VersionkaraokĂ© : dans les boisPendant que le loup n'y est pasSi le loup y Ă©taitIl nous mangeraitMais comme il n'y Livres "Le Chevalier et la ForĂȘt", d'AnaĂŻs Vaugelade, et tous les choix jeunesse du "Monde". Il arrive que l'on ne s'alarme pas de la surexploitation des forĂȘts. Certes, trĂšs rarement. Et certes, il ne s'agit pas de vĂ©ritables forĂȘts, mais quand mĂȘme. Il s'agit bel et bien d'arbres et d'essences littĂ©raires, imaginĂ©es et imaginaires, qui croissent et se multiplient. LittĂ©rature jeunesse et contes populaires, notamment, entretiennent une tradition de grands espaces forestiers particuliĂšrement riches et variĂ©s. A chaque Ă©poque ses forĂȘts. Entre BrocĂ©liande, Perrault et Ponti, AnaĂŻs Vaugelade livre la sienne. Sans vraiment de surprise, tout commence par un chevalier en armure. Perceval, Lancelot et leurs amis sont des habituĂ©s du sous-bois. Ici, cependant, il ne s'agit que d'un "petit chevalier", tout seul dans sa tour de jeu d'Ă©checs, et dont c'est l'anniversaire. De sa soeur, "qui est princesse Ă  la ville", il reçoit un pistolet dĂšs la premiĂšre page de cet album. Le petit chevalier dĂ©cide de la remercier en personne et, emportĂ© par son enthousiasme et sa joie, s'Ă©carte de la route. Il gagnera du temps, pense-t-il, Ă  couper Ă  travers champs. Ou plutĂŽt, bien sĂ»r, Ă  travers forĂȘt sombre, dangereuse, Ă©videmment dĂ©conseillĂ©e aux voyageurs et aux petits chevaliers. Sur cette intrigue, faussement classique dans son mouvement, dĂ©jĂ  trĂšs fantaisiste dans ses dĂ©tails, AnaĂŻs Vaugelade construit un album clair, vif, profond. La narration est aussi maĂźtrisĂ©e que le pinceau est fluide une trentaine de livres depuis 1993 sans compter ceux qu'elle n'a fait qu'illustrer, ça aide. Et Ă  la diffĂ©rence de son petit hĂ©ros, la conteuse et dessinatrice sait pertinemment oĂč elle va. Sa forĂȘt feuillue et touffue descend bien Ă©videmment d'autres forĂȘts. Grandes ou moins grandes, enchantĂ©es ou maudites. On y retrouve le chaos et la beautĂ©, la sauvagerie et la sagesse. Comme dans Le Petit Poucet, on s'y perd - et comme dans La Belle au bois dormant, les arbres s'animent. La vĂ©gĂ©tation vit et se dĂ©place comme un animal "Le petit chevalier commence Ă  comprendre qu'il n'y a pas de bĂȘte dans la forĂȘt. La forĂȘt est la bĂȘte et bientĂŽt elle l'aura mĂąchĂ©." Chez AnaĂŻs Vaugelade comme chez Perrault, en effet, la forĂȘt est le siĂšge du mystĂ©rieux et de l'irrationnel. Mais les fĂ©es, les sorciĂšres et les ogres n'habitent pas ici. On est seul ou presque dans cet enfer vert. Et lorsque l'on s'en Ă©chappe, point d'initiation comme dans les romans de chevalerie ou les contes le petit chevalier ne devient pas adulte. Au contraire, il est plus enfant que jamais. MĂȘme son pistolet retombe en enfance et crache de l'eau. On sait depuis longtemps qu'il faut se mĂ©fier des forĂȘts ; ce n'est pas le propos de ce livre. En revanche, son auteur joue avec les stĂ©rĂ©otypes et nous met en garde contre les idĂ©es reçues, les Ă©vidences romanesques - une mauvaise herbe commune, en littĂ©rature jeunesse comme ailleurs. Dans son dessin comme dans son texte, elle manie en effet l'art du contre-pied avec un rare talent, et beaucoup d'humour. Son chevalier est un trĂšs jeune hĂ©ros, un bambin, dont la silhouette est loin d'ĂȘtre aussi virile que dans les chroniques courtoises. Elle est mĂȘme puĂ©rile, au sens propre. Elle Ă©voque le bĂ©bĂ© qui sait tout juste marcher. Les fesses en arriĂšre sont mĂȘme soulignĂ©es par une couche intĂ©grĂ©e Ă  l'armure. Et quand il entre dans la forĂȘt, on le croit assailli par des baisers la forĂȘt l'embrasse au sens propre, et "il n'aime pas du tout ces feuilles qui le lĂšchent". Plus inspecteur Gadget que Lancelot, chevalier impuissant, ses formules magiques et ses armes sont inutiles lance-flammes et coupe-coupe Ă©chouent Ă  le dĂ©livrer de l'Ă©treinte forestiĂšre. Le vert envahit toute la page, mĂȘme le pistolet a disparu. Sans dĂ©voiler les dĂ©lices des derniĂšres planches, admirables, de cet album, prĂ©cisons seulement que le petit chevalier Ă©chappera Ă  la forĂȘt par un curieux tour de passe-passe mĂ©tĂ©orologique. Il finit en ondĂ©e, entre la forĂȘt et la ville, donnant l'occasion d'une phrase miraculeuse au narrateur "Encore un peu liquide, il se relĂšve de sa flaque." Diantre. AnaĂŻs Vaugelade n'est pas qu'une formidable illustratrice, elle excelle dans le commentaire. Le ton, la concision, l'articulation avec le dessin tout est parfait. Cette dessinatrice-lĂ  est un Ă©crivain. Le Chevalier et la ForĂȘt, d'AnaĂŻs Vaugelade, L'Ecole des loisirs, 36 p., 13,20 €. LES CHOIX JEUNESSE DU "MONDE" par Emilie Grangeray, Florence Noiville et Philipp-Jean Catinchi Pennac est partout une piĂšce de théùtre Le 6eContinent, Gallimard, 176 p., 12,90 €, Les Dix Droits du lecteur animĂ© par un pop-up de GĂ©rard Lo Monaco, Gallimard jeunesse, 40 p., 19,90 €, Cavalier seul, nouveau Lucky Luke cosignĂ© avec Morris et Tonino Benacquista Lucky Comics, 48 p., 10,60 € et l'actualitĂ© Ernest et CĂ©lestine qui retient l'attention quand le film - dont il signe le scĂ©nario - est attendu le 12 dĂ©cembre. Rappelons qu'avant d'ĂȘtre une "marque", Ernest et CĂ©lestine est d'abord l'histoire d'une amitiĂ© merveilleuse - mais scandaleuse - imaginĂ©e par l'auteur belge Gabrielle Vincent 1928-2000 entre un ours et une souris - d'oĂč la réédition bienvenue de La Naissance de CĂ©lestine Casterman, 176 p., 25,95 €. On saluera le roman imaginĂ© par Pennac autour de ces deux personnages pastel. GrĂące au pĂšre des MalaussĂšne, Ernest et CĂ©lestine conservent tendresse et fraĂźcheur. E. G. Le Roman d'Ernest et CĂ©lestine, de Daniel Pennac, Casterman, 208 p., 14,50 €. DĂšs de 8 ans. Ligne 135, d’Albertine et Germano Zullo, La Joie de lire, 40p., 18 €. DĂšs 5 ans. Le temps d’un trajet en monorail, entre sa mĂ©gapole et le village de sa grand-mĂšre de l’autre cĂŽtĂ© du monde», une petite Japonaise rĂȘve. Une fable philosophique dĂ©guisĂ©e en impression de voyage et une nouvelle rĂ©ussite du duo genevois. Bazar bizarre, de Jean Lecointre, Ed. Thierry Magnier, 60p., 14,50 €. DĂšs 5 ans. Avec cet imagier inventif illustrant l’absurditĂ© rĂ©jouissante des confusions de mots quasi semblables cobaye cow-boy», Lecointre offre une rĂ©crĂ©ation dĂ©lectable et sans limitation d’ñge. En route pour la tour Eiffel, d’Iris de MoĂŒy, HĂ©lium, 56p., 14 €. DĂšs 4 ans. Brune dĂ©cide d’aller voir la tour Eiffel. En mĂ©tro, VĂ©lib’ou taxi, l’intrĂ©pide fillette traverse les endroits mythiques de la Ville LumiĂšre, le temps d’une savoureuse promenade et d’un bel hommage Ă  Paris. Une vie d’ours, de Christophe Fourvel et Janik Coat, Le Baron perchĂ©, 28p., 16,30 €. DĂšs 4 ans. Passage du temps. Avec le nĂ©cessaire relais au fil des gĂ©nĂ©rations. De la force, de l’autoritĂ©, de la mĂ©moire
