans la discordance primordiale entre le Moi et l’ĂȘtre », et il s'emploie Ă  dĂ©velopper les effets psychiques du mode imaginaire». La folie y trouve lĂ  sa structure fondamentale » nous dit-il. Le risque de la folie se mesure Ă  l'attrait mĂȘme des identifications oĂč l'homme engage Ă  la fois sa vĂ©ritĂ© et son ĂȘtre.» [...] le premier effet qui apparaisse de l’imago chez l’ĂȘtre humain est un effet d’aliĂ©nation du sujet. C’est dans l’autre que le sujet s’identifie et mĂȘme s'Ă©prouve tout d'abord[...] » Marc Morali dans son article un autisme peut en cacher un autre» rappelle que Lacan lors de ses journĂ©es de Bonneval avait clarifiĂ© la question de la psychogenĂšse le secret de la psychogenĂšse des psychoses, c'est qu'il n'y en a pas». Charles Melman rappelle d'ailleurs que le dĂ©bat entre organogenĂšse et psychogenĂšse est caduc, puisque la vie psychique a sa matĂ©rialitĂ© propre, celle du langage, la motĂ©rialitĂ©.» Cf billet d'actualitĂ© Ă  propos des dĂ©bats sur l'autisme et de la position de notre association 11/03/2014 Marie-Christine Laznik parle d'une psychogenĂšse de l'autisme qui consiste dans le lent travail de destruction des compĂ©tences parentales que cette pathologie produit. La question Ă©tant de savoir si la psychanalyse, dans sa praxis, peut avoir de quoi permettre Ă  un enfant, un bĂ©bĂ© de dĂ©couvrir le plaisir de susciter le plaisir chez l'autre. Les premiers sĂ©minaires de Lacan prĂ©cisent progressivement son approche de la psychose, notamment bien sĂ»r le sĂ©minaire III, Les structures freudiennes des psychoses» , en 1955-1956, complĂ©tĂ© de l'article D’une question prĂ©liminaire Ă  tout traitement possible de la psychose » fin 1957-dĂ©but1958. NĂ©vrose, psychose ou perversion se distinguent par des effets de structure et pour autant bien sĂ»r, Ne devient pas fou qui veut» toujours! Les structures cliniques sont dĂ©terminĂ©es dans leur rapport particulier Ă  la castration, pour le psychotique la forclusion Verwerfung, pour le nĂ©vrosĂ© le refoulement VerdrĂ€ngung et pour la perversion le dĂ©ni Verleugnung . L'articulation des trois catĂ©gories du RĂ©el, de l'Imaginaire et du Symbolique permet d'Ă©clairer et de donner de nouvelles ficelles Ă  la clinique. Dans son premier sĂ©minaire Ă©crits techniques», il indique dĂ©jĂ  comment ce qui n'est pas venu au jour du Symbolique, apparaĂźt dans le RĂ©el.» C'est dans la rĂ©ponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud. L'enfant psychotique est dans un rapport particulier avec le RĂ©el. L'enfant autiste serait aussi confrontĂ© au pur RĂ©el. Pour E-M Golder, Au seuil de la clinique infantile» si tout enfant est pris dans la double partition dĂ»e Ă  la naissance et Ă  sa rencontre avec le fait du langage, l'autiste ne rĂ©pĂšte qu'une seule chose sa confrontation avec la bĂ©ance que celui-ci introduit. L'autiste est confrontĂ© au pur RĂ©el comme trou dans le symbolique.» Comme si l'enfant avait affaire Ă  la faille dans le langage et c'est tout. Un organisme non dĂ©naturĂ© par le langage. Elle Ă©voque la maniĂšre dont la naissance s'est dĂ©roulĂ©e qui aurait empĂȘchĂ© le processus structural propre Ă  ce moment. Elle parle d'un accident de l'encontre, un accident de l'appel et de l'adresse. A un moment oĂč la mĂšre est confrontĂ©e Ă  un enfant RĂ©el, il y a trou dans le symbolique. Cela me rappelle ce jeune homme autiste que je revois Ă  mon cabinet aprĂšs l'avoir suivi plus jeune au CMP ; sa mĂšre se plaint» Il rĂ©pĂšte toujours la mĂȘme chose, c'est pĂ©nible, c'est insupportable» Quand je lui demande de prĂ©ciser ce que son fils rĂ©pĂšte ainsi “Je m'en souviens plus !” E-M Golder sĂ©pare ou distingue le refoulement originaire qui met en place un lieu, dans un nouage RĂ©el/ Symbolique du refoulement primaire qui permet une inscription dans un nouage Imaginaire/ Symbolique. Est-ce offrir lĂ  la possibilitĂ© d'un diagnostic diffĂ©rentiel entre autisme et psychose infantile, entre refoulement originaire et refoulement primaire ? M-C Laznik rappelle dans son article sur l'autisme qu'il n'y a pas d'absence s'il n'y a pas dĂ©jĂ  prĂ©sence» et que concernant l'autisme, la non mise en place du rapport symbolique fondamental est liĂ© Ă  ce dĂ©faut de la prĂ©sence originelle mĂȘme de l'Autre et non au dĂ©faut du temps absence comme dans la clinique d'autres Ă©tats psychotiques.» Si le ratage du processus de subjectivation est diffĂ©rent, comment concilier des soins ? Dans l'autisme c'est le processus d'aliĂ©nation lui-mĂȘme qui rate, dans la psychose, c'est le processus de sĂ©paration qui est en jeu. Y a-t-il inflĂ©chissement de l'autisme vers la psychose infantile ? Doit-on travailler dans ce sens ? C. Melman parle d'une affection prĂ©psychotique. Si la psychose en effet est le rĂ©sultat des dĂ©mĂȘlĂ©s avec le langage, l'autisme infantile est le fait d'avoir Ă©tĂ© dĂ©mĂȘlĂ© du langage» Dans l'autisme, tout se passe comme si l'enfant ne se laissait pas pĂ©nĂ©trer par quelque chose. Ce qui donne un nouage autre. De cet imaginaire dĂ©faillant, se constitue un stock d'expĂ©riences, de donnĂ©es peut-ĂȘtre diffĂ©rent effectivement de ce que l'on rencontre dans la psychose oĂč il s'agit d'un imaginaire sans moi, comme le rappelle M. Czermak. L'autiste n'est pas un enfant d'Ă©ros» disait C. Melman, il n'y a pas eu la possibilitĂ© de cette connivence, de cette Ă©rotisation nĂ©cessaire Ă  l'acquisition du langage», d'oĂč cette difficultĂ© de travail avec eux. Il nous dit combien l'autisme infantile est le domaine oĂč peut se montrer aux plus aveugles