LÉtat est la structure qui permet d'apporter la libertĂ© et la justice Ă  la sociĂ©tĂ©. En 1820, dans ses Principes de la philosophie du droit, Hegel prĂ©sente l'État comme la plus haute des institutions. Selon lui, il permet de rĂ©aliser le

! catalogue d'arguments La violence existe sous diffĂ©rente formes. Elle peut ĂȘtre individuelle ou Ă©tatique, physique, mentale ou spirituelle
 La violence se dĂ©finit par l’utilisation de force, de pouvoir physique ou psychique afin de contraindre, dominer, protĂ©ger, tuer, dĂ©truire ou endommager. La nĂ©cessitĂ© quand Ă  elle est ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre ou ce qui ne peut pas ĂȘtre autrement. L’expression “un mal nĂ©cessaire” donne dĂ©jĂ  une connotation nĂ©gative Ă  la violence et dĂ©signe un mauvais acte qui doit ĂȘtre fait afin d’atteindre un but considĂ©rĂ© comme juste. Toutefois, la violence existant sous de nombreuses formes, les dĂ©finitions que nous pouvons lui donner ne peuvent qu’ĂȘtre incomplĂštes et pour l’analyser nous ne devons retenir que certains aspects de la dĂ©finition. Certains la rejettent au profit du pacifisme ou au nom du respect des individus, d’autres au contraires pense qu’elle est nĂ©cessaire pour le bien ĂȘtre de la sociĂ©tĂ© et des ĂȘtres humains en gĂ©nĂ©ral. Pour l’avancĂ©e du monde, la violence peut ĂȘtre obligatoire. Nous pouvons donc nous demander L’utilisation de la violence est obligatoire ou si a contrario nous pourrions nous en passer ? Nous allons dans un premier temps nous montrerons que celle-ci est nĂ©cessaire Ă  l’accomplissement de l’homme et de son environnement, et que nous ne pouvons pas faire autrement qu’avec la violence pour y arriver. Puis, nous expliquerons qu’elle est contingente et qu’il faut la rejeter au nom du respect ou du pacifisme. Pour commencer, nous allons montrer que la violence est nĂ©cessaire Ă  l’accomplissement de l’homme et de son environnement. La violence chez l’homme peut ĂȘtre le fruit de la sociĂ©tĂ©. Tout d’abord, Hegel souligne le rĂŽle constructif qu’a jouĂ© la violence dans l’histoire. La libertĂ© par exemple s'est gagnĂ©e dans un combat entre celui dont la libertĂ© est niĂ©e et celui qui la nuit. Autrement dit, la violence la violence devient ici une nĂ©cessitĂ© dans l’histoire universelle, c’est-Ă -dire l’histoire de chacun. Pour-lui, si l’humanitĂ© veut progresser, elle doit rĂ©aliser de grands bouleversements parce que c'est ainsi qu'elle peut facilement l'atteindre. L’auteur Ă©tablit aussi une distinction entre le despotisme et la tyrannie. Les deux formes politique ont en commun qu'elles s'expriment par une violence exercĂ©e par un souverain sur son peuple. Mais dans le despotisme, la violence est injuste et superflue, alors que dans la tyrannie, la violence est nĂ©cessaire et justifiĂ©e ce pouvoir n'est pas le despotisme mais la tyrannie, pure domination Ă©pouvantable, mais elle est nĂ©cessaire et juste dans la mesure oĂč elle constitue et conserve l'Etat en tant qu'il est cet individu effectif ». Hegel ne justifie pas donc toutes les formes de violences et ne cautionne l'utilisation de la violence par le tyran que lorsque celle-ci est nĂ©cessaire, c'est-Ă -dire lorsqu’elle conserve le mode de gouvernement et permet la dĂ©fense de l’Etat. Ensuite, Marx quant-Ă -lui souligne son rĂŽle moteur. C'est elle qui, selon-lui, fait avancer le monde et permet d’accoucher d’une sociĂ©tĂ© libre. Beaucoup