 Cette histoire simple sur la vieillesse et la mort a la grĂące Ă©lĂ©gante des couleurs de Janick Coat. Le GĂ©ant Petit Cadeau, de RĂ©mi Courgeon, PĂšre Castor, 32p., 13,50 €. DĂšs 3 ans. Une histoire sans mots, de celles qui, rĂ©ussies, sont les plus jolies. Pour son anniversaire, un garçon reçoit de sa grand-mĂšre un minuscule cadeau. De rage, il le jette par la fenĂȘtre. Or, magie de la nature
 E. G. La Vie de Lilly, de VĂ©ronique Normand, Ed. Thierry Magnier. DĂšs 13 ans. Plume gracieuse, efficace. Art du dialogue consommĂ©. Et, le plus difficile, aptitude Ă  se glisser dans la peau, les peurs, les chamailleries et les Ă©garements d’une ado. VĂ©ronique Normand a mis dix ans pour achever ce portrait en 4 volets, le tableau tout en subtilitĂ© des mĂ©tamorphoses d’une jeune fille. Chapeau. Fl. N. MĂ©keskispasse ?, de David McNeil, illustrĂ© par Tina MerciĂ©, Seuil jeunesse, 18 €. DĂšs 4 ans. MĂ©oukivont ? MĂ©keskeçé ? MĂ©keskiscache? A chaque double page, un volet Ă  dĂ©plier et, merveille, une surprise mise en mots par David McNeil, qui n’est autre que le fils de Marc Chagall. A sa poĂ©sie tantĂŽt drĂŽle tantĂŽt tendre, s’ajoute la trĂšs belle mise en images signĂ©e Tina MerciĂ© que l’on connaĂźt pour ses albums parus chez Panama puis aux Grandes Personnes. RĂ©sultat froissĂ© de pages qui Ă©voque les barreaux d’une cage, paon Ă©ventail, ou encore flamands roses au grand cƓur. E. G. Swinging Christmas, conte musical de Benjamin Lacombe d’aprĂšs Olivia Ruiz, Albin Michel, 48p. et un CD, 25 €. Ils avaient signĂ© ensemble une sensible MĂ©lodie des tuyaux Seuil, 2009 aux couleurs du flamenco. Olivia Ruiz et Benjamin Lacombe rĂ©cidivent versant jazz pour un conte de NoĂ«l d’une belle santĂ©. Conjuguant enfin leurs univers, ils crĂ©ent une histoire attachante Ă  3 personnages, Robin qui, effrayĂ© par le monde des livres en dĂ©couvre les saveurs, Bernard, un vieil ermite rĂ©fugiĂ© dans ses souvenirs, et Sol, divine chanteuse
 D’oĂč un CD sans paroles mais uniquement musical pour une féérie de couleurs et de rythmes. C. Mon grand-pĂšre devenu ours, d’Alex Cousseau et Nathalie Choux, Sarbacane, 28 p., 14,90 €. Pas simple de faire le deuil des gens qu’on aime ! Une fillette veut croire que son grand-pĂšre mort est devenu un ours et qu’au lieu d’hiberner il l’emmĂšne Ă  la recherche du printemps. La course dans la forĂȘt, sous la terre, oĂč les graines portent en germe le renouveau, lui permettront d’accepter le retour Ă  la vie. Une fable d’une infinie dĂ©licatesse servie par le crayon tendre et prĂ©cis de Nathalie Choux. C. Camion toc toc, d’Olivier Douzou, Le Rouergue, 28 p., 14,50 €. Nouveau feu d’artifice d’Olivier Douzou ! AprĂšs ses dĂ©lectables PoĂšmes de terre 15,50 €. DĂšs 5 ans exercice oulipien illustrĂ© par Anouk Ricard, il nous offre les rĂ©jouissantes Aventures d’Alexandre le gland, hommage Ă  peine masquĂ© au Pinocchio de Collodi 112 p., 24,80 €. DĂšs 8 ans et pour les plus jeunes ce dĂ©coiffant Camion Toc Toc une Ă©patante variation sur les piĂšges du temps. Un graphisme Ă©clatant, des colis qui rappellent les cubes des jeux d’enfants, en Ă©quilibre prĂ©caire sur un camion Ă  l’allure dĂ©jantĂ©e. DĂ©marrage en trombe, freinage brutal, dĂ©rapage incontrĂŽlĂ© quand le vĂ©hicule arrive Ă  destination, son chargement a disparu. De quoi rĂ©flĂ©chir Ă  la course contre la montre qui fait perdre parfois plus de temps qu’on n’en gagne. FutĂ©, non ? C. Panpi & Gorri. SpĂ©cialistes de l’aventure, de Marion Novion, Ed. Grains de Sel, 44 p., 12,90 €. DĂšs 8 ans. Les lecteurs de la stimulante revue Georges, ce trimestriel qui conjugue avec bonheur histoires, jeux et rubriques-Ă -brac 52 p., 6 € connaissent bien Panpi et Gorri, hĂ©ros d’une bande dessinĂ©e qui se lit dĂšs qu’on sait lire. RevoilĂ  les deux cousins dans le premier livre des Ă©ditions Grains de sel avec leur fantaisie, leur audace et leur logique qui les conduisent Ă  transformer le quotidien en terrain d’aventures. ImpĂ©ratif pour les esprits espiĂšgles, recommandĂ© Ă  tous les autres. C. Aldo et la neige, de Magali Bonniol, Ecole des loisirs, 12,70 €. DĂšs 3 ans. C’est une histoire en trois Ă©pisodes. Celle d’Aldo et Josette qui dĂ©couvrent que la neige, c’est bĂȘte – cela ne tombe jamais quand on le souhaiterait. Que chez les autres, c’est toujours mieux. Et qu’une Ă©charpe, pourvu que l’on se soit pas trop jaloux, peut favoriser une bien belle idylle. A travers des scĂšnes du quotidien, Magali Bonniol – dont le maĂźtre est Tove Jansson – signe un album attendrissant. E. G. Le Peintre des drapeaux, de Alice BriĂšre-Haquet et Olivier Philipponneau, Frimousse, 28 p., 17 €. DĂšs 7 ans. TroisiĂšme album pour ce binĂŽme parfait qui nous avait retenu dĂšs Ă©d. Auzou, 2010, puis Ă©bloui avec Perdu MeMo, 2011. La beautĂ© des gravures sur bois d’Olivier Philipponneau et le sens du rythme d’Alice BriĂšre-Haquet servent au mieux cette fable terrible sur la vanitĂ© des hommes et l’imposture de leurs idĂ©aux humanistes oĂč le blanc est moins l’indice de la virginitĂ© que l’utopique blason de la