le rĂŽle dĂ©terminant de la prise par le langage dans le dĂ©veloppement du bĂ©bĂ©.» Encore justement ne faut-il pas ĂȘtre aveugle pour visionner ces vidĂ©os ! Alors pour ces adolescents au diagnostique flou ? Ces crĂ©atures plus ou moins dociles, mais dĂ©shabitĂ©es ? Si l'autisme reste une maladie de la relation, quels soins ? Puisque nĂ©anmoins ils sont hospitalisĂ©s, au dĂ©cours de difficultĂ©s d'inscription sociale, mais aussi au regard d'une certaine souffrance. Peut-ĂȘtre sans demande particuliĂšre mais avec des symptĂŽmes qu'on ne peut leur reprocher donc et qui ne sont pas simplement des troubles. L'institution a pour fonction de traiter le RĂ©el et de cette libertĂ© paradoxale bien entendu, il ne s'agit pas d'en faire l'Ă©loge ou la promotion mais bien de voir comment une armature symbolique peut ou non faire supplĂ©ance pour un sujet. Voici plusieurs petites vignettes cliniques sur cette question de l'apparente libertĂ© dans la psychose et/ou l'autisme et de ce vers quoi doit tendre notre travail. Reprenons encore Lacan dans la conclusion de son allocution sur les psychoses de l'enfant» Quelle joie trouvons-nous dans ce qui fait notre travail ?» Un psychotique doit-il participer aux tĂąches mĂ©nagĂšres ? Et un autiste alors ? Quelles seraient les recommandations de bonnes pratiques en institution hospitaliĂšre ? Alors doivent-ils tous participer de la mĂȘme façon Ă  la vie du service ? Oui bien sĂ»r, aussi bien que Non et dans quelle mesure le coup de balai souhaitĂ© par le soignant risque-t-il de faire mal ? Coup de balai... non pas sur les soldes ou sur une liquidation quelconque, sinon symbolique avec le risque de recevoir un coup avec le balai. Alors bien sĂ»r cette Ă©quitĂ© des tĂąches, ce souhait d'un fonctionnement qui serait le mĂȘme pour tous semble ĂȘtre une boussole pour les soignants plus aisĂ©e que celle qui consiste Ă  repĂ©rer pour chacun des patients ce qu'il peut ou ne peut pas, tenant compte de sa pathologie. C'est le cas pour cette patiente psychotique qui ne peut que donner un coup de balai, ne peut pas passer le balai. IncomprĂ©hension de l'Ă©quipe, risque d'une certaine maltraitance Ă  vouloir insister, on lui en fait donc le reproche Elle ne peut pas faire que ce qu'elle veut». Autre interrogation, ceux qui sont lĂ  pour rien». C'est lĂ  le reproche qu'on leur fait. V. 13 ans. Naissance dans le sud, dĂ©mĂ©nagement Ă  6 ans pour le travail du pĂšre, sa mĂšre travaille aussi, deux sƓurs. SĂ©paration des parents il y a un an, un week-end sur deux chez le pĂšre. Mr et Mme viennent ensemble accompagner V Ă  son entrĂ©e dans le service et spontanĂ©ment pensent ĂȘtre reçus ensemble par le mĂ©decin responsable. Lors de notre premiĂšre rencontre, V rĂ©pond volontiers Ă  mes questions mais sans plus, sans rien de plus. Il est hospitalisĂ© depuis quelques jours. Avant je rĂ©pĂ©tais que je voulais mourir, que j'Ă©tais nul. Mais c'est bon lĂ , j'ai arrĂȘtĂ© de rĂ©pĂ©ter. Ça fait longtemps, c'Ă©tait il y a 3 semaines. J'ai rien lĂ . Je veux rentrer chez moi » Je lui demande ce qui se passe - ce qui me manque c'est ma maison et maman.» ⁃ Et vos soeurs ? » ⁃ Non », Le Dr, pour m'embĂȘter, il a dit, je vais l'emmener lĂ -bas. J'ai rien ». Accepte de me dire un peu son histoire, j'ai un petit peu un trouble envahissant du dĂ©veloppement, depuis petit je vais voir des personnes ». Ne peut dire plus, ni les noms ni les qualitĂ©s des professionnels. Ne connait pas les prĂ©noms des autres jeunes hospitalisĂ©s avec lui. Ne sait pas dans quelle Ă©cole sa mĂšre travaille. En difficultĂ© scolaire, trop difficile l'anglais et les maths ». Je lui demande s'il souhaiterait de l'aide, Non ». Au 2Ăšme entretien, Ă  la question de savoir comment il se sent, il me rĂ©pond mal, comme d'habitude». Et ce sera toujours cette mĂȘme rĂ©ponse, Ă  chaque entretien. Je note ici qu'il lui est difficile de repĂ©rer le registre de l'Ă©nonciation de celui de l'Ă©noncĂ©. Il n'entend que l'Ă©noncĂ© qui lui semble du coup tout Ă  fait rĂ©pĂ©titif d'une sĂ©ance Ă  l'autre. Rien ne s'entend de mon Ă©nonciation, juste un Ă©noncĂ©. M-C Laznik rappelait comment cela leur restait inouĂŻ ce que dit Lacan dans l'Ă©tourdit Qui parle s'oublie dans ce qui se dit derriĂšre ce qui s'entend». Il ne semble pas repĂ©rer quelque chose de l'affect dans la voix, qui se rĂ©duit donc pour lui Ă  un Ă©noncĂ© Cf l'interview de M-C L par Paule Cacciali et Josiane Froissart dans un JFP. S. Calmettes parlait de cette question de l'exactitude dans l'autisme, pas de la vĂ©ritĂ©, puisqu'il n'y a pas de possibilitĂ© de sous-entendu, ce qui rend le parler singulier, un parler sans voix, une langue sans perte, une langue exacte mais immobile. Peu prolixe, il s'exprime sur un ton monocorde, sans hĂ©sitation aucune. Il semble en difficultĂ© avec le temps. Il n'exprime ni besoin, ni demande, semble subir la situation d'hospitalisation. A vu sa mĂšre la veille au soir en visite, ne lui a pas demandĂ© de rentrer. Je m'intĂ©resse Ă  ce qu'il a fait dans le service la veille, avec qui il Ă©tait en atelier et lĂ  encore impossible de dire les prĂ©noms des autres jeunes. Je lui fais remarquer et il est d'accord j'ai du mal Ă  retenir les prĂ©noms et les noms». Je lui reparle de l'anglais, de la langue anglaise. Il me dit avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  Londres c'est bon, j'ai tout visitĂ©.» Il me cite alors les marques de voitures qu'il a vues, car c'Ă©tait un dimanche, Ă  Londres des Maserati, des Lamborghini, des Ferrari ». Manifestement un