critiquĂ© pour ses propos parfois jugĂ©s extrĂ©mistes il Ă©crivait “il n’y a qu’une seule façon d’abrĂ©ger [...] les souffrances meurtriĂšres de l’ancienne sociĂ©tĂ© et les douleurs sanglantes de la nouvelle, et c'est la terreur rĂ©volutionnaire”. Il cherchait Ă  transformer radicalement la sociĂ©tĂ© en appelant Ă  la violence afin de renverser les classes. Pour se faire il s’adressait essentiellement Ă  la classe moyenne. Enfin, pour Machiavel cette cruautĂ© doit ĂȘtre utilisĂ©e si son objectif est la paix. Il Ă©crit un traitĂ© politique nommĂ© Le Prince dans lequel il explique comment atteindre le pouvoir et s’y maintenir, mais aussi les rapports qu’il faut avoir avec la violence pour gouverner. Il explique ainsi qu’il faut se montrer cruel si la situation l’exige, argument que nous dĂ©velopperons plus tard. Pour lui, il existe deux maniĂšres de combattre avec les lois et avec la force. La premiĂšre est propre aux hommes, l’autre est commune aux animaux. Lorsque les lois sont impuissantes, il faut recourir Ă  la force. Machiavel explique ainsi les situations dans lesquelles il faut recourir Ă  la force, il faut se dĂ©fendre et pour se faire il faut attaquer avant d’ĂȘtre attaquĂ©. La violence sert ainsi de dĂ©fense et la guerre maintient la paix. Toutefois, il est important de noter qu’à aucun moment la guerre n’est valorisĂ©e en tant que telle. Ainsi, l’homme doit ĂȘtre partagĂ© entre deux rĂŽles le renard, rusĂ©, qui combat avec la loi et le lion, brave, qui combat avec la force. Mais, elle peut aussi ĂȘtre innĂ©e, comme lorsqu’elle est le fruit de la sociĂ©tĂ©, elle est inĂ©vitable et nĂ©cessaire. Tout d’abord, “Homo homini lupus”, “l’homme est un loup pour l’homme” dit-Hobbes. Lorsque les hommes vivent en sociĂ©tĂ© ils s’affrontent afin de prĂ©server leur propre nature. L’état de nature, de guerre et de violence condamnent l’homme Ă  une existence quasi animale. Mais pour le philosophe il existe des moyens d’éviter ces violences la crĂ©ation d’un Ă©tat. Car l’homme est l’ennemi de l’homme s’il n’est pas contrĂŽlĂ©, et les sanctions permettent ce contrĂŽle. Pour lui, “L’Etat, cette crĂ©ation humaine, est destinĂ© Ă  mettre fin Ă  la barbarie naturelle.”. Hobbes Ă©crit dans LĂ©viathan que les hommes Ă  l’état de nature ne cherchent qu’à survivre et Ă  dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Une insistance supĂ©rieure doit alors pacifier la sociĂ©tĂ©, en utilisant si besoin la violence pour pacifier les plus rĂ©calcitrants. Cette insistance est souvent l’état c'est-Ă -dire, selon Weber, une communautĂ© humaine qui revendique le monopole de l’usage lĂ©gitime de la force physique sur un territoire donnĂ©. La violence est donc, selon cette dĂ©finition, nĂ©cessaire Ă  l’exercice de l’autoritĂ© de l’Etat Cette expression dĂ©finit la caractĂ©ristique essentielle de l'État en tant que groupement politique comme le seul pouvant utiliser la violence physique sur son territoire. À l'occasion d'une confĂ©rence sur le mĂ©tier et la vocation d'homme politique», Weber cherche Ă  dĂ©finir quel groupement politique qui lui semble le plus digne d'intĂ©rĂȘt. Observant que l’État exerce des activitĂ©s identiques Ă  celle d'autres formes de communautĂ©s humaines, il affirme qu'il faut chercher sa spĂ©cificitĂ© ailleurs que dans ses activitĂ©s. Du point de vue sociologique, le propre de l'État se trouve en rĂ©alitĂ© dans l'un des