- ŐĐžŃŃ ŐźĐžŐ±áĄ Ő§
- á±Îč ĐžŃ ĐŸ
- ΄ Ï ÖŐĄÏĐžŃΔ
- Đ«á Đ·ŃÖĐ°ŐłĐžŃ ÎżŐŻ
- ÎÎČ Ï Đ°Î¶
- ÎŐ° Ńла
- ĐÏĐ”ĐœŃ՞лŃŐș Đ·ĐČДзŃŐșŃ Đ°Ń áŃĐž
LĂtat est la structure qui permet d'apporter la libertĂ© et la justice Ă la sociĂ©tĂ©. En 1820, dans ses Principes de la philosophie du droit, Hegel prĂ©sente l'Ătat comme la plus haute des institutions. Selon lui, il permet de rĂ©aliser le
! catalogue d'arguments La violence existe sous diffĂ©rente formes. Elle peut ĂȘtre individuelle ou Ă©tatique, physique, mentale ou spirituelle⊠La violence se dĂ©finit par lâutilisation de force, de pouvoir physique ou psychique afin de contraindre, dominer, protĂ©ger, tuer, dĂ©truire ou endommager. La nĂ©cessitĂ© quand Ă elle est ce qui ne peut pas ne pas ĂȘtre ou ce qui ne peut pas ĂȘtre autrement. Lâexpression âun mal nĂ©cessaireâ donne dĂ©jĂ une connotation nĂ©gative Ă la violence et dĂ©signe un mauvais acte qui doit ĂȘtre fait afin dâatteindre un but considĂ©rĂ© comme juste. Toutefois, la violence existant sous de nombreuses formes, les dĂ©finitions que nous pouvons lui donner ne peuvent quâĂȘtre incomplĂštes et pour lâanalyser nous ne devons retenir que certains aspects de la dĂ©finition. Certains la rejettent au profit du pacifisme ou au nom du respect des individus, dâautres au contraires pense quâelle est nĂ©cessaire pour le bien ĂȘtre de la sociĂ©tĂ© et des ĂȘtres humains en gĂ©nĂ©ral. Pour lâavancĂ©e du monde, la violence peut ĂȘtre obligatoire. Nous pouvons donc nous demander Lâutilisation de la violence est obligatoire ou si a contrario nous pourrions nous en passer ? Nous allons dans un premier temps nous montrerons que celle-ci est nĂ©cessaire Ă lâaccomplissement de lâhomme et de son environnement, et que nous ne pouvons pas faire autrement quâavec la violence pour y arriver. Puis, nous expliquerons quâelle est contingente et quâil faut la rejeter au nom du respect ou du pacifisme. Pour commencer, nous allons montrer que la violence est nĂ©cessaire Ă lâaccomplissement de lâhomme et de son environnement. La violence chez lâhomme peut ĂȘtre le fruit de la sociĂ©tĂ©. Tout dâabord, Hegel souligne le rĂŽle constructif quâa jouĂ© la violence dans lâhistoire. La libertĂ© par exemple s'est gagnĂ©e dans un combat entre celui dont la libertĂ© est niĂ©e et celui qui la nuit. Autrement dit, la violence la violence devient ici une nĂ©cessitĂ© dans lâhistoire universelle, câest-Ă -dire lâhistoire de chacun. Pour-lui, si lâhumanitĂ© veut progresser, elle doit rĂ©aliser de grands bouleversements parce que c'est ainsi qu'elle peut facilement l'atteindre. Lâauteur Ă©tablit aussi une distinction entre le despotisme et la tyrannie. Les deux formes politique ont en commun qu'elles s'expriment par une violence exercĂ©e par un souverain sur son peuple. Mais dans le despotisme, la violence est injuste et superflue, alors que dans la tyrannie, la violence est nĂ©cessaire et justifiĂ©e ce pouvoir n'est pas le despotisme mais la tyrannie, pure domination Ă©pouvantable, mais elle est nĂ©cessaire et juste dans la mesure oĂč elle constitue et conserve l'Etat en tant qu'il est cet individu effectif ». Hegel ne justifie pas donc toutes les formes de violences et ne cautionne l'utilisation de la violence par le tyran que lorsque celle-ci est nĂ©cessaire, c'est-Ă -dire lorsquâelle conserve le mode de gouvernement et permet la dĂ©fense de lâEtat. Ensuite, Marx quant-Ă -lui souligne son rĂŽle moteur. C'est elle qui, selon-lui, fait avancer le monde et permet dâaccoucher dâune sociĂ©tĂ© libre. Beaucoup critiquĂ© pour ses propos parfois jugĂ©s extrĂ©mistes il Ă©crivait âil nây a quâune seule façon dâabrĂ©ger [...] les souffrances meurtriĂšres de lâancienne sociĂ©tĂ© et les douleurs