bon souvenir. Pas de problĂšme ici de mĂ©moire pour les marques de voiture y’en a une Ă  la gare, qui fait taxi, si vous voulez.» Spectre autistique ou TED ? DiagnostiquĂ© par le CRA Centre de ressource pour l'autisme Trouble envahissant du dĂ©veloppement non spĂ©cifiĂ© d'intensitĂ© lĂ©gĂšre avec compĂ©tences cognitives normales supĂ©rieures. Le motif de l'hospitalisation est finalement quand mĂȘme celui d'une Ă©valuation diagnostique, au regard de ce qui est considĂ©rĂ© comme soit - un autisme atypique - un syndrome d'Asperger - un TED non spĂ©cifique. C'est finalement la prĂ©sence d'un trouble anxieux associĂ© qui interpelle l'Ă©quipe du CRA, interrogation face Ă  un syndrome dĂ©pressif avec mise en scĂšnes morbides de sa propre mort». Faut-il ou non un traitement pour cet enfant ? Dans le dossier du CRA, il est notĂ© au titre de l'anamnĂšse que les premiĂšres inquiĂ©tudes des parents ont commencĂ© peu avant 2 ans lorsque la famille a dĂ©mĂ©nagĂ© et que la premiĂšre de ses sƓurs est nĂ©e. Je garde en mĂ©moire cette indication de Pierre Delion sur le fait que lorsque les parents signalent une diffĂ©rence inquiĂ©tante dans le dĂ©veloppement de leur enfant, ils ont raison. Bien sĂ»r je retiens cette question de sa difficultĂ© avec les noms. E-M Golder, dans Au seuil de la clinique infantile, Ă©voque au travers d'un cas d'enfant ce qui dit-elle est un signe de la psychose infantile, la difficultĂ© de diffĂ©rencier le patronyme du prĂ©nom». Elle cite M. Czermak dans Patronymies p 143 Le nom n'est pas -comme tel- un rĂ©fĂ©rent, mais ce Ă  partir de quoi il peut y avoir de la rĂ©fĂ©rence» Ici on a l'impression que les prĂ©noms ne sont pas arrimĂ©s Ă  un sujet. Comment ça va ?» Comme d'habitude.» Une certaine forme d'incrĂ©dulitĂ© dans le ton, ma question rĂ©pĂ©tĂ©e ainsi Ă  chaque rencontre... Il ne se sent pas vraiment concernĂ© par ma question. Je suis surprise de le voir les larmes aux yeux. Le mĂ©decin psychiatre lui a parlĂ© de reprendre sa scolaritĂ© Ă  partir de l'hospitalisation, ce qu'il ne veut pas ; Il lui a demandĂ© d'y rĂ©flĂ©chir jusqu'au lendemain ça sert Ă  rien d'y rĂ©flĂ©chir, c'est non. Je ne veux pas. Je lui ai dit. Demain ce sera pareil J'ai besoin de voir ma mĂšre le matin, d'ĂȘtre chez moi.» En mĂȘme temps me redit qu'il ne veut pas reprendre l'Ă©cole, ça sert Ă  rien, c'est fait pour embĂȘter...» ; aucune interrogation possible. Ces larmes sont-elles juste d'Ă©nervement ou de tristesse ? Sa mĂšre est en arrĂȘt de travail depuis son hospitalisation elle ne sait pas quand je sors, donc elle ne peut pas travailler». Difficile pour l'Ă©quipe de travailler avec ce jeune garçon qui ne semble pas souffrir, n'accepte pas son hospitalisation, ne pose pas de problĂšme particulier sinon cette rigiditĂ© et froideur. Que peut-on lui apporter ? D'une certaine façon, c'est un jeune homme sans symptĂŽme, comme un certain nombre d'autres adolescents autistes que nous recevons, avec quelques troubles des conduites et des comportements. François Benrais dans son article un psychanalyste est battu» rappelle que ce qui fait vĂ©ritĂ© pour un sujet, n'est pas vĂ©ritĂ© pour l'institution. Il faut que celle-ci puisse ĂȘtre lue et entendue par l'institution. Or, interroge-t-il aujourd'hui n'est-ce pas la dĂ©textualisation qui renforce une censure», l'activitĂ© d'une institution de soin Ă©tant rabattue effectivement Ă  celle d'un service oĂč priment la question de la gestion des lits et de la file active. Notre travail reste toujours celui d'une lecture des symptĂŽmes cependant et comme il le souligne ce n'est pas en inventant des rĂšgles supposĂ©es adaptĂ©es que pour autant il y aura de l'acte. ...Ça c'est une procĂ©dure de l'action, elle ne permet en rien un acte.» Comment faire avec lui par exemple ? L'institution a pour fonction de traiter le RĂ©el, au travers d'une armature symbolique qui fait supplĂ©ance. Si l'homme reçoit sa dĂ©termination du langage, l'homme en tant qu'il est normal n'est pas libre mais assujetti au symbolique. Et c'est ce travail de nouage qu'il convient de faire. Mais il y rĂ©siste ou n'en veut pas. Bien sĂ»r une part du travail sera dans l'Ă©coute et l'accompagnement des parents, perdus avec ce diagnostic pas clair oĂč se cĂŽtoient tant de termes lĂ©ger mais envahissant, non spĂ©cifiĂ©, normal, supĂ©rieur... Je garde cette indication si prĂ©cieuse du travail de M-C Laznik il faut que je trouve moyen d'ĂȘtre en place de tierce personne au sens oĂč Lacan emploie ce terme dans le sĂ©minaire V pour construire S de A barrĂ©, il faut que j'arrive Ă  donner et mon Ă©merveillement, et ma surprise et mon plaisir»...S de A barrĂ©, donc marquĂ© d'un manque sans quoi il ne peut y avoir de surprise ». B diagnostiquĂ©e autiste de haut niveau 15 ans, me prĂ©cise mon prĂ©nom, c'est l'Ă©criture anglophone», son patronyme est français. HospitalisĂ©e suite Ă  une dispute trĂšs violente avec sa mĂšre. Naissance dans une autre rĂ©gion ma mĂšre dans la mĂȘme maternitĂ© que sa mĂšre. Si ça se trouve j'irai accoucher lĂ -bas moi aussi pour la tradition». SĂ©paration de ses parents quand elle a 2/3 ans. Il est indiquĂ© dans son dossier une acquisition prĂ©coce de la lecture Ă  l'Ăąge de 3 ans. Suivi psychomotricitĂ© j'avais mon Ă©quilibre vraiment nul. Je suis incapable de faire du vĂ©lo, je suis nulle en rollers...». Se met Ă  parler beaucoup de rollers, de la couleur des rollers, du fait que tiens, j'en n'ai pas fait depuis longtemps, en fait je sais pas oĂč ils sont, il faudrait que je les retrouve». AprĂšs vit