moyens qu'il emploie il est le seul groupement Ă  bĂ©nĂ©ficier, sur son territoire, de la violence physique lĂ©gitime. Cette violence est nĂ©cessaire Ă  sa dĂ©fense et Ă  la protection de ses habitants car “malheureusement, il y a des moments oĂč la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice sociale” selon Eliot. Certains ont alors tentĂ© de comprendre pourquoi l’homme se comportait ainsi. C'est le cas de Freud qui a donnĂ© sa rĂ©ponse au cour de deux topiques. Il a donnĂ© une premiĂšre rĂ©ponse en affirmant que la violence en l’homme qu’il doit impĂ©rativement faire sortir venait d’un refoulement. Un dĂ©sir qui ne pouvait pas voir le jour pour diverses raisons et qui se transformait en frustration en faisant peu Ă  peu augmenter la pression jusqu’à ce que celle-ci devienne trop haute. Cette pression donne, selon-lui, lieu Ă  des agressions ou de la violence. Toutefois, cette cause n’était pas lĂ©gitime pour lui, tout comme son explication lui paraissait erronĂ©e. Car, si il est vrai de dire que certaines personnes commettent des violences suite Ă  des refoulements, il serait faux de dire que c'est le cas de chacun. Il a donc Ă©crit une seconde topique complĂ©tant cette premiĂšre. Freud Ă©crit alors que deux pulsions s’affrontent en nous la pulsion de vie qui reprĂ©sente la recherche dĂ» plaisir, la conservation de soi, la libido
 et la pulsion de mort, qui cette fois n’est pas le produit d’un refoulement mais quelque chose que l’on a en nous. Elle nous donne envie de dĂ©truire ou de tuer, et nous voyant dans l’incapacitĂ© de l’éradiquer, nous nous devons de la maĂźtriser. Mais “le moi n’est pas maĂźtre dans sa propre maison” et cette pulsion finit toujours par reprendre le dessus. Le rĂŽle de la civilisation est de l’éloigner au maximum, mais croire que la violence est entravĂ©e n’est qu’une illusion. Nietzsche Ă  son tour a tentĂ© de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  la violence de l’homme. Pour lui, l’homme prend plaisir Ă  infliger des souffrances, c’est donc contre-nature pour lui d’essayer de taire cette partie de nous-mĂȘme. Toute tentative de rallier les hommes est forcĂ©ment liĂ©e Ă  une mise Ă  l’écart d’un autre groupe comme par exemple la religion, qui rĂ©unit les croyants de cette religion, mais qui exclut les non croyants et les croyants d’autres religions, pouvant mĂȘme crĂ©er des tensions et des guerres par la suite. La violence est ici inconsciente, et si l’homme veut quelque chose alors il ne se rendra mĂȘme pas compte du mal qu’il fait suite Ă  cette impulsion. De plus, On n'attaque pas seulement pour faire du mal Ă  quelqu'un mais peut-ĂȘtre aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.», l’homme est violent autant par plaisir que par nĂ©cessitĂ©. Si la plupart des penseurs ont soulignĂ© le rĂŽle moteur de la violence dans l’avancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ou des rapports humains, certains philosophes rejettent la violence au nom du respect des individus ou du pacifisme. Nous allons ainsi montrer que la violence est quelque chose de contingent. Pour commencer, JankĂ©lĂ©vitch a donnĂ© une dĂ©finition Ă  la violence et dit d’elle “il ne serait pas exagĂ©rĂ© de dĂ©finir la violence comme une force faible”. C’est Ă  dire une force dont l’homme abuse au dĂ©triment des plus faibles. Elle bafoue les droits de l’autre et se traduit par l’usage de la force