paix. Au rouleau, au tampon, Philipponneau expĂ©rimente encore et comme toujours touche juste. C. La TĂȘte ailleurs, de Marie DorlĂ©ans, Le Baron perchĂ©, 44 p., 15,90 €. DĂšs 5 ans. L’esprit ailleurs, un jeune garçon Ă©chappe Ă  toutes les contraintes, la voix du professeur, les consignes des parents, mĂȘme la mesure de la partition lorsqu’il est au piano. Libre, irrĂ©ductiblement, il s’évade dans un univers aĂ©rien qu’il ignore encore contagieux. Par l’écriture. DĂ©couverte avec L’InvitĂ© 2011, Marie DorlĂ©ans persiste et signe sur la voie d’une fantaisie Ă©lĂ©gante et grave, dĂ©pouillĂ©e et enivrante. C. DĂ©couvre la bible racontĂ©e par les peintres, de Caroline DesnoĂ«ttes, Albin Michel, 56 p., 18,90 €. Chagall tenait la Bible pour la plus grande source de poĂ©sie de tous les temps ». Sans doute est-ce pour cela qu’il est le seul moderne » convoquĂ© dans le musĂ©e en quinze tableaux qu’a composĂ© Caroline DesnoĂ«ttes pour le 5e volume de son excellente collection documentaire. Sept Ɠuvres pour l’Ancien Testament, un de plus pour le Nouveau. Le jeu de rĂ©pĂ©rage, comme la narration d’épisode sont impeccablement menĂ©s. Avec un sens des contrastes esthĂ©tiques rĂ©ellement judicieux. Un bel exercice des plus recommandables. C. A la mode impressionniste, Editions courtes et longues/M’O Ă©d., 64 p., 9,90 €. DĂšs 10 ans. RemarquĂ©e chez le mĂȘme Ă©diteur au printemps par Plume, un album dĂ©licat oĂč un chat chasse les oiseaux pour garnir de voluptĂ© son oreiller, Isabelle Simler s’apprĂȘte Ă  nous prĂ©senter une autre collectionneuse La Toile, Ă  paraĂźtre en janvier, mais pour l’heure elle est juste la graphiste d’un enthousiasmant carnet d’activitĂ©s conçu pour accompagner l’exposition du MusĂ©e d’Orsay. RepĂ©rer, colorier, dĂ©couper, fabriquer, chaque proposition est aussi futĂ©e qu’intelligemment traitĂ©e. Un rĂ©gal. Et si vous ne voulez pas mutiler le carnet, reste l’usage – raisonnĂ© – de la photocopieuse
 C. Simon sur les rails, d'Adrien Albert, Ecole des loisirs, 12,70 €. DĂšs 5 ans. Simon est un petit lapin qui, ouvrier Ă  la chaĂźne dans une fabrique de marteaux, se fait une joie d’aller passer le week-end chez son frĂšre. Sauf que, pour aller de l’autre cĂŽtĂ© de la montagne, il faut prendre le train. Et, qu’arrivĂ© Ă  la gare, on lui annonce que ce dernier a Ă©tĂ© annulĂ©. DĂ©pitĂ©, Simon dĂ©cide nĂ©anmoins d’y aller Ă  pattes. Un bel album par l’auteur du Roi du chĂąteau, dont la patte graphique – dĂ©coupage, dessins - rappelle parfois celle de Michel Van Zeveren. E. G. Moi en pyjamarama, de MichaĂ«l Leblond et FrĂ©dĂ©rique Bertrand, Le Rouergue, 16,80 €. AprĂšs New York et Lunaparc, l’enthousiaste gamin en pyjama qui nous a fait re dĂ©couvrir fin 2011 la magie de l’ombro-cinĂ©ma, animation ancienne oĂč le lecteur crĂ©e lui-mĂȘme en dĂ©plaçant une grille souple le mouvement de l’image fixe, explore ses sensations corporelles. Patraque, il se couche et lĂ  la sarabande commence. Avec ses vertiges et ses dĂ©lires. Un seul remĂšde, du repos
 et la perspective d’autres aventures. C. Coquillages et petit ours, de Benjamin Chaud, HĂ©lium, 28 p., 14,90 €. Vous avez aimĂ© Une chanson d’ours ? Alors vous allez sans retenue troquer la ballade d’Henri Salvador pour la langoureuse mĂ©lodie de Brigitte Bardot et ses promesses de plage ensoleillĂ©e. Car une fois encore petit ours fait des siennes. Squattant le rayon peluche d’un grand magasin, il part dans les bras d’une enfant au dĂ©sespoir de son pĂšre. AprĂšs moult pĂ©ripĂ©ties, en train, en bateau, puis en mode tourisme de masse, chaque choisit l’étĂ© toute l’annĂ©e plutĂŽt que d’hiberner. Une nouvelle variation sur le jeu de repĂ©rage du minuscule noyĂ© dans l’ Ă©meute de dĂ©tails » chĂšre Ă  Baudelaire, au cƓur de la nouvelle livraison de la revue Hors Cadre[s] n°11, 12 €. C. Les Contes de ma mĂšre l’oie, de Charles Perrault et Harry Clarke, Editions courtes et longues, 160 p., 29,90 €. Pour tous. Le recueil des huit contes en prose parus en 1697, augmentĂ© des trois en vers parus 3 ans plus tĂŽt Griselidis, Les Souhaits ridicules et Peau d’Âne remis en prose ici servie par une illustration fascinante qui rĂ©vĂšle d’abord le sens et sa poĂ©sie sans souci maniaque de coller au texte. AprĂšs le mĂ©morable volume consacrĂ© Ă  Poe, Harry Clarke fait un retour gagnant dans cette Ă©dition d’une finition exemplaire. Un beau livre d’aujourd’hui qui a la magie des anciens. Fascinant. C. Be bop, de LaĂ«titia Devernay, La Joie de lire, 36 p., 15 €. DĂšs 5 ans. Nul n’a oubliĂ© la magie de Diapason 2010, un livre accordĂ©on exceptionnel qui Ă©tait aussi le premier de la jeune LaĂ«titia Devernay. Reconnu Ă  l’international, ce travail inventif et poĂ©tique graphique ravissait plus que les mĂ©lomanes. Si la musique reste au cƓur de ce deuxiĂšme opus, tout a changĂ© le format, la palette et le mode de lecture. Mais l’essentiel est prĂ©servĂ© la magie des lignes, courbes sensuelles d’une formation de jazz, celle du trait, cordes ou moustaches, et le chat, qui sortant du pavillon d’un gramophone s’invite dans un bƓuf endiablĂ©, s’y rĂ©fugie sagement Ă  l’heure de la coda. C. Eden et Kao, de StĂ©phane Henrich, KalĂ©idoscope, 13,20 €. DĂšs 5 ans. Parrots est un pirate qui ne fait rien sans consulter ses deux perroquets Kao, volontiers belliqueux, et Eden, beaucoup plus raisonnĂ©. Mais le capitaine - est-ce un effet de l’ñge ? – est de plus en plus raisonnable, ce qui n’est ni du goĂ»t de son Ă©quipage ni de celui de Kao, lequel, pour se venger, se dĂ©barrasse d’Eden. Cet album colorĂ©, qui amusera les petits pirates, a la morale philosophique ! E. G. Un courant d’air, de Juliette Binet, Le Rouergue, 17 €. Quelque soit son Ă©diteur, Juliette Binet est elle-mĂȘme. Depuis ses premiers pas chez Autrement Edmond, L’Ombre d’Igor en passant par des opus chez Albin Michel Le Cousinou Gallimard L’Horizon facĂ©tieux, elle impose sa simplicitĂ©, sa profondeur allĂ©gorique, ineffable, comme sa