un an chez mamie avec maman, vers 4/5 ans». Sa mĂšre rencontre un homme. DĂ©mĂ©nagement avec mĂšre et beau-pĂšre, pour mutation professionnelle de celui-ci. PĂšre restĂ© dans la rĂ©gion d'origine. Je lui demande si son pĂšre vit seul non avec une nouvelle compagne, enfin faut que j'arrĂȘte de dire nouvelle, ça fait 6 ans. On s'entend bien, on Ă©coute la mĂȘme musique, Placebo, et...». Me cite pleins de noms d'autres groupes, me parle de musique, de sa chambre, de son MP3... Je reviens avec une nouvelle question au bout d'un moment. Savoir comment ça s'est passĂ© Ă  l'Ă©cole primaire. Suivi psychologue, sans savoir pourquoi je sais pas, je me souviens juste de son nom». AprĂšs suivi CPEA centre psychothĂ©rapeutique enfants ados, suivi 3 œ journĂ©es par semaine, Ă  M pour ĂȘtre prĂ©cise. C'est restĂ© comme ça pendant 2 ans». - Je sais pas ce que j'avais comme problĂšme» - Et maintenant savez-vous ?» - Je serai Asperger» Suivi SESAD au collĂšge, psychologue, psychomotricitĂ© et Ă©ducatrice, puis la famille dĂ©mĂ©nage pour un an dans une autre ville en 4Ăšme. Nouveau dĂ©mĂ©nagement en 3Ăšme en septembre dernier. - Mon dossier MDPH a Ă©tĂ© envoyĂ© quand on est parti de... mais il n'a toujours pas Ă©tĂ© traité». - Vous suivez bien vos affaires!» - Je rĂ©pĂšte ce que ma mĂšre dit. J'aimais bien lĂ -bas, c'Ă©tait bien, moins polluĂ©, la mer plus claire, j'avais pleins d'amis, d'ailleurs mon petit ami actuel est lĂ -bas» - Et en 4Ăšme ? Comment cela s'est-il passĂ© ?» - Rien, enfin 3 hospitalisations pour crise clastique, suite Ă  des disputes avec ma mĂšre». Mais B ne peut rien en dire sinon - j'ai l'impression que je suis incompatible avec ma mĂšre. Moi j'ai pas de compatibilitĂ© d'humeur avec ma mĂšre» - Alors Asperger, asperger, aspergĂ©, vous le prononcez comment » ? - Je suis pas mouillĂ©e, mais j'aime bien l'eau» rigole - Vous en pensez quoi ?» - J'en pense rien, j'ai lu sur ça Je suis nĂ© un jour bleu» de Daniel Tammet, j'ai surtout appris des choses sur la synesthĂ©sie, moi je le suis pas ! Moi je suis nulle en maths, je suis pas synesthĂ©sique ça c'est sĂ»r». Il paraĂźt que si je suis trĂšs bonne en langues, c'est peut-ĂȘtre que je suis Asperger. Je suis archi-bonne». - Vous ne savez pas pourquoi ils ont choisi un prĂ©nom anglophone vos parents ? Ça vous a peut ĂȘtre donnĂ© le goĂ»t des langues, non ?» - Je sais pas». Moi j'adore Ă©crire, j'ai choisi un nom d'auteur Ă  l'anglaise, j'ai remarquĂ© aprĂšs qu'il y avait le dĂ©but de mon nom de famille, faudra que je me fasse Ă©diter, enfin faut dĂ©jĂ  que je finisse une histoire ». - Ca porte sur quoi ?» - Le fantastique, je n'Ă©cris que du fantastique» - Vous m'Ă©cririez quelque chose ?» - J'ai pas de quoi Ă©crire, j'ai juste des vĂȘtements et un doudou» - Vous avez un doudou ?» - Oui Doudou lady, c'est le seul qui n'a pas changĂ© de prĂ©nom de tout le temps oĂč je l'ai eu. Lady je pensais que c'Ă©tait un prĂ©nom, c'est Ă  cause de Lady Gaga. C'est un petit bĂ©bĂ© panthĂšre avec un nƓud rose, les autres je leur change tout le temps de nom. Je retiens pas bien les noms, ah si en fait, le nom de la psychologue je m'en souviens. Ce sont les prĂ©noms, j'arrive pas Ă  les retenir avec les tĂȘtes qui vont avec. J'avais Ă©conomisĂ© pendant longtemps pour me l'acheter. Je me souviens quand j'Ă©tais petite, j'attachais avec un ruban autour du cou et de l'autre cĂŽtĂ© Ă  mon poignet. Comme ça si elle tombait et que je me rĂ©veillais la nuit, je pouvais le rattraper, je dors dans un lit superposĂ©, s'il passe au dessus du lit, je le rattrape ». Du fort/da Ă  sa façon! PrĂ©sence/prĂ©sence plutĂŽt que prĂ©sence/absence, ici ce n'est pas dans la symbolisation que ça se joue, il s'agit plutĂŽt d'une technique. Me dĂ©crit ensuite tous ses lapins, ses autres peluches...Difficile de l'arrĂȘter. - On a du mal Ă  comprendre quand on vous voit comme ça, qu'est-ce-qui fait que vous vous disputez avec votre mĂšre ?» - Je suis pas compatible, comme je vous l'ai dit». Finalement ne restera pas hospitalisĂ©e, les parents, pour des raisons personnelles, demandent la levĂ©e de l'hospitalisation. Alors est-ce une jeune fille Asperger ? Lors de sa prĂ©cĂ©dente hospitalisation, il Ă©tait notĂ© dans le compte-rendu mĂ©dical TED associĂ© Ă  des traits de personnalitĂ© pathologiques». Elle me laissera cependant un dĂ©but de roman, Ă©crit aprĂšs l'entretien que je ne livrerai pas ici mais comme dans l'entretien, elle peut trĂšs vite enfiler les mots, les uns aprĂšs les autres, le ciel, la lune, le soleil
 Est-ce une production imaginaire ? Est-ce juste un exercice de style ? La structure du rĂ©cit Ă©voque le bĂątiment du service. Mon bureau est en bas, les chambres sont Ă  l'Ă©tage, pour dormir. Je retrouve quelques Ă©lĂ©ments de l'entretien, notamment le pĂšre, qu'elle dit ne pas voir souvent. Une suite de chiffres me fait penser Ă  l'auteur dont elle me parlait. Elle a effectivement un peu d'avance aussi. Il ne me reste donc que le texte et cet entretien pour y trouver des points d'appui diagnostiques. RĂ©agit-elle Ă  l'Ă©quivocitĂ© d'Asperger ou finalement est-elle juste prise dans cet enchainement rapide d'un mot qui en suit un autre ? On pourrait presque croire Ă  une quĂȘte hystĂ©rique mais peut-ĂȘtre y manque-t-il les affects, le ton est descriptif, exclusivement. C'est de l'instinct dont il s'agit», dit-elle. Rien d'une production dĂ©lirante, un travail de collage peut-ĂȘtre, des fragments pris ça et lĂ , juste une destinĂ©e Ă©trange» assurĂ©ment. Le nouage Imaginaire/ symbolique n'opĂšre