brutale ou par l’intimidation. C'est la force et l’arme des faibles, un signe d’échec du dialogue, de la communication. Le philosophe pense aussi que la morale est plus importante que tout l’homme peut, grĂące Ă  la morale, ĂȘtre supĂ©rieur Ă  ses pulsions primitives. La violence n’est donc pas un mal nĂ©cessaire mais ça demande du travail pour l’éradiquer. Ensuite, Sartre Ă  son tour s’est opposĂ© Ă  la violence et a tentĂ© de montrer que celle-ci n’était pas nĂ©cessaire. Pour lui, la violence est injuste et c'est un vĂ©ritable Ă©chec. La violence entraĂźne la violence. Il dit Ă  ce sujet que “la violence n’est pas un moyen parmis d’autres d’atteindre la fin, mais le choix dĂ©libĂ©rĂ© d’atteindre la fin par n’importe quel moyen”. De plus, l’homme est libre, et si il est violent, c'est qu’il a choisi de l’ĂȘtre. Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas ĂȘtre libre, mais ce mensonge Ă  soi mĂȘme et sur soi mĂȘme est de la mauvaise foi. Ainsi, il a pris pour cible la violence imposĂ©e de façon structurelle par des systĂšmes sociaux fondĂ©s sur l’inĂ©galitĂ©, et pensait que l’existence mĂȘme d’autrui est violence en ce qu’il porte un regard, une objectivitĂ© sur soi. Cette violence permet nĂ©anmoins d’entrer en communication avec autrui car c'est aussi ce qui nous rapproche. De plus, Rousseau pense qu’il est possible de vaincre le mal et donc la violence. Tout comme Hobbes il dit que l’Etat, la civilisation est le seul moyen d’y remĂ©dier, en crĂ©ant une sociĂ©tĂ© dans laquelle l’homme puisse se reconnaĂźtre lui-mĂȘme, obĂ©ir Ă  la loi, et en mĂȘme temps, ĂȘtre libre. Il dĂ©veloppe l’idĂ©e de Hobbes selon laquelle il devrait y avoir un “souverain” et des “sujets”, peuples soumis aux lois de l’Etat. Toutefois, Rousseau contredira Hobbes lorsqu’il dit que l’état de nature condamne l’homme Ă  une existence quasi animale en utilisant le mythe du bon sauvage. Un homme qui vit libre du pĂ©chĂ© originel, sans pudeur, sans gourmandise, sans luxure, sans propriĂ©tĂ© privĂ©.. Et qui vit dans un paradis perdu qui pourvoit Ă  tous ses besoins. Cet homme pur et innocent vĂ©cu la pĂ©riode la plus heureuse de l’humanitĂ©. De plus, pour Rousseau, l’homme peut Ă©voluer en bien, mais aussi en mal puisque la crĂ©ativitĂ© humaine se double de la formation du mal social. Selon lui la propriĂ©tĂ© reprĂ©sente le terme de l’état de nature. Et le premier qui dit “ceci est Ă  moi” fut le vrai fondateur de la sociĂ©tĂ© civile. La sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par la violence, la force dĂ©chaĂźnĂ©e, sans nul recours au droit, tend au despotisme, sa forme extrĂȘme, qui lui est quasi inhĂ©rent. Le despotisme est une autoritĂ© politique, ne se soumettant pas Ă  loi, se mettant au dessus d’elle, et usurpant le pouvoir souverain. Enfin, Ganhi a Ă©tĂ© un des plus fervents opposant Ă  la violence. Il dit ceci Ă  son sujet “Je m’oppose Ă  la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en rĂ©sulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent”, il faut donc trouver un autre moyen, un moyen non-violent de rĂ©gler les problĂšmes. Gandhi a militĂ© pour l’indĂ©pendance de l’Inde de façon non-violente et a fait de nombreuses grĂšves de la faim lors de ses emprisonnements. Il prĂ©conise la dĂ©sobĂ©issance passive et collective pour lutter contre les discriminations. Ainsi que la non-participation c’est-Ă -dire le refus des dĂ©corations ou le boycottage des produits anglais, et prescrit mĂȘme la grĂšve des impĂŽts dans le district du Gujarat. Il a aussi créé le concept de non-violence c'est Ă  dire une opposition Ă  la violence sans nuire ou causer de tort Ă  autrui. Pour finir Andrzej Sapkowski, le cĂ©lĂšbre auteur des livres du Sorceleur aussi connu sous le nom de The Witcher, adaptĂ©s en livre et en jeux vidĂ©o, a dit ceci au sujet de la violence “le mal est le mal, qu’il soit moindre, suprĂȘme, moyen, ils se valent tous.”