science de la construction. Dans cet album-accordĂ©on muet oĂč le souffle se dĂ©chaĂźne au hasard de ses gammes, s’autorisant toutes les souplesses de trait et de sens, le dos est presque nocturne, paisible comme une accalmie. Un poĂšme envoĂ»tant. C. Monsieur 2D, de Bruno Heitz, Le Rouergue, 36 p., 16,50 €. FidĂšle Ă  son goĂ»t des histoires sans Ăąge et des fables mĂ©diĂ©vales, Bruno Heitz a repris Ă  son compte une histoire de gourmandise et de luxure dans l’esprit des fabliaux, en Ă©pingant avec saveur, le linguistiquement correct en vogue aujourd’hui Les Perdrix, Le GenĂ©vrier, Ivoire », 48 p., 17 €, mais celui qui illustra Le Roman de Renart Gallimard, 2007/2008 se souvient aussi de ses audaces formelles, chez Mango, puis au Rouergue. C’est Ă  Olivier Douzou qu’il offre une dĂ©capante fantaisie sur un bonhomme en papier dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  l’heure de la 3D. Un accordĂ©on qui se fait escalier, un ticket de mĂ©tro pliĂ© qui devient grenouille, l’inĂ©vitable vache qui menace l’homme sans consistance et la nĂ©cessaire jeune femme qui va lui rendre l’espoir. Une fable rondement menĂ©e et riche d’avenir au vu du dernier profil. C. Nombres dans la tĂȘte, d’Alessandro Sanna, Passepartout, 25 €. Pour tous. En marge d’un volumineux compagnon destinĂ© Ă  conjurer les peurs nocturnes Un Livre chevet signĂ© Asobi alias collectif de Sanna et de son complice Denis Guidone, Passepartout, 30 €, l’artiste italien signe un de ces livres-accordĂ©on dont il a le secret. DĂ©clinant au recto les chiffres avec humour et imagination, il les combine au verso pour relancer le jeu graphique. C’est simplement beau et rĂ©jouissant. C. Waterloo & Trafalgar, d’Olivier Tallec, PĂšre Castor-Flammarion, 64 p., 13 €. On n’a pas oubliĂ© l’épatant Charlepogne et Poilenfrac paru naguĂšre au Baron perchĂ© et aujourd’hui introuvable, oĂč, avec son complice Roland FuentĂšs, Olivier Tallec raillait l’absurditĂ© de la guerre. Retour du thĂšme et de la palette orange et bleue avec cet album oĂč chacun derriĂšre son mur observe l’ennemi en face. A l’abri. A l’affĂ»t. Au fil des saisons, des frayeurs et des fanfaronnades, chacun va mesurer la vanitĂ© de l’affrontement. Fraternisent-ils au front ? La derniĂšre image livre la distance narquoise de l’auteur sur ces dĂ©fis infantiles pour cĂ©lĂ©brer juste un hymne Ă  la fraternitĂ©. C. Le voyage de l'Ăąne, d’Isabelle Grelet, illustrĂ© par IrĂšne Bonacina, Didier Jeunesse, DĂšs 4 ans. Chaque jour, c’est le mĂȘme refrain le coq hurle, le cochon farfouille dans son auge, le lapin joue de la patte et la chĂšvre mĂąchouille. Pris d’un mortel ennui, l’ñne retape une vieille camionnette, bien dĂ©cidĂ© Ă  aller voir au dĂ©troit de Gibraltar si ce qu’il cherche s’y trouve. Seulement voilĂ , une fois arrivĂ© il est content mais pas heureux – quelque chose lui manque. A moins que ce ne soit
.quelqu’un. Une aventure haute en couleurs oĂč amour et amitiĂ© rĂšgnent en partage. E. G. Glimt, de Rikke Bakman, Traduit du danois par Catherine Lise Dubost, Cambourakis, 228 p., 21 €. RĂ©cit d’une journĂ©e d’étĂ© en bord de mer du Nord, vu Ă  travers les yeux d’une petite fille de six ans. Explorant les territoires du souvenir intime, Rikke retrouve le regard et les sensations de l’enfance les jeux, l’ennui, les bagarres avec sa soeur
 Une journĂ©e ordinaire, relue avec l’intensitĂ© propre Ă  cet Ăąge. Correspondant aux errements de la mĂ©moire, l’esthĂ©tique fragmentaire et le graphisme au crayon faussement naĂŻf font mouche. Un trĂšs beau travail justement primĂ© Ă  l’international. C. La Punaise, de Dedieu et Marais, Sarbacane, 36 p., 14,90 €. DĂšs 6 ans. RevĂ©lĂ© par Sequoyah Ă©d. Thierry Magnier, 2011, beau projet de remise en lumiĂšre de cet indien disgraciĂ© qui inventa l’alphabet cherokee, FrĂ©dĂ©ric Marais a dĂ©puis trouvĂ© en Thierry Dedieu un complice idĂ©al. AprĂšs la rĂ©jouissante Guerre des mots Sarbacane, 16 €, parue au printemps, le duo de choc livre une fable formidable pour la rĂ©action en chaĂźne qu’un incident mineur – une punaise qui manque sa cible et, d’un rebond sur le bord de la poubelle, atterrit sur la chaise du prof – dĂ©clenche Ă  l’échelle planĂ©taire. Comment aider avec lĂ©gĂšretĂ© Ă  une prise de conscience salutaire. Le traitement graphique est Ă  la hauteur du message impeccable. C. Incidents, de Daniil Harms et GĂ©rald Auclin, traduit du russe par Anna ZaĂŻtseva, The Hoochie Coochie, 48 p., 20 €. Si peu Ă  peu, grĂące Ă  Christian Bourgois ou aux Ă©ditions Verdier ou CircĂ©, Daniil Harms 1905-1942 sort du purgatoire, les textes rĂ©jouissants d’absurditĂ©s et de fĂ©rocitĂ© joyeuse du poĂšte n’ont jamais Ă©tĂ© aussi joliment servis que par le travail graphique de GĂ©rald Auclin, dont l’art de la dĂ©coupe rend ces histoires pour les enfants et les imbĂ©ciles » fascinantes de rĂ©alisme feutrĂ©. C. 1, 2, 3 l’effroi, de Albert Lemant, L’Atelier du poisson soluble, 44 p., 20 €. Il Ă©tait un foie / d’ogesse gros et gras »  Un dĂ©but dĂ©coiffant pour cet album au rythme de comptine qui se joue des nombres et des mots avec une terrifiante santĂ©. Rien d’étonnant puisqu’il est signĂ© d’Albert Lemant. L’artiste dont on n’a pas oubliĂ© le sidĂ©rant ABC de l’effroi paru l’an dernier, pour solde de tout compte, se frotte aux nombres sans calcul ni retenue. Comme son humour, son trait noir, prĂ©cis et aigu fait mouche Ă  chaque page. Le compte est bon ! C. Le Livre orange de l’automne, de Sophie CoucharriĂšre et HervĂ© Le Goff, PĂšre Castor, 32p., 12,20 chaque. DĂšs 4 ans. Au fil des pages et le temps d’une journĂ©e, entre maison et Ă©cole, un petit garçon dĂ©couvre pourquoi les feuilles tombent ou comment se forment les nuages. D’une prĂ©sentation soignĂ©e, Ă  la limite de la fiction qui permet l’indentification, l’ouvrage s’enrichit d’une comptine, d’une recette et d’une rubrique Le sais-tu ? ». Ne reste plus qu’à acheter vitelottes et panais pour faire une belle soupe de saison