pas, semble-t-il. SĂ»rement un autre moment d'incompatibilité» la fera revenir. Autre rapport Ă  la libertĂ© A, Jeune fille lycĂ©enne, que je reçois, au dĂ©cours d'une hospitalisation, suite Ă  une fugue de plusieurs nuits, pour des raisons qu'elle a du mal Ă  justifier. Je sais pas, je suis partie quelques jours, chez ma copine.» HĂ©bergĂ©e chez une amie majeure vivant seule, meilleure amie, amante, elle rentre sans affect particulier au domicile, comme Ă©tonnĂ©e de l'inquiĂ©tude suscitĂ©e par cela. Est d'accord pour venir, sans demande particuliĂšre au demeurant. Ses parents sont sĂ©parĂ©s depuis plusieurs annĂ©es, ça pose pas de problĂšme» dira-t-elle. Mme en couple avec un autre homme, pĂšre dans une nouvelle union c'est sa life». Assez maniĂ©rĂ©e dans les attitudes, elle ne me semble pas hystĂ©rique cependant. ⁃ Comment ça va» ? ⁃ Ça va toujours». Est-ce dire que ça continue d'aller depuis la derniĂšre sĂ©ance ou bien que ça va toujours, pris dans une intemporalitĂ© radicale. Je ne la vois que depuis peu, certes son corps tout dĂ©braillĂ© malgrĂ© la tempĂ©rature hivernale m'interpelle mais ... Ne serait-ce lĂ  qu'un trait adolescent du traitement de la mĂ©tĂ©o ? Elle Ă©voque ses amitiĂ©s, les nouvelles, les anciennes, les ruptures.... ⁃ C'est le grand mĂ©nage». ⁃ le remue mĂ©nage » ? Je demande. - De toute façon, on va bientĂŽt dĂ©mĂ©nager. Mon pĂšre a achetĂ© une maison tout prĂšs, dans le mĂȘme quartier.» Je reviens sur ses amitiĂ©s, Ă  l'origine de cette fugue, disparition de quelques nuits - J'ai pas envie de m'Ă©taler, je les ai vues en peinture toutes ces histoires. C'est un dossier clos». Mon pĂšre m'a privĂ©e de tĂ©lĂ©phone parce que je suis rentrĂ©e en retard hier. Mon pĂšre il m'a dit me prends pour un idiot. Il est donne la profession de celui-ci, je sais bien qu'il est pas idiot ». Je ne suis pas le genre de personne qui pense Ă  prĂ©venir si elle est en retard, ou qui s'excuse du retard en rentrant. C'est un constat, je suis en retard, pas la peine de le prĂ©venir, il l'aura constatĂ© aussi.»... Je vais pas l'abandonner...comme abandonner de faire un instrument de musique par ex». Puis me parle de ses rĂ©sultats scolaires de ces derniers jours - J'ai pas travaillĂ© plus, ni moins, mais je chute. C'est comme ça» Le Bac, c'est un peu dĂ©goutant». Je me sens au bout du gouffre, j'ai besoin de vacances». Me parle de la difficultĂ© qu'elle a en ce moment - ça m'Ă©nerve d'ĂȘtre Ă  nouveau sensible, avant je m'en foutais complĂštement. En mĂȘme temps, je suis en colĂšre, je suis Ă©nergique.» Évoque alors dans un dĂ©sordre manifeste plein de choses - En 4Ăšme j'ai subi un harcĂšlement, un cyber harcĂšlement aussi». Actuellement j'ai un ami avec qui j'ai des relations sexuelles, c'est pas un petit ami, c'est un partenariat». Cette jeune fille accueillie en atelier thĂ©rapeutique l'an passĂ© avait suscitĂ© exaspĂ©ration, aucune adhĂ©sion au soin, qu'elle ne contestait pas d'ailleurs, aucune empathie, ses comportements Ă©tant jugĂ©s de type hystĂ©rique. Elle jouait la folie pour ceux qui la recevaient. Trop libre, trop dĂ©vergondĂ©e semblait-il. Pas assidue, pas ponctuelle, Ă©parpillĂ©e. Le suivi s'Ă©tait progressivement arrĂȘtĂ© jusqu'Ă  ce que je la reçoive. C'est son apparente dĂ©sinvolture, cette libertĂ© qu'elle prend dans la relation Ă  l'autre qui n'ont pas Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©es, ou si... au contraire apprĂ©ciĂ©es et non pas repĂ©rĂ©es comme des signes cliniques. - Je suis quelqu'un qui traine un peu partout. Ça va bien, j'ai un nouveau copain. L'autre, il m'avait recalé». - RecalĂ© ? - Je sais pas comment dire autrement, recalĂ©e c'est tout. Il m'a refusĂ©e si vous voulez, c'est plus poĂ©tique, comme Apollinaire, je prĂ©fĂšre Verlaine ceci dit». J'ai toujours envie de dormir en ce moment, avant j'Ă©tais presque une ex-addict...». Je suis Ă©moustillĂ©e, ça a divaguĂ© hier». Me parle de sa derniĂšre peine d'amour impossible». Jeune fille sans arrimage, trĂšs free» comme elle aime Ă  me le dire et pourtant... LĂ  aussi cette libertĂ© dont on pourrait la penser maĂźtre, lui cause bien des soucis, la cause dans un rapport aux autres de plus en plus difficile. Certains de ces cas que nous recevons en institution, relĂšvent d'avantage du champ de l'autisme, d'autres de ce qui serait peut-ĂȘtre une forme de schizophrĂ©nie infantile, d'autres sont dans le champ de la psychose infantile, ou d'une psychose non dĂ©compensĂ©e de l'adolescence, tous ont ce rapport particulier Ă  la libertĂ© qu'ils n'ont pas choisi. Cette apparente libertĂ© est dans tous les cas, liĂ©e au dĂ©faut de refoulement. Encore faut-il ne pas ĂȘtre dans le dĂ©ni de l'inconscient. C. Tyszler interrogeait la possibilitĂ© pour un autiste d'accĂ©der au refoulement originaire par le biais du transfert. M-C Laznik indique que la ligne de fracture est bien plus sur le type de clinique Ă  laquelle on est confrontĂ©. Alors peut-ĂȘtre encore, la remarque du pĂšre d'un jeune garçon - psychose infantile - suivi en hĂŽpital de jour, est-elle Ă©clairante. Il est amenĂ© Ă  consulter au Centre de Ressources pour l'Autisme et revient avec un diagnostique d'autisme pour son fils C'est vrai peut-ĂȘtre que des fois il est autiste, mais des fois quand mĂȘme il est vraiment fou.» Pour conclure, je reprends encore Lacan dans son allocution sur les psychoses de l'enfant» est-il loisible ici d'un saut d'indiquer qu'Ă  fuir ces allĂ©es thĂ©oriques, rien ne saurait qu'apparaĂźtre en impasse des problĂšmes posĂ©s Ă  l'Ă©poque.»