. Le mal, peut importe son impact, n’est pas nĂ©cessaire car le mal reste le mal, et mĂȘme utilisĂ© pour faire le bien, le mal n’en produira finalement pas. Il faut donc s’opposer Ă  toute sorte de violence, mĂȘme moindre, si l’on veut avoir quelque chose de bien. La violence est elle donc un mal nĂ©cessaire ? Nous avons pu comprendre tout au long du devoir la difficultĂ© qu’il y existe Ă  discerner les diffĂ©rents types de mals les uns des autres, et donc Ă  dĂ©finir si ceux ci sont nĂ©cessaires ou non. Notre travail a, en tout cas, cherchĂ© Ă  dĂ©montrer que si la plupart des philosophes soulignent le rĂŽle indispensable de la violence dans l’avancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ainsi que la nature violente de l’homme, certains penseurs au contraire montrent sa contingence et prouvent qu’il est possible de faire autrement, avec des moyens non-violents. Nous pourrions toutefois nous demander e Est-ce-que nous pourrions vivre, ou survivre, dans un monde totalement dĂ©nuĂ© de violence ? N'oubliez pas de vous abonner au blog pour lire les prochains articles et partagez l'article si ils vous a aidĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  laisser un commentaire pour dire vos impressions. ​Envoyez moi vos poĂ©sies vos contes vos creepypastas vos histoires, ou tout ce que vous aimeriez publier Ă  l'adresse email suivante ​ Demandez moi aussi si vous avez un talent photo, musique, construction et que vous voulez le partager, j'adore faire des coups de pubs, l'article sera en moyenne vu par 5000 personnes. Maisalors, s'il est conçu seulement comme instrument, l'Etat devrait disparaĂźtre avec les inĂ©galitĂ©s sociales : c'est la perspective de la suppression de l'Etat dans la sociĂ©tĂ© sans classes. Ainsi, l'Etat serait-il un simple instrument, un moyen. Et ce moyen devrait ĂȘtre conçu soit comme un mal nĂ©cessaire, durable dans le cas du libĂ©ralisme, thĂ©oriquement Tom Cotton a notamment dans son viseur un programme s'enseignement de l'histoire de l'esclavage aux États-Unis. Tasos Katopodis via Getty Images Tom Cotton, le sĂ©nateur de l'Arkansas Tasos Katopodis via Getty Images ÉTATS-UNIS - Des propos qui ne devraient pas apaiser les tensions dans l’AmĂ©rique de Trump, oĂč se poursuivent depuis la mort de George Floyd les manifestations contre le racisme et les violences policiĂšres. Le sĂ©nateur de l’Arkansas, Tom Cotton, a Ă©tĂ© Ă  l’origine d’une nouvelle dĂ©claration polĂ©mique ce dimanche 26 juillet dans une interview donnĂ©e Ă  un journal local. Il Ă©voquait alors notamment la façon dont l’esclavage devrait ĂȘtre selon lui enseignĂ© Ă  l’école. “Nous devons Ă©tudier l’histoire de l’esclavage et son rĂŽle et son impact sur le dĂ©veloppement de notre pays, car sinon nous ne pouvons pas comprendre notre pays. Comme l’ont dit les pĂšres fondateurs, c’était un mal nĂ©cessaire sur lequel l’union a Ă©tĂ© construite”, a-t-il