.Egalement disponible Le livre rouge de l’hiver, en attendant ceux du printemps et de l’étĂ© E. G. Rouge comme l’amour, de Valentina Mai, Passepartout, 28 p., 14,50 €. DĂšs 4 ans. Un album simple, presque nu, oĂč le texte, bref, a l’économie du trait. Que cherche l’hĂ©roĂŻne qui puisse donner un sens Ă  sa vie, une direction Ă  son parcours ? Ne soyez pas impatient ! Chaque page mĂ©rite qu’on s’y arrĂȘte. Un moment d’émotion que l’adaptation pour ipad approfondit encore. C. Un jour, un ami, de Chiara Carrer, La Joie de lire, 36 p., 15,90 €. DĂšs 6 ans. Le matĂ©riau d’abord. Crayons gris ou de couleurs, fragments collĂ©s ou images anciennes intĂ©grĂ©es, supports papiers anciens, calque et papier millimĂ©trĂ©, Chiara Carrer joue une fois encore la diversitĂ© pour Ă©voquer toute une humanitĂ© rĂ©duite Ă  des prĂ©noms et des sentiments, des ressentis, un monde de ĂȘtres singuliers qui tous cherchent un havre. C’est la maison qui les accueille qui les prĂ©sente, vivante de ce mouvement mĂȘme. Un travail sensible et beau sur la diversitĂ© et le bien–ĂȘtre qu’elle procure. NĂ©cessaire. C. Par un beau jour, de Dominique Descamps, Les Grandes Personnes, 64 p., 17,50 . DĂšs 3 ans. Et non ! Ceci n’est pas la Ă©niĂšme version des Trois petits cochons. L’exercice, magnifiquement rĂ©ussi cet automne par Rascal Pastel, 10,50 , dĂšs 3 ans n’intĂ©resse pas Dominique Descamps, mĂȘme si ses personnages, visiblement, connaissent leurs lointains parents mais ils ont leur propre aventure. Avec malice, un sens de la composition, de la dĂ©coupe et des couleurs parfaitement maĂźtrisĂ©, l’artiste livre un album sans texte oĂč chacun placera ses mots sur cette aventure souriante oĂč les cochons ont au sens propre la peau du loup. Epatant ! C. Les Aventures de Pinocchio, de Carlo Collodi vues par Lorenzo Mattotti, HĂ©lium, 224 p., 30 €. Sublime Ă©dition que celle ici proposĂ©e par les Ă©ditions HĂ©lium soit le classique Pinocchio de Collodi, traduit par Nicolas Cazelles, ici illustrĂ© par Lorenzo Mattotti, l’un des plus grands auteurs et illustrateurs de bande dessinĂ©es d’aujourd’hui. Le rĂ©sultat est Ă  la hauteur du projet remarquable. Un collector donc, alors qu’une exposition des croquis de Mattotti seront prĂ©sentĂ©s Montreuil. E. G. Pomelo et la grande aventure, de Ramona Badescu et Benjamin Chaud, Albin Michel, 44 p., 13 €. DĂšs 4 ans. Pomelo a dix ans. Aussi ses deux auteurs le lancent-ils dans le grand bain avec cet album Ă  l’italienne, d’une force telle qu’on le reçoit de façon intime quel que soit l’ñge du lecteur. OĂč le minuscule Ă©lĂ©phanteau, croise son pĂšre, Ă©voque sa mĂšre, se lie d’amitiĂ© en mer avec une Ă©toile
 Un pĂ©riple tendre et mĂ©lancolique formidablement rendu par la palette de Benjamin Chaud. C. Les Aventuriers, de Simon Roussin, Magnani, 32 p., 14,50 €. DĂšs 8 ans. Un visuel d’une palette pĂ©tante, une narration qui Ă©voque, par son style Ă  la saveur parfois surannĂ©e, celle des belles histoires de l’Oncle Paul » dans Spirou. Une aventure de science-fiction qui renvoie 4 apprentis hĂ©ros au temps des dinosaures. Si ArsĂšne et Joseph semblent un hommage aux intrĂ©pides hĂ©ros de Maurice Leblanc et Gaston Leroux, il y a plein de clins d’Ɠil aux annĂ©es 1960 dans cet album rĂ©jouissant, signĂ© d’un des artistes de la revue Nyctalope, dĂ©sormais accueillie chez le mĂȘme Ă©diteur. C. Je peux le faire, de Satoe Tone, Traduit du japonais par Florence Camporesi Passepartout, 52 p., 14 €. Si Mon meilleur ami 28 p., 14,50 € , paru cet automne, permet d’apprĂ©cier la veine tendre de l’artiste japonaise Satoe Tone, son prĂ©cĂ©dent album, Je peux le faire, qui sort en application pour ipad offre la vraie dimension d’une narratrice subtile dont le style Ă©conome est en regard d’une imagerie magnifique de finesse et d’émotion. Si cette histoire d’un oiseau incapable de vivre la destinĂ©e commune pourra surprendre par son dĂ©nouement, elle est d’une telle force et d’une telle gĂ©nĂ©rositĂ© qu’on ne peut que la recommander. C. Promenade au jardin, de Pittau & Gervais, Gallimard GiboulĂ©es », 22 €. DĂšs 2 ans. FidĂšles Ă  eux-mĂȘme, Pittau et Gervais livrent parallĂšlement chez Les Grandes Personnes, aprĂšs Axinamu et Oxiseau, une plongĂ©e marine dans Naceo 22,50 et chrez Gallimard un album tout aussi grand, dans le sillage de leur Visite au zoo. Fruits, lĂ©gumes, insectes, on trouve de tout dans ce jardin, et des parcours de couleurs pour jouer avec les formes, les lettres et repĂ©rer les semblables. C. Charles, prisonnier du cyclope, d’Alex Cousseau et illustrĂ© par Philippe-Henri Turin, Seuil jeunesse, 40 p., €. DĂšs 5 ans. Petits yeux rieurs, pieds larges et griffus, ailes majestueuses, Charles n’est pas un dragon comme les autres voir Charles Ă  l’école des dragons, Ă©d. du Seuil. DĂ©sormais assez courageux pour voler de ses propres ailes, ce poĂšte cracheur de feu, qui cherche un ami pour la vie, va cette fois devoir affronter le cyclope
.DeuxiĂšme opus rĂ©ussi, grĂące notamment aux gigantesques illustrations foisonnantes de dĂ©tails. E. G. Quatre saisons, de Betty Bone, Editions courtes et longues, 12 €. DĂšs 4 ans. Betty Bone reine de la manip’ ? Dans un Ă©tui regroupant 4 affiches qui s’ouvrent en offrant une nouvelle image sur la saison Ă  dĂ©couvrir, elle donne au jeu de pliage et de dĂ©pliage une force de lecture qui subjugue. C’est bien sĂ»r avec Betty un travail d’une audace graphique et chromatique qui convainc. Un livre » jeu dont seule la manipulation restreint l’accĂšs aux enfants soigneux. C. 2 yeux ?, de Lucie FĂ©lix, Les Grandes Personnes, 48 p., 12,50 . DĂšs 2 ans. Dans le sillage d’Annette Tamarkin, qui signe cet automne trois nouveaux titres pour les tout-petits Bleu vache ?, Mes jouets, Mon goĂ»ter chez le mĂȘme Ă©diteur, Lucie FĂ©lix offre un album magique. Jouant de la capacitĂ© d’abstraction des enfants, l’artiste met en place une narration qui se dĂ©voile patiemment, avec autant de surprise que de gourmandise. A la façon de Komagata, elle sait ne pas privilĂ©gier le figuratif pour y conduire comme par inadvertance. C’est fin et Ă©minemment poĂ©tique. Superbe. C. Vanille ou chocolat ?, de Jason Shiga, traduit de l’anglais Etats-Unis par Madeleine Nasalik, Cambourakis, 76 p., 18,50 €. DĂšs 8 ans. Smocking ou No Smoking ? La question qu’Alain Resnais posait pour souligner les alĂ©as du rĂ©cit est au cƓur de ce livre oulipien, mieux ouBApien, puisqu’il s’agit de bande dĂ©ssinĂ©e. Selon les choix que le lecteur fait Ă  chaque page, la narration se rĂ©oriente. L’ingĂ©niositĂ© du rĂ©cit comme de sa vertigineuse construction font de cet album un plaisir de lecture inĂ©puisable. 