\n \n \n \nn est pas fou qui veut lacan
Sile gĂ©nĂ©alogiste n’est pas parvenu Ă  localiser l’hĂ©ritier dĂ©faillant , ce dernier dĂ©livrera un certificat de vaines recherches dĂ©taillant les vĂ©rifications effectuĂ©es. Il faut dans ce cas songer Ă  d’autres options pour aboutir au rĂšglement de la succession dans laquelle la personne a des intĂ©rĂȘts. Si cette personne a disparu depuis moins de 10 ans , il sera possible
Comme nous n’en avons pas, en l'achetant on se rembourse, on Ă©conomise, on met de cotĂ©, on en met Ă  gauche dĂ©s l’or noir oĂč ça vaut moins que n’avons pas de pĂ©trole mais, c’est connu, nous avons des idĂ©es, et ça ne nous coĂ»te rien de moins que du vent, car nous avons des idĂ©es Ă  revendre et qui ne coĂ»tent guĂšre plus. Autant dire qu’on ne perd pas au change, et qu’à penser nous dĂ©pensons de moins en coĂ»t est tellement bas que certes il ne nous atteint pas mais qu’il va falloir une pompe Ă  haut. Et un remontant pour la route car il se peut que le bas blesse Ă  nouveau et c’est reparti pour un tour façon Shadocks Ă  brasser du pets trop liĂ©s ça sent mauvais, qui ne dit maux cons sent. Mot qu’on sent te ment dit mee too, on ne nait pas flamme, on l’allumette, ou on l’éteint celle, comme une pĂ©troleuse. Maux con sang, corrida, et ce n’est pas que beau, mais ça flaire aussi la bonne affaire, et mĂȘme Ă  tout faire, atout Ferrer aussi qui dit ni oui Nino car qu’est ce qu’on peut faire quand on ne sait rien faire, on devient un homme Ă  tout faire » et faire la paire c’est mieux que rien, c’est mieux que faire la malle, ou la valise Liliane, car le fossĂ© se creuse comme un puits de comme dirait Trump qui n’en a pas, c’est d’en acheter pour le stocker. Pour le stocker dans des puits sans fond si possible pour en stocker au maximum malin. Et sans fonds de dĂ©part ça tombe bien au fond puisque, prĂ©cisĂ©ment, ça ne coĂ»te rien, pardon, ça coĂ»te moins que me direz que, moins que rien ce n’est pas rien, et que, si nous l’avons pour rien, il nous reste Ă  payer moins, c’est Ă  dire Ă  encaisser la diffĂ©rence pour rĂ©gler le moins que rien, et ĂȘtre quitte. Ou double si on y revient et si l’on n’est pas trop pompĂ© car Ă  la pompe Ă©videmment ça baisse et on vous rembourse cette diffĂ©rence du tout au rien. Ou plus exactement du plein au moins que rien, et ça coĂ»te autant que ça goĂ»te et si l’on s’écoute, si l’on est mis sur Ă©coute ou au goutte Ă  goutte, ça risque de passer par dessus bord. Et c’est pas le mot c’est lĂ  que le bas baisse, le bas de laine oĂč sont nos Ă©conomies qui y passent pour acheter du vent, et qui, s’il coĂ»te moins que rien, ne sert, non pas Ă  rien, mais Ă  pas grand chose, puisqu’on ne roule plus par les temps qui courent, tout en se faisant rouler, comme qui dirait, en un revers spĂ©culation risque donc de nous coĂ»ter cher, et il ne sera pas forcĂ©ment facile de nous dĂ©barrasser de nos idĂ©es Ă  revendre. Surtout si nous en avons beaucoup pour compenser l’absence de pĂ©trole qui coĂ»te moins que rien, et qui donc nous rapporte, quand nos idĂ©es, elles, se dĂ©valorisent d’autant qu’elles ne compensent plus une absence qui se dĂ©lite au fur et Ă  mesure de notre en emporte le vent d’ailleurs, car nos idĂ©es, encore faut-il qu’elles soient bonnes, qu’elles soient super comme Ă  la pompe et non diesel Ă  particules fines par exemple, dĂ©valorisĂ©es m’en vient justement une d’idĂ©e, mais c’est malencontreux, car c’est probablement une idĂ©e de trop que je ne sais oĂč stocker, n’ayant plus de place. Pensez avec tout ce pĂ©trole ce n’est pas tous les jours drĂŽle. Notez c’est une idĂ©e gratuite et je suis tout disposĂ© Ă  vous en faire cadeau Ă  condition que vous ne me la piquiez pas et que vous disiez bien que c’est la mienne au dĂ©part, mĂȘme si c’est une idĂ©e fausse, voire une fausse bonne idĂ©e ou mĂȘme une fausse sceptique qui nous dĂ©fausse. C’est une idĂ©e qui me coĂ»te et vous la dire me vaut certes quelques propos de boire, vous prendrez bien quelque chose, n’est ce pas, vous m’avez l’air pompĂ© ? Ce n’est pas moi qui vous pompe l’air au moins, je veux dire au moins que rien, sinon je vous rembourse. Vous pensez peut ĂȘtre que je vous roule ou bien que je suis plein quand je vous sers un verre, de trop plein mais, de grĂące, n’en jetez plus, la cour est que je ne me plains guĂšre et, au bout du compte, vous me dites si je vous dois quelque chose. Maintenant s’il s’agit de prendre l’air de rien, voire de mĂȘme prendre l’air pour rien. C’est du vent, c’est pire que tout, c’est du vampire suceur de sang avide d’or noir qui coule Ă  flots, taisons-le si ça rapporte mais c’est bidon, comme ma ville du mĂȘme nom et "suppose qu’on ait de l’argent et qu’on soit intelligents" et qu’on ait que trop Suez, en payant la diffĂ©rence, on n’aurait plus besoin de pĂ©trole et on s’achĂšterait des idĂ©es pour ne pas tomber en Panama, santĂ© buvons, Ă  ma santĂ©, comme Ă  la vĂŽtre. Buvons pour que l'on ne s'y retrouve pas Ă  la SantĂ©, et pour que nous la retrouvions la santĂ© Ă  laquelle nous tenons ni plus ni moins que plus que toux. Mais moins que rien ce n’est dĂ©jĂ  pas si mal, car ça pourrait ĂȘtre pire, et il s’en est fallu de peu que ce soit quelque chose voire encore moins. C’est tout ce que l’on peut en dire, et Ă  moi compte deux mots, je vends au plus offrants aux gens chers, Ă  la criĂ©e, enfin Ă  qui voudra bien m’en dĂ©barrasser. C’est gratuit, vous dis-je, comme quand on se rase, que l’on rase les murs, la barbe d’antan