dĂ©clarĂ© avant d’ajouter “L’union a Ă©tĂ© construite de maniĂšre, comme l’a dit Lincoln, Ă  mettre l’esclavage sur la voie de son extinction ultime”. Selon lui, au lieu de dĂ©peindre l’AmĂ©rique comme “un pays irrĂ©mĂ©diablement corrompu, pourri et raciste”, il devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© “comme une terre imparfaite avec ses dĂ©fauts”, comme “le pays le plus grand et le plus noble de l’histoire de l’humanitĂ©â€. De la “propagande gauchiste” Cette dĂ©claration intervient alors que Tom Cotton soutient en ce moment un projet de loi visant Ă  limiter les fonds des Ă©coles qui enseignent un programme liĂ© au Projet 1619, relatent nos confrĂšres du HuffPost US. Ce projet, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’annĂ©e oĂč des esclaves africains ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux États-Unis, est en fait une sĂ©rie de textes Ă©crits par des rĂ©dacteurs du New York Times et qui examinent l’histoire amĂ©ricaine de l’esclavage Ă  l’aune de son rĂŽle critique dans la construction du pays. Selon Cotton, ce projet n’est autre que de la “propagande de gauchistes” qui distille de la “pourriture anti-amĂ©ricaine” dans l’esprit des Ă©lĂšves. Ces dĂ©clarations ont suscitĂ© de nombreuses rĂ©actions outre-Atlantique, et notamment celle de Nikole Hanna-James, directrice du projet 1619, mais aussi le sĂ©nateur de l’Oregon, Jeff Merkley, ou mĂȘme encore le rappeur Ice Cube. “Si l’esclavage des biens mobiliers - l’esclavage hĂ©rĂ©ditaire, gĂ©nĂ©rationnel, permanent, fondĂ© sur la race oĂč il Ă©tait lĂ©gal de violer, torturer et vendre des ĂȘtres humains Ă  des fins lucratives - Ă©tait un mal nĂ©cessaire’ commeTomCottonAR le dit, il est difficile d’imaginer ce qui ne peut pas ĂȘtre justifiĂ© quand la fin justifie les moyens”. “Le mal nĂ©cessaire” suggĂšre que l’esclavage en valait la peine. Des millions de Blancs ont atteint la prospĂ©ritĂ©, alors c’est normal que des millions de Noirs aient Ă©tĂ© achetĂ©s, vendus, violĂ©s, fouettĂ©s? Permettez-moi d’ĂȘtre clair, l’esclavage n’était nĂ©cessaire dans aucun contexte - et le mal absolu dans tous les contextes”. “Tom Cotton est un “mal non nĂ©cessaire”″ Le sĂ©nateur de l’Arkansas a beau estimer que les journalistes du New York Times n’ont pas le droit d’enseigner l’Histoire Ă  des enfants, cela ne l’a pas empĂȘchĂ© d’y publier une tribune polĂ©mique dĂ©but juin. Il y proposait d’envoyer l’armĂ©e sur les manifestations qui ont suivi la mort de Georges Floyd. L’article a Ă©tĂ© largement critiquĂ©, dĂ©clenchant une vague d’indignation de la part d’employĂ©s du journal, pointant notamment des informations erronĂ©es. La publication s’est ensuite excusĂ©e, affirmant que l’article Ă©tait en dessous de ses normes Ă©ditoriales, mais le rĂ©dacteur en chef James Bennet a alors dĂ©missionnĂ©. À voir Ă©galement sur Le HuffPost Aux États-Unis, interpellĂ©e parce qu’elle menaçait d’une arme une femme noire qui la filmait Ilfaudra donc, dans un premier temps, s’interroger sur ce qui peut rendre la mise en place d’un Etat nĂ©cessaire ; puis, dans un second temps, nous verrons dans quelle mesure l’Etat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© d’un Etat sans mal, ou du moins d’un Etat Dissertation, Discuter, est-ce renoncer Ă  la violence ? », sujet national, juin 2021 Lauteur du livre L'AthĂ©isme d'État - Pourquoi est-il nĂ©cessaire? est un ex-TĂ©moin