3856 possibilitĂ©s, ça vous dit ? C. RenĂ©gat, d’Alex Baladi, The Hoochie Coochie, 176 p., 25 €. DĂšs 10 ans. Enfin de l’authentique sur le monde de la piraterie ! D’une part un captif qui veut laisser une trace de son aventure, de l’autre un homme de lettres qui, Ă  la façon de Defoe, recueille des tĂ©moignages pour Ă©crire une fiction Ă©difiante. De ce jeu de dupes, Baladi offre une mise en scĂšne vertigineuse, la bulle de la bande dessinĂ©e se jouant des codes narratifs. Reste une juste restauration de la dignitĂ© du pirate, marin prolĂ©taire en rupture avec les lois iniques du monde marchand. Somptueux. C. Les TrĂ©sors de la nature, par Delphine Badreddine, illustrĂ© par un collectif d’illustrateurs, Gallimard jeunesse, 20 €. DĂšs 3 ans. C’est toute l’expĂ©rience de la mythique collection Mes premiĂšres dĂ©couvertes » qui a Ă©tĂ© mise au service de ce trĂšs bel hors sĂ©rie conçu alors que Gallimard jeunesse fĂȘte ses quarante ans. On retrouve ici toute l’ingĂ©niositĂ© et l’interactivitĂ© qui a, depuis sa crĂ©ation en par Pierre Marchand, fait des Ă©mules en Ă©dition jeunesse pages transparentes, rabats, tirettes, matiĂšres Ă  toucher, etc. Conçu par Delphine Badreddinbe, ce documentaire hors norme tient ses promesses via ses nombreuses animations, l’enfant peut apprĂ©hender le monde qui l’entoure – la mĂ©lodie des quatre saisons, le cycle magique de la vie, les contraires et les couleurs, etc bref acquĂ©rir les premiers apprentissages basiques. Une vĂ©ritable rĂ©ussite du genre. E. G. Nils C. Ahl Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

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Il suffit d’entendre fredonner les premiĂšres notes de ces comptines et berceuses pour replonger dans nos souvenirs d’enfance. Le temps passe et elles ne se dĂ©modent pas. Lorsqu’on devient parent, on chantonne Ă  notre tour des paroles de berceuse pour endormir nos bouts d’chou en douceur. Mapiwee vous propose de prendre la machine Ă  remonter le temps pour redĂ©couvrir 10 comptines et berceuses parmi lesquelles vous retrouverez peut-ĂȘtre celles qui ont bercĂ© votre enfance. Âge 18 mois - 3 ans 3 - 6 ans ProposĂ© par la Team Mapiwee 6 Les comptines et berceuses ont de nombreux bienfaits pour les enfants. Voici notre top 10 des meilleures comptines de notre enfance, Ă  chantonner Ă  votre enfant. Une comptine ou berceuse pour attendre le pĂšre NoĂ«l A NoĂ«l, le chant est tellement omniprĂ©sent, que tout le monde a plus ou moins un air qui lui trotte dans la tĂȘte, comme une de ces cĂ©lĂšbres comptines et berceuses de NoĂ«l. Petit Papa NoĂ«l Petit papa NoĂ«l Quand tu descendras du ciel, Avec des jouets par milliers, N’oublie pas mon petit soulier Classique parmi les classiques de NoĂ«l, Petit Papa NoĂ«l Ă©tait interprĂ©tĂ© Ă  l’origine par le chanteur Tino Rossi, avant d’ĂȘtre dĂ©clinĂ© en de nombreuses versions. Il fait maintenant partie des standards de NoĂ«l, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Cette comptine pour dormir rappellera Ă  votre bambin qu’il doit ĂȘtre bien sage s’il veut que le pĂšre NoĂ«l lui apporte les cadeaux qu’il lui a commandĂ©s. Un conseil toujours bienvenu pour calmer les enfants turbulents ! Vive le vent Vive le vent, vive le vent Vive le vent d’hiver Qui s’en va sifflant, soufflant Dans les grands sapins verts
 Oh ! Vive le temps, vive le temps Vive le temps d’hiver Boule de neige et jour de l’an Et bonne annĂ©e grand-mĂšre Voir la suite des paroles de Vive le Vent. Vous connaissez sĂ»rement la version amĂ©ricaine Jingle Bells, composĂ©e en 1857. L’adaptation française apparaĂźt un siĂšcle plus tard, et devient vite un succĂšs national interprĂ©tĂ© par de nombreux chanteurs et chanteuses, telles que Dalida ou Mireille Mathieu. Les enfants adorent l’interprĂ©ter au moment de NoĂ«l pour se rappeler comme il est bon d’ĂȘtre au chaud alors qu’il fait si froid dehors ! Brrr ! Mon beau sapin Mon beau sapin, roi des forĂȘts Que j’aime ta verdure Quand par l’hiver, bois et guĂ©rets Sont dĂ©pouillĂ©s de leurs attraits Mon beau sapin, roi des forĂȘts Tu gardes ta parure Impossible de passer un NoĂ«l sans chanter ce classique des comptines pour enfants. L’occasion d’apprendre la signification du mot “guĂ©ret”, un mot peu employĂ©, il faut bien l’avouer, mais qui fait son effet dans les conversations ! Pour briller au moment des fĂȘtes de NoĂ«l, sachez qu’un guĂ©ret dĂ©signe une terre labourĂ©e laissĂ©e en repos, sans semences ! Douce nuit Douce nuit, sainte nuit Tout s’endort, l’astre luit Veille seul le couple sacrĂ© Doux enfant aux fins cheveux Clos tes yeux et repose Sous son regard vigilant Une belle berceuse pour cĂ©lĂ©brer NoĂ«l et endormir votre enfant en douceur. Elle fait rĂ©fĂ©rence Ă  la naissance de JĂ©sus, “le doux enfant aux cheveux fins”. “Le couple sacrĂ©â€ est Ă©videmment ses parents, Marie et Joseph. Cette berceuse peut aider votre enfant Ă  s’endormir ; elle peut Ă©galement ĂȘtre une bonne entrĂ©e en matiĂšre pour lui expliquer l’origine de la fĂȘte de NoĂ«l. Les comptines et berceuses du XVIIIe siĂšcle Ces comptines et berceuses sont issues d’un rĂ©pertoire ancien. TransgĂ©nĂ©rationnelles, elles ont accompagnĂ© des gĂ©nĂ©rations d’enfants. Leurs paroles sont parfois