et le reste, quand on s’ennuie de ce qui arrive pour rien ou pour pas grand aux chercheurs d’or de la gare du Nord, car si l’or noir vaut moins que rien, pas un radis, l’or blanc vaut plus que tout, ça va de route de la soie pardi. Racisme dans l’air de rien c’est tout ce que ça veau. C’est comme les français, un tel pesant d’ores et dĂ©jĂ  sous les ors de cet arrĂȘt oĂč donc et or ni car dans cette conjonction de coordination ?Erratum Au sot l’y laisse, bec sur le paon, lit tes ratures, du grand dam de son hauteur, dans pĂ©trole il y a paix et il y a troll, con traire ment aux appĂąts rances, et queue foutre la dite conjonction de coordination» , telle qu’elle, parĂ©e dans le test dans sa version Ă  jeun, on veut des masques, on veut des tests, on vous dĂ©masque, on vous dĂ©teste, que vous avĂ©, maria deux maux en sang bleu, qui, par chance se mettent, en fait, en fĂȘte, en quatre, pour partie carrĂ©e Con jonction de co-ordination». Ainsi soit-il ! La toux dans la manche, dans le coude dĂ©, se joue jusqu’au dix de der, belote et re, masquĂ© Ă  cache-cache et Ă  sot mou ton, on le con prend, Ă  maux cachĂ©s, et c’est ainsi qu’elle a Ă©tĂ©, aprĂšs en dĂ©s coudre et sort jetĂ© bazar de toute la dite hauteur, et qu’elle erre dans l’état de l’aversion finale de la pleine coupe aux lĂšvres. Au quai ? Tu prends enfin le con finement, ou bien tu me prends pour un comptant pour rien ou pour un content pour rien comme l’art et le cochon qui balance ton portable comptant pour pas grand chose non plus mais luit PĂąques pour moins que rien quart de poil c’est en mai qu’on sort, pour ne pas dire en mĂ©content. Comme dire no, comme dit Renaud, C’est quand qu’on va oĂč », c’est quand consort mon prince sans rire, mon saigneur? Écoute, vois dans quelle Ă©tagĂšre, dans quel Ă©tat t’erres, dans quel Ă©tat est ta terre, dans quel État taire ? T’es toi, tais toi !Et vous ça va ? On fait hĂąler comme l’or se dore au soleil oĂč la misĂšre est moins pĂ©nible soi-disant. Mais Ă  farce de se laisser hĂąler on va finir par avoir la peau lisse qui va nous embarquer et nous confiner encore et en corps, jusqu’à l’ñme de fond, sous prĂ©texte que pour s’en sortir faut s’enfermer, comme si la fermer ne suffisait pas pour ne pas ĂȘtre sur va falloir mettre les bouches, et double si l’on veut fort niquer en tas tendant Ă  la c’est au cri de ni Dieu, ni mĂštre, des maĂźtresses » que ça va se jouer, l’air de rien, Ă  un poil prĂ©s. Et si tu rates la tune por una cabeza, faudra pas t’en fer plus que ça Ă  dada, puisqu’on te dit que ça vaut trois fois rien, et pas qu’un peu, et que tu ne renais droit dans tes bottes de sortie que pour faire tes courses, pas pour te faire niquer. Gaffe car ces bottes sont faites pour marcher » et elle risque de les mettre un jour oĂč l’autre pour te quitter », au risque de n’avoir plus rien Ă  se mettre, Ă  soumettre, d’en rester Ă  un maĂźtre, Ă  la chĂšre, Ă  la trop peuchĂšre servitude oĂč ne pas mettre, lĂ  est la question, maĂźtre ou pas maĂźtre, lĂ  est la seconde question, de la voix de son mettre et du nĂ©ant, du nez en l’air, de l’air d’un, du nĂ©on qui l’éclaire, de la lumiĂšre des siĂšcles. LĂ  est la question, that is the, et voilĂ  que j’expire car oui monsieur William dans votre avenue "qu’alliez vous faire?", je crains le pire. Quand Ă  son Kant Ă  soi, il s’en prend un coup bas s’il faut rester chez soi pour qui n’est pas encore art rivĂ©. Du cotĂ© de chez soi on en a vite fait le tour des filles en flirt, faut aller voir ailleurs tout en passant par lĂ , tout en restant ici. Heureux qui communiste Ă  fait un beau voyage mais le poli tique se demandant si ça vaut bien la Pen ou le mĂ©chant y’a qu’à faut con des soumis Ă  dire que tu reprendras tes droits au joli mois de mai et ce sera l’émoi, en masque dĂ©sormais, mais ça pourra se faire et l’orgie sera belle. On ne te demandera que tes donnĂ©es personnelles. Qui fait quoi, quand et oĂč et avec qui ? Balance ton portable, mais soit sans tweet si tu veux tenir le haut du cours remonteront alors Ă  l’orĂ©e, et si tu n’en peux mais, c’est qu’il sera trop tard, fallait pas ça tarder. C’est sous vent qu’il faut choisir l’alarme Ă  l’Ɠil, moins que rien, gratis, comme l’or noir, au doigt mouillĂ© sans autre forme de procĂšs. Tout ça, ça va, ça vient, ça vaut puis ça vaut rien, et puis ça casse quand ça va tant Ă  l’eau qu’à la c’est pas tout ça, c’est pas Toussaint, mais moins que rien ça n’attend pas, j’achĂšte car il me tarde de lĂąchetĂ©. D’autant que ça sent le roussi dans le Landerneau et si ça ne dĂ©barrasse pas, ça gagne, Ă  tous les coups, comme au poker dit Vian je ne veux pas gagner ma vie, je l’ai. » mais ce n’est pas forcĂ© ment une raison pour la perdre et aller perdre son temps, ni Ă  la gagner, ni Ă  chercher des idĂ©es Ă  Lacan, car tout fou Lacan au fond, surtout s’il s’agit de prendre Duchamp. IdĂ©es pour lesquelles je ne donne pas cher puisque le plus soĂ»l vend les autres liaisons dĂ©jĂ , pardon lĂ©sions dĂ©jĂ , blessĂ©s qu’ils sont, et si ça creuse le ci-devant bouleau, c’est qu’il suffit de les partager et pour pas un rond, d’oĂč le chaud mage. À quoi bon d’ailleurs en chercher du boulet s’il ne rapporte pas plus que rien, ou que pas grand chose comme dit le petit, bien que mal tailleur soit riche, ni moins que le moins que rien or noir Ă  ne rien fer ? Faut trier dans le tard et rentrer dans le lard mĂȘme si l’arrĂȘt difficile aprĂšs la critique telle ment faucille con en devient plus