de JĂ©hovah maintenant athĂ©e. Cet athĂ©isme ne fut pas un choix, mais une conclusion Ă  laquelle il en est arrivĂ©. Pour lui l'athĂ©isme n'est pas seulement la non croyance en Dieu, mais c'est Ă©galement lutter contre les dĂ©rives sectaires, la ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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LÉtat est une collectivitĂ© dont la structure est juridique, qui est dĂ©limitĂ©e par des frontiĂšres territoriales et constituĂ©e d'institutions lui assurant un pouvoir suprĂȘme (la souverainetĂ©). D'aprĂšs Max Weber dans Le Savant et le politique, « l'État est une entreprise politique Ă  caractĂšre institutionnel dont la direction administrative revendique avec succĂšs dans
LE GRAND ANGLE DIPLO - Cette semaine, une dizaine d’ONG françaises et Ă©trangĂšres ont exigĂ© du gouvernement qu’il cesse toute livraison d’armes Ă  l’Arabie saoudite ou aux Emirats arabes unis. Sur ce sujet Ă  la fois tragique et controversĂ©, la chronique, comme chaque samedi matin Ă  7h15 sur Europe1, du rĂ©dacteur-en-chef international du JDD, François ces ONG, il y a les plus grandes comme Amnesty ou Human Rights Watch mais aussi bien d’autres qui sont actives et indispensables auprĂšs des victimes du conflit au YĂ©men oĂč au moins personnes sont mortes au sein de la population civile depuis 4 ans. Dans ce genre de dĂ©bat sur les ventes d’armes, il faut bien reconnaĂźtre que tout est devenu de plus en plus binaire. Que des dĂ©mocraties comme la France vendent des armes Ă  des pays qui ne le sont pas, comme l’Arabie saoudite et les Emirats, voilĂ  qui parait pour certains dĂ©jĂ  contestable. Mais si en plus ces mĂȘmes pays s’engagent dans des conflits qui causent de nombreuses victimes civiles et voilĂ  la France carrĂ©ment accusĂ©e de complicitĂ© de crimes de aussi - Armes françaises au YĂ©men ce que rĂ©vĂšle une note militaire et pourquoi elle contredit la position de ParisOr, la note de la Direction du renseignement militaire Ă  laquelle se rĂ©fĂšrent les ONG, et qui a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©ment rĂ©clamĂ©e par le pouvoir exĂ©cutif pour pouvoir Ă©valuer la situation, Ă©voque un risque. Un risque calculĂ© que l’une des trois batteries de canons Caesar postĂ©s cĂŽtĂ© saoudien, ne finisse par tirer un obus qui toucherait des civils. Jusqu’à prĂ©sent, et les ONG le savent, les Houthis que combattent la coalition arabe n’ont jamais apportĂ© le moindre dĂ©but de preuve qu’un obus ou une bombe de fabrication française aient tuĂ© des civils yĂ©mĂ©nites. L’inverse en revanche est prouvĂ©. Les Nations Unis ont rĂ©vĂ©lĂ© que des missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s par les miliciens Houthis sur leurs adversaires et en zone d’habitation civile. Est-ce que cela rĂ©sout le problĂšme posĂ©, les questions Ă©thiques? abandonner ce secteur stratĂ©gique?Mais pour illustrer la complexitĂ© de ce dossier des ventes d’armes, il faut rappeler des vĂ©ritĂ©s qui font parfois mal Ă  entendre. D’abord, la France est, selon les annĂ©es, l’un des trois premiers exportateurs d’armes dans le monde. Ensuite, elle s’efforce de livrer Ă  des pays qui ne sont pas en guerre mais qui pourraient bien s’y retrouver confrontĂ©s. Tertio, et cette notion suscite souvent de l’indignation, mais si la France cessait de produire ou d’exporter, d’autres le feraient Ă  sa place Ă  commencer par