mystĂ©rieuses, difficiles Ă  comprendre et sujettes Ă  diffĂ©rents niveaux d’interprĂ©tation. Une souris verte Une souris verte Qui courait dans l’herbe Je l’attrape par la queue Je la montre Ă  ces messieurs Ces messieurs me disent Trempez-la dans l’huile Trempez-la dans l’eau Ça fera un escargot Tout chaud De nombreuses comptines pour enfant ont un sens cachĂ©. C’est le cas de celle-ci, qui a pour cadre la RĂ©volution Française. La souris verte est un soldat royaliste capturĂ© par un RĂ©publicain pendant la guerre de VendĂ©e. On vous laisse deviner le sort qui lui est rĂ©servĂ©. Mais vous pouvez vous en tenir Ă  la version enfantine, qui parle d’une sympathique souris qui court dans l’herbe. Il pleut bergĂšre Il pleut, il pleut, bergĂšre Presse tes blancs moutons Allons sous ma chaumiĂšre BergĂšre vite allons Que d’eau, que d’eau ! Cette comptine, dans laquelle il n’est question que de pluie et d’orage, est une chanson tirĂ©e de l’opĂ©ra-comique Laure et PĂ©trarque, Ă©crit en 1780 par Fabre d’Eglantine. La comptine est sĂ»rement beaucoup plus populaire que l’Ɠuvre dont elle est issue. Elle est toujours chantĂ©e aux enfants pour les endormir ou pour les aider Ă  patienter en attendant la fin d’une averse. Une façon simple et efficace pour mettre un peu de bonne humeur quand tombe la pluie ! Promenons-nous dans les bois Promenons-nous dans les bois Pendant que le loup n’y est pas Si le loup y Ă©tait Il nous mangerait Si le loup n’y est pas Il nous mangera pas Il n’existe pas de trace de l’origine de cette comptine qui est malgrĂ© tout restĂ©e dans les mĂ©moires. Le loup peuple toujours l’imaginaire des enfants. Le but est Ă©videmment de lui Ă©chapper. C’est sans doute pour cela que le grand mĂ©chant loup de Promenons-nous dans les bois pimente toujours les parties de cache-cache des enfants. Cadet Rousselle Cadet Rousselle a trois maisons Cadet Rousselle a trois maisons Qui n’ont ni poutres ni chevrons Qui n’ont ni poutres ni chevrons Cadet Rousselle a bel et bien existĂ©. Comme son surnom le laisse supposer, il est le cadet de sa famille, son frĂšre aĂźnĂ©, Claude-Antoine, ayant deux ans de plus que lui. C’est Guillaume Joseph Roussel, huissier de justice Ă  Auxerre au XVIIIe siĂšcle, qui a inspirĂ© le personnage de Cadet Rousselle. Il est plutĂŽt excentrique. De plus, il a achetĂ© une maison toute biscornue, qui n’a ni poutres ni chevrons, comme dit la chanson. Cela ne manque pas d’attirer les moqueries de ses concitoyens, et donne mĂȘme naissance Ă  un air satirique, devenu au fil du temps, l’une des plus cĂ©lĂšbres comptines pour enfant. XXe siĂšcle de la chanson populaire aux comptines et berceuses Au siĂšcle dernier, la variĂ©tĂ© française a produit quelques titres qui ont contribuĂ© Ă  enrichir le rĂ©pertoire des comptines et berceuses pour enfants. Voici deux titres qui vous rappelleront sĂ»rement quelque chose. La danse des canards C’est la danse des canards Qui en sortant de la mare Se secouent le bas des reins Et font coin-coin La danse des canards fait partie de ces refrains qui vous rentrent immĂ©diatement dans la tĂȘte et qui vous accompagnent pendant des jours, voire des
 semaines. La danse des canards est autant apprĂ©ciĂ©e des enfants que des adultes, qui n’hĂ©sitent pas Ă  la chanter en chƓur pour mettre un peu d’ambiance dans leurs soirĂ©es. La chanson doit-elle sont succĂšs Ă  la subtilitĂ© de ses paroles ou Ă  la chorĂ©graphie parfaitement rĂ©glĂ©e qui l’accompagne ? SĂ»rement un peu des deux. Une chanson douce Une chanson douce Que me chantait ma maman, En suçant mon pouce J’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce, Je veux la chanter pour toi Car ta peau est douce Comme la mousse des bois Ce grand succĂšs de la variĂ©tĂ© française date de 1950. Écrite pour le chanteur Henri Salvador, cette berceuse a prouvĂ© son efficacitĂ© pour endormir plusieurs gĂ©nĂ©rations d’enfants. La recette est simple une mĂ©lodie douce accompagnant un conte merveilleux. Il y est question d’un chevalier qui tue un loup pour dĂ©livrer d’un sort la belle princesse dont il est amoureux. Il n’en faut pas plus aux enfants pour glisser en douceur dans un sommeil rĂ©parateur ! Aimez-vous chanter des comptines et berceuses Ă  votre enfant ? Quelles sont vos prĂ©fĂ©rĂ©es ? DĂ©couvrez d'autres articles et activitĂ©s Comment inventer des histoires pour votre enfant ? Top 10 des comptines et berceuses pour s’endormir Comment repĂ©rer un trouble dys chez l’enfant ? RentrĂ©e scolaire comment Ă©viter le stress ? DĂ©couvrezla cĂ©lĂšbre chanson "Promenons-nous dans les bois" en vidĂ©o pour les enfants. AnimĂ©e par les mascottes Pinpin et Lili, voici des comptines toutes douces et colorĂ©es pour les tout-petits! PAROLES DE LA CHANSON
De La MaternelleMusiqueAttention! Ne convient pas aux enfants de moins de 36 mois. PiĂšces de petite taille. Risque d' du produit Le recueil des Comptines PrĂ©fĂ©rĂ©es De La Maternelle accompagne les enfants et les aide Ă  grandir. GrĂące au rythme et aux paroles, l'enfant dĂ©veloppe l'Ă©coute, le sens du rythme et de la musique ; travaille sa mĂ©moire ainsi que sa prononciation des mots et enrichit son vocabulaire dĂšs le plus jeune 3+Liste des titres01 - Maman les p'tits bateaux03 - Promenons-nous dans les bois04 - L'empereur, sa femme et le petit prince05 - Pomme de reinette et pomme d'api08 - Au feu, les pompiers !12 - Il pleut, il pleut, bergĂšre13 - Savez-vous planter les choux ?15 - Ainsi font, font, font...18 - Une poule sur un mur20 - J'ai un gros nez rougeSpĂ©cificitĂ©s magnĂ©tique , peint Ă  la mainInclus dans la livraison 1x TonieConditions requises WLAN avec connexion Internet et Toniebox nĂ©cessaires.*Ne convient pas aux enfants de moins de 36 mois. PiĂšces de petite taille. Risque d'Ă©touffement. WLAN avec connexion Internet et compte client Toniecloud expĂ©diĂ©es sous 48h jours ouvrĂ©sLivraison gratuite dĂšs 40€ d'achatsPaiement 100% sĂ©curisĂ© par Adyen60 jours pour changer d'avis gratuitement