sanglantes de la nouvelle, et c'est la terreur rĂ©volutionnaireâ. Il cherchait Ă transformer radicalement la sociĂ©tĂ© en appelant Ă la violence afin de renverser les classes. Pour se faire il sâadressait essentiellement Ă la classe moyenne. Enfin, pour Machiavel cette cruautĂ© doit ĂȘtre utilisĂ©e si son objectif est la paix. Il Ă©crit un traitĂ© politique nommĂ© Le Prince dans lequel il explique comment atteindre le pouvoir et sây maintenir, mais aussi les rapports quâil faut avoir avec la violence pour gouverner. Il explique ainsi quâil faut se montrer cruel si la situation lâexige, argument que nous dĂ©velopperons plus tard. Pour lui, il existe deux maniĂšres de combattre avec les lois et avec la force. La premiĂšre est propre aux hommes, lâautre est commune aux animaux. Lorsque les lois sont impuissantes, il faut recourir Ă la force. Machiavel explique ainsi les situations dans lesquelles il faut recourir Ă la force, il faut se dĂ©fendre et pour se faire il faut attaquer avant dâĂȘtre attaquĂ©. La violence sert ainsi de dĂ©fense et la guerre maintient la paix. Toutefois, il est important de noter quâĂ aucun moment la guerre nâest valorisĂ©e en tant que telle. Ainsi, lâhomme doit ĂȘtre partagĂ© entre deux rĂŽles le renard, rusĂ©, qui combat avec la loi et le lion, brave, qui combat avec la force. Mais, elle peut aussi ĂȘtre innĂ©e, comme lorsquâelle est le fruit de la sociĂ©tĂ©, elle est inĂ©vitable et nĂ©cessaire. Tout dâabord, âHomo homini lupusâ, âlâhomme est un loup pour lâhommeâ dit-Hobbes. Lorsque les hommes vivent en sociĂ©tĂ© ils sâaffrontent afin de prĂ©server leur propre nature. LâĂ©tat de nature, de guerre et de violence condamnent lâhomme Ă une existence quasi animale. Mais pour le philosophe il existe des moyens dâĂ©viter ces violences la crĂ©ation dâun Ă©tat. Car lâhomme est lâennemi de lâhomme sâil nâest pas contrĂŽlĂ©, et les sanctions permettent ce contrĂŽle. Pour lui, âLâEtat, cette crĂ©ation humaine, est destinĂ© Ă mettre fin Ă la barbarie naturelle.â. Hobbes Ă©crit dans LĂ©viathan que les hommes Ă lâĂ©tat de nature ne cherchent quâĂ survivre et Ă dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Une insistance supĂ©rieure doit alors pacifier la sociĂ©tĂ©, en utilisant si besoin la violence pour pacifier les plus rĂ©calcitrants. Cette insistance est souvent lâĂ©tat c'est-Ă -dire, selon Weber, une communautĂ© humaine qui revendique le monopole de lâusage lĂ©gitime de la force physique sur un territoire donnĂ©. La violence est donc, selon cette dĂ©finition, nĂ©cessaire Ă lâexercice de lâautoritĂ© de lâEtat Cette expression dĂ©finit la caractĂ©ristique essentielle de l'Ătat en tant que groupement politique comme le seul pouvant utiliser la violence physique sur son territoire. Ă l'occasion d'une confĂ©rence sur le mĂ©tier et la vocation d'homme politique», Weber cherche Ă dĂ©finir quel groupement politique qui lui semble le plus digne d'intĂ©rĂȘt. Observant que lâĂtat exerce des activitĂ©s identiques Ă celle d'autres formes de communautĂ©s humaines, il affirme qu'il faut chercher sa spĂ©cificitĂ© ailleurs que dans ses activitĂ©s. Du point de vue sociologique, le propre de l'Ătat se trouve en rĂ©alitĂ© dans l'un des moyens qu'il emploie il est le seul groupement Ă bĂ©nĂ©ficier, sur son territoire, de la violence physique lĂ©gitime. Cette violence est nĂ©cessaire Ă sa dĂ©fense et Ă la protection de ses habitants car âmalheureusement, il y a des moments oĂč la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice socialeâ selon Eliot. Certains ont alors tentĂ© de comprendre pourquoi lâhomme se comportait ainsi. C'est le cas de Freud qui a donnĂ© sa rĂ©ponse au cour de deux topiques. Il a donnĂ© une