les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Est-ce que ce secteur Ă©conomique, industriel et stratĂ©gique doit leur ĂȘtre abandonnĂ©?"On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux"Et puis, il y a le modĂšle Ă©conomique de l’industrie de l’armement. On a beau dire que ce secteur emploie en France personnes et indirectement, cet argument semble nĂ©gligĂ©, comme s’il Ă©tait sulfureux. Idem pour les rĂ©sultats Ă  l’exportation, ce qui permet de rééquilibrer un commerce extĂ©rieur structurellement dĂ©ficitaire. Sans oublier la recherche et le dĂ©veloppement qui, comme chacun le sait, a d’infinies rĂ©percussions sur les inventions et les technologies dans le domaine civil et la consommation courante. Est-ce nĂ©gligeable?Un dĂ©bat paradoxalC’est tout le paradoxe du dĂ©bat public sur ce sujet. D’un cĂŽtĂ©, tout le monde est d’accord pour dire que la guerre est une chose atroce qu’il faut Ă©viter Ă  tout prix et c’est pour cela que la diplomatie existe. De l’autre, l’armĂ©e française, est plĂ©biscitĂ©e en tant qu’institution et pour son courage dans les opĂ©rations extĂ©rieures. Or, ses Ă©quipements ne peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s que s’ils sont Ă©galement vendus Ă  l’export. Le problĂšme, c’est qu’une fois que le conflit est lĂ , il y a au moins trois options La neutralitĂ© diplomatique, c’est le cas de la Suisse, qui soit dit en passant est le 11e exportateur mondial ;l’engagement aux cĂŽtĂ©s de l’un des belligĂ©rants, ce n’est pas le cas de la France au YĂ©men, mĂȘme si une partie des armes vendues avant le conflit sont aujourd’hui utilisĂ©es par les saoudiens et les Ă©miriens ;ou la volontĂ© de jouer un rĂŽle dans une zone stratĂ©gique pour l’ le Moyen Orient et le Golfe restent, pour l’Europe, notre sud et notre accĂšs Ă  l’Asie. Bref, les diplomates et les militaires français, quels que soient nos gouvernements, rappellent une chose que l’on doit prendre en considĂ©ration au mĂȘme titre que ce qu’énoncent, et c’est leur devoir, les ONG la paix chez soi se construit par la dĂ©fense, celle-ci n’est viable que si elle innove et exporte. Ensuite, il est vrai qu’on peut choisir ses clients ou rompre ses contrats et ses alliances. Mais dans ce cas, c’est sa propre crĂ©dibilitĂ© et sa signature que l’on met en doute. Ce qui, pour une France qui veut rester puissance, mĂȘme moyenne, est un vrai dĂ©fi.
Certes l'Etat est un bienfait pour les hommes mais il laisse apparaĂźtre des contradictions et peut ĂȘtre porteur du mal. En effet, l'Etat garantit le respect de l'Ă©galitĂ© et de la libertĂ© dans la dĂ©mocratie mais il demande en contre-partie un renoncement partiel Ă  cette libertĂ© et l'obĂ©issance Ă  une autoritĂ©.
LEtat est il un mal nĂ©cessaire ? I /Les raisons de l’apparition de l’Etat Le rejet de l’aristocratie et le dĂ©sir de dĂ©mocratie L’apparition de l’individu grĂące Ă  la libertĂ© et letat est un mal necessaire citation Blog; About; Tours; Contact
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    3. Đ«á” Đ·ŃƒÖ„Đ°ŐłĐžŃ…ÎżŐŻ
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  3. Αհ ула
  4. ĐÏ†Đ”ĐœŃ‚ŐžĐ»ŃŐș Đ·ĐČДзуŐșу ахክро
Dune part, l'Etat est nĂ©cessaire auxindividus, puisqu'il les fait accĂ©der Ă  la conscience d'eux-mĂȘmes et structure leur personnalitĂ©. D'autre part il sembleles rĂ©duire Ă  des 17Hj.
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  • l etat est il un mal nĂ©cessaire