Aufil des pages, les lecteurs prendront plaisir Ă  retrouver le loup et la ritournelle des vĂȘtements qui ont fait le succĂšs de la comptine « Promenons-nous dans les bois ». Mais plus jouissif Chanson de l'ÉcolePromenons-nous dans les bois Song C Version 4 accords C G7 Prom'nons-nous dans les bois C G7 Pendant que le loup n'y est pas C G7 C Si le loup y Ă©tait Am Dm G7 C Il nous mangerait, G C Mais comme il n'y est pas Am Dm G7 C Il nous mang'ra pas. Version 6 accords C Am D7 G Prom'nons-nous dans les bois C Am D7 G Pendant que le loup n'y est pas C Am G7 C Si le loup y Ă©tait Am Dm G7 C Il nous mangerait, Am G7 C Mais comme il n'y est pas Am Dm G C Il nous mang'ra pas. G Loup y es-tu ? G7 Entends-tu ? G7aug Que fais-tu ? le loup "Je mets ma culotte." Refrain C Am D7 G Prom'nons-nous dans les bois C Am D7 G Pendant que le loup n'y est pas C Am G7 C Si le loup y Ă©tait Am Dm G7 C Il nous mangerait, Am G7 C Mais comme il n'y est pas Am Dm G C Il nous mang'ra pas. G Loup y es-tu ? G7 Entends-tu ? G7aug Que fais-tu ? le loup "Je mets mon pantalon". Refrain le loup "Je mets ma chemise." Refrain le loup "Je mets mes chaussettes." Refrain le loup "Je mets mes bottes." Refrain le loup "Je mets mon manteau." Refrain le loup "Je mets mon chapeau." Refrain le loup "J'arrive !" Hurlement gĂ©nĂ©ral Enfance > Écoles > Promenons-nous dans les bois > transposition > Écoutezgratuitement Promenons-nous dans les bois par Super Comptine sur l'album Super Comptine, et dĂ©couvrez la jaquette, les paroles et des artistes similaires. VETEMENTS ET ACCESSOIRES SANTÉ ET SOINS DU CORPS VOYAGES VALISES Comptine NOUS N’IRONS PLUS AU BOIS
 – Zut alors 
.!! j’aimais bien moi – La derniĂšre fois PAPY JANOT nous a racontĂ© la comptine pirouette cacahouĂšte Pourtant pour moi qui suit petit, celle lĂ  est plus courte et plus sympa Ă  chanter
! Vous voulez la voir ou la revoir cliquez Aujourd’hui cette comptine est dĂ©diĂ©e Ă  Alice et Juliette Ma choupinette Alice trotte dĂ©jĂ  et fait dĂ©jĂ  tourner la tĂȘte Ă  ses parents Pas de doute Juliette et Alice qui adorent les bois vont rĂąler si on arrĂȘte les ballades VOICI NOUS N’IRONS PLUS AU BOIS
 TU TROUVERAS CI-DESSOUS LES PAROLES DE CETTE COMPTINE
. Mamy il faut que je vous dise DerriĂšre le caractĂšre un peu féérique de cette chanson, propre Ă  ravir l’ñme enfantine, avec ses animaux charmants et son dĂ©cor bucolique, se dissimulent Ă  la fois une musique d’inspiration religieuse et toute une symbolique Ă©rotique remontant Ă  la Renaissance. – OH Oh..! Attendez, on va causer du temps jadis oĂč Papy courait au bois en culottes courtes NOUS N’IRONS PLUS AU BOIS Nous n’irons plus au bois, Les lauriers sont coupĂ©s ; La belle que voilĂ  Ira les ramasser. Refrain Entrez dans la danse, Voyez comme on danse, Sautez, dansez ! Embrassez qui vous voudrez ! La belle que voilĂ  Ira les ramasser ; Mais les lauriers du bois, Les verrons-nous coupĂ©s Non, chacune Ă  son tour Ira les ramasser ; Si la cigale y dort, Ne faut pas la blesser. Le chant du rossignol Viendra la rĂ©veiller ; Et aussi la fauvette Avec son doux Jeanne la bergĂšre, Avec son blanc panier, Allant cueillir la fraise Et la fleur d’ ma cigale ! Allons, il faut chanter ! Car les lauriers du bois Sont dĂ©jĂ  repoussĂ©s. ï»żï»ż – EH OUI..! Vous voyez on a causĂ© du temps jadis oĂč Papy courait au bois
 cul nu
..!!! Pour ce qui est de la version que nous donnons ici – la plus rĂ©pandue de toutes, Ă  n’en pas douter – elle connut une grande popularitĂ© dĂšs le XVIII Ăšme siĂ©cle, et tout particuliĂšrement Ă  la cour de Versailles. Versailles et ses jardins, dont les buissons abritaient de tendres rendez-vous secrets ; lorsqu’ils n’étaient pas taillĂ©s, bien entendu. Roland Sabatier, pour sa part, prĂ©fĂšre penser que la chanson Ă©voque plutĂŽt une partie du Bois de Boulogne, effectivement plantĂ©e de lauriers, sous le rĂšgne de Louis XV. Les deux hypothĂšses ne sont nullement incompatibles car, aprĂšs tout, pourquoi n’y aurait-il eu qu’un seul endroit de plaisir pour les amoureux, en cette pĂ©riode de grand libertinage, dĂ©jĂ  amorcĂ© du temps de la RĂ©gence ? Dans un registre fort voisin, une chanson comme Promenons-nous dans les bois, Pendant que le loup n’y est pas ! Peut-ĂȘtre Ă©galement interprĂ©tĂ©e de maniĂšre fort allusive, pour peu que l’on veuille gratter un peu le vernis d’innocence de ses paroles d’allure, certes, enfantine, mais nĂ©anmoins Ă©crites au XVII Ăšme siĂšcle un temps oĂč l’on pratiquait avec dĂ©lice l’art de faire dire aux mots plus qu’ils n’en laissaient paraĂźtre. SOURCE PAPY JANOT
Promenonsnous dans les bois + 30 min de comptines et chansons pour enfants
1 Kasım 2015 Pazar Promenons-nous dans les bois La comptine Promenons-nous dans les bois pour les enfants Paroles Refrain Prom'nons-nous dans les bois Pendant que le . Gönderen Aslar Emrak zaman 0617 Etiketler bois, dans, Les, Promenons-nous Hiç yorum yok Yorum Gönder Sonraki Kayıt Önceki Kayıt Ana Sayfa Kaydol Kayıt Yorumları Atom
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Iltrouve ça exitant. Avec son regard percent. Maintenant tu le sens. Promenons-nous, tous les deux dans les bois. Juste toi et moi, justement et toi. Et personne ne sera, si le loup est là. Non personne ne sera, si le loup est la. Promenons-nous, tous les deux dans les bois. Juste toi et moi, justement et toi.
Parolesde la comptine : Refrain : J'ai du bon tabac dans ma tabatiÚre, J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas, J'ai du bon tabac dans ma tabatiÚre, J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas. J'en ai du bon, du frais, du rùpé, Mais qui n'est pas pour ton vilain nez. Refrain : J'ai du bon tabac dans ma tabatiÚre, J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas,
Contespour enfants, fables, comptines, histoires pour petits et grands. Texte et audio. Téléchargeables gratuitement. SWw709q.
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