premiĂšre rĂ©ponse en affirmant que la violence en lâhomme quâil doit impĂ©rativement faire sortir venait dâun refoulement. Un dĂ©sir qui ne pouvait pas voir le jour pour diverses raisons et qui se transformait en frustration en faisant peu Ă peu augmenter la pression jusquâĂ ce que celle-ci devienne trop haute. Cette pression donne, selon-lui, lieu Ă des agressions ou de la violence. Toutefois, cette cause nâĂ©tait pas lĂ©gitime pour lui, tout comme son explication lui paraissait erronĂ©e. Car, si il est vrai de dire que certaines personnes commettent des violences suite Ă des refoulements, il serait faux de dire que c'est le cas de chacun. Il a donc Ă©crit une seconde topique complĂ©tant cette premiĂšre. Freud Ă©crit alors que deux pulsions sâaffrontent en nous la pulsion de vie qui reprĂ©sente la recherche dĂ» plaisir, la conservation de soi, la libido⊠et la pulsion de mort, qui cette fois nâest pas le produit dâun refoulement mais quelque chose que lâon a en nous. Elle nous donne envie de dĂ©truire ou de tuer, et nous voyant dans lâincapacitĂ© de lâĂ©radiquer, nous nous devons de la maĂźtriser. Mais âle moi nâest pas maĂźtre dans sa propre maisonâ et cette pulsion finit toujours par reprendre le dessus. Le rĂŽle de la civilisation est de lâĂ©loigner au maximum, mais croire que la violence est entravĂ©e nâest quâune illusion. Nietzsche Ă son tour a tentĂ© de donner des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă la violence de lâhomme. Pour lui, lâhomme prend plaisir Ă infliger des souffrances, câest donc contre-nature pour lui dâessayer de taire cette partie de nous-mĂȘme. Toute tentative de rallier les hommes est forcĂ©ment liĂ©e Ă une mise Ă lâĂ©cart dâun autre groupe comme par exemple la religion, qui rĂ©unit les croyants de cette religion, mais qui exclut les non croyants et les croyants dâautres religions, pouvant mĂȘme crĂ©er des tensions et des guerres par la suite. La violence est ici inconsciente, et si lâhomme veut quelque chose alors il ne se rendra mĂȘme pas compte du mal quâil fait suite Ă cette impulsion. De plus, On n'attaque pas seulement pour faire du mal Ă quelqu'un mais peut-ĂȘtre aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.», lâhomme est violent autant par plaisir que par nĂ©cessitĂ©. Si la plupart des penseurs ont soulignĂ© le rĂŽle moteur de la violence dans lâavancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ou des rapports humains, certains philosophes rejettent la violence au nom du respect des individus ou du pacifisme. Nous allons ainsi montrer que la violence est quelque chose de contingent. Pour commencer, JankĂ©lĂ©vitch a donnĂ© une dĂ©finition Ă la violence et dit dâelle âil ne serait pas exagĂ©rĂ© de dĂ©finir la violence comme une force faibleâ. Câest Ă dire une force dont lâhomme abuse au dĂ©triment des plus faibles. Elle bafoue les droits de lâautre et se traduit par lâusage de la force brutale ou par lâintimidation. C'est la force et lâarme des faibles, un signe dâĂ©chec du dialogue, de la communication. Le philosophe pense aussi que la morale est plus importante que tout lâhomme peut, grĂące Ă la morale, ĂȘtre supĂ©rieur Ă ses pulsions primitives. La violence nâest donc pas un mal nĂ©cessaire mais ça demande du travail pour lâĂ©radiquer. Ensuite, Sartre Ă son tour sâest opposĂ© Ă la violence et a tentĂ© de montrer que celle-ci nâĂ©tait pas nĂ©cessaire. Pour lui, la violence est injuste et c'est un vĂ©ritable Ă©chec. La violence entraĂźne la violence. Il dit Ă ce sujet que âla violence nâest pas un moyen parmis dâautres dâatteindre la fin, mais le choix dĂ©libĂ©rĂ© dâatteindre la fin par nâimporte quel moyenâ. De plus, lâhomme est libre, et si il est violent, c'est quâil a choisi de lâĂȘtre. Bien entendu, la conscience peut choisir en feignant de ne pas ĂȘtre libre, mais ce mensonge Ă soi mĂȘme et sur soi mĂȘme est de la mauvaise foi. Ainsi, il a pris pour cible la violence imposĂ©e de façon structurelle par des systĂšmes sociaux fondĂ©s sur lâinĂ©galitĂ©, et pensait que lâexistence mĂȘme dâautrui est violence en ce quâil porte un regard, une objectivitĂ© sur soi. Cette violence permet nĂ©anmoins dâentrer en communication avec autrui car c'est aussi ce qui nous rapproche. De plus, Rousseau pense quâil est possible de vaincre le mal et donc la violence. Tout comme Hobbes il dit que lâEtat, la civilisation est le seul moyen dây remĂ©dier, en crĂ©ant une sociĂ©tĂ© dans laquelle lâhomme puisse se reconnaĂźtre lui-mĂȘme, obĂ©ir Ă la loi, et en mĂȘme temps, ĂȘtre libre. Il dĂ©veloppe lâidĂ©e de Hobbes selon laquelle il devrait y avoir un âsouverainâ et des âsujetsâ, peuples soumis aux lois de lâEtat. Toutefois, Rousseau contredira Hobbes lorsquâil dit que lâĂ©tat de nature condamne lâhomme Ă une existence quasi animale en utilisant le mythe du bon sauvage. Un homme qui vit libre du pĂ©chĂ© originel, sans pudeur, sans gourmandise, sans luxure, sans propriĂ©tĂ© privĂ©.. Et qui vit dans un paradis perdu qui pourvoit Ă tous ses besoins. Cet homme pur et innocent vĂ©cu la pĂ©riode la plus heureuse de lâhumanitĂ©. De plus, pour Rousseau, lâhomme peut Ă©voluer en bien, mais aussi en mal puisque la crĂ©ativitĂ© humaine se double de la formation du mal social. Selon lui la propriĂ©tĂ© reprĂ©sente le terme de lâĂ©tat de nature. Et le premier qui dit âceci est Ă moiâ fut le vrai fondateur de la sociĂ©tĂ© civile. La sociĂ©tĂ© civile, rĂ©gie par la violence, la force dĂ©chaĂźnĂ©e, sans nul recours au droit, tend au despotisme, sa forme extrĂȘme, qui lui est quasi inhĂ©rent. Le despotisme est une autoritĂ© politique, ne se soumettant pas Ă loi, se mettant au dessus dâelle, et usurpant le pouvoir souverain. Enfin, Ganhi a Ă©tĂ© un des plus fervents opposant Ă la violence. Il dit ceci Ă son sujet âJe mâoppose Ă la violence parce que lorsquâelle semble produire le bien, le bien qui en rĂ©sulte nâest que transitoire, tandis que le mal produit est permanentâ, il faut donc trouver un autre moyen, un moyen non-violent de rĂ©gler les problĂšmes. Gandhi a militĂ© pour lâindĂ©pendance de lâInde de façon non-violente et a fait de nombreuses grĂšves de la faim lors de ses emprisonnements. Il prĂ©conise la dĂ©sobĂ©issance passive et collective pour lutter contre les discriminations. Ainsi que la non-participation câest-Ă -dire le refus des dĂ©corations ou le boycottage des produits anglais, et prescrit mĂȘme la grĂšve des impĂŽts dans le district du Gujarat. Il a aussi créé le concept de non-violence c'est Ă dire une opposition Ă la violence sans nuire ou causer de tort Ă autrui. Pour finir Andrzej Sapkowski, le cĂ©lĂšbre auteur des livres du Sorceleur aussi connu sous le nom de The Witcher, adaptĂ©s en livre et en jeux vidĂ©o, a dit ceci au sujet de la violence âle mal est le mal, quâil soit moindre, suprĂȘme, moyen, ils se valent tous.â. Le mal, peut importe son impact, nâest pas nĂ©cessaire car le mal reste le mal, et mĂȘme utilisĂ© pour faire le bien, le mal nâen produira finalement pas. Il faut donc sâopposer Ă toute sorte de violence, mĂȘme moindre, si lâon veut avoir quelque chose de bien. La violence est elle donc un mal nĂ©cessaire ? Nous avons pu comprendre tout au long du devoir la difficultĂ© quâil y existe Ă discerner les diffĂ©rents types de mals les uns des autres, et donc Ă dĂ©finir si ceux ci sont nĂ©cessaires ou non. Notre travail a, en tout cas, cherchĂ© Ă dĂ©montrer que si la plupart des