difficile Ă  nĂ©gocier que nous avons dĂ©jĂ  du mĂąle Ă  nous occuper du con finement sans sortir avec elle et sans demander son reste. C’est comme si pour s’en sortir il fallait s’en fermer en les ouvrant tout deux m’aiment. LĂ  il ne s’agit plus de penser mais, en loques cul rance, de dĂ©penser moins en achetant plus, comme cul par dessus tĂȘte, s’il faut faire un dessin comme en 69 oĂč l’on avait dĂ©jĂ  la con figuration libre. Jeu de mains jeu de vilains me direz-vous car je vous vois l’avenir, mais aucun effet ne sert Ă  qui perd gagne, car aucun coup de dĂ© n’a jamais aboli le bazar dans ce billard Ă  trois bandes oĂč les queues vont et viennent, entre ses moins que rien et il s’en est phallus d’un rien pour que ça sorte Ă  nouveau avant de rentrer tout de go. Faut dire que quand elle dĂ©gaine et enlĂšve ses bas, si c’est plus bas qu’en bas est ce que ça monte encore vrai ment? C’est comme les putains, tout ce qui monte converge » me direz-vous, ras sur en goguette, mais je demande avoir sur commande ferme, rubis sur ongle, car si le bas blesse et semble de plus en plus haut et si ça descend trop bas, va falloir s’accrocher. Et lĂ , c’est une autre paire de tunnel sous la Manche, ça pourrait mĂȘme tourner Ă  l’amer du Nord perdu comme il se doigt mouillĂ©. Si tu passes lĂ -bas dis bonjour Ă  la fille
 a t’elle encore
 ? » Voire au plat pays. Alors si c’est sans fond, comme un siphon font font » les petits maris honnĂȘtes, ça peut creuser, et c’est sans faim, comme la vieille taupe, et, dans ce cas, on n’est pas au bout du tunnel. Souviens-toi que c’est quand tout va bien qu’il y a tout lieu de s’inquiĂ©ter et que c’est quand on touche le fond que l’on ne peut que remonter. Sain et sauf Ă  faire un pas en avant quand on est au bord du gouffre, ça rassure mĂȘme si ça ne manque pas d’air comme dans les courants. Souviens-toi des pavĂ©s sous la plage et mĂȘme du long le plus jour pour faire court. Souviens-toi quand ça dure comme les pavĂ©s sous la page des livres et vous et le plus vite me mets le doute avec tes idĂ©es toutes fĂȘtes surtout que j’ai du pĂ©trole Ă  revendre et que je ne trouve ni preneur ni promeneur par les temps qui courent. D’autant qu’il n’y a que le premier pas qui coĂ»te et que je marche en mise Ă  pieds ou que je roule en car j’ai vendu ma Picasso quand le cours du pĂ©trole Ă©tait au plus haut, plus cher que l’eau qui est Ă  prix d’or en bourse ou le vit est cher et oĂč il est bien difficile de se frayer un chemin, et d’ĂȘtre moins que rien, plus que de l’avoir, surtout en nƓud de tĂȘte. A ce petit je on joue sous vent, et je sais faire, car j’ai tant sous fer que c’est deux venus avec masseur un jeu d’enfant, un jeu oĂč tous les tickets sont ça sent l’arnaque on le devine et s’il te faut Ă  nous vaut un dessin, c’est de l’argent sale qu’il te refilent quand tu achĂštes sous ment tĂŽt ton baril. Ça sent la poudre ce pot gnon qui n’a pas d’honneur et on a beau dire que ça vaut moins que rien, ça fait de nous des vauriens pour ne pas dire des pas grand chose. Au point m’aime que les idĂ©es reviennent comme dans un film et que ça puisse ĂȘtre utile. Surtout si Fina le ment ce n’est pas Shell que j’aime, je vous fait la Total, c’est pas fait pour l’Esso. Faure tant que voudra dans sa FĂ©lix citĂ© mais force est de con se tĂąter qu’il voulait ĂȘtre CĂ©sar et ne fĂ»t, de pĂ©trole, que n’est pas gagnĂ©, car ça ne vaut que dalle mĂȘme si l’or dure, mais c’est toujours plus que moins que rien et j’y tiens plus que en cƓur donc, comme Ă  vingt heures, heure de la messe et aprĂšs hĂ©ros sur nos bal cons fleuris, cons fleuris, cons fleuris, y’a toujours un macchabĂ©e, qui disait, qui disait Ah ce qu’on s’en nuit debout ici et las, sans jamais se coucher comme chevaux sur la soupape de ces culs ridĂ©s. Et c’est bien ce jour lĂ  que le pet drĂŽle a dĂ©crochĂ© et qu’il a valu moins que le gaz au Duc, que l’air de ne pas y toucher, moins que l’air de rien, et sans masque par dessous le marchĂ©. Tout va trĂšs bien madame la banquise, voilĂ  oĂč l’on en nez en l’air, nait Ă  l’heure qu’il hait le gus qui attend les jours meilleurs, les lents de mains qui chiantent et tutti quanti, des luths de classe, des Gilles et John, et de tous ceux qui restent ronds poings et pieds liĂ©s de cordĂ©es, niais de reste lĂ  car, Ă  trop d’effort nul n’est tenu, et je ne voudrais pas abuser de votre temps qui est prĂ©cieux puisque c’est Ă  peu prĂ©s tout ce qu’il vous reste Ă  dĂ©penser aprĂšs le pas sage en caisse aprĂšs avoir tout des pensĂ©es oĂč y’ a madame Ă  boire et, par le bazar d’un coup de dĂ©, amant j’ attendant le vaccin, l’or noir vaut moins que rien et sonne le tocsin, la messe Ă©dite et en latin comme il se rince doigt dans le bĂ©nitier "mĂšre de dites Ă  ces putains
" Y’a bal masquĂ© tragique, ça Ă  corona, c’est la mise en biĂšre, et ça sent le sapin du prix du pĂ©trole Ă  la pompe qu’on sort bien mĂ©ritĂ© de ses mauvaises pensĂ©es, nous voilĂ  bobos et cons Ă  la foi messie on laisse faire l’effet de serre sans rien branler, bas de Combas, on va broyer du noir sans mĂȘme se soulager. Quand Ă  l’effet de cerf dis-je, les biches Ă  tendrons se font bien du mouron, et on les comprend car ça a fluctuĂąt et il semble bien que ça va mergitur, paris notre dame que ça dĂ©visse cette foi, va falloir mettre ou se dĂ©mettre car voilĂ  mai et, sous les pas vrais, la page oĂč nous n’en poumons plus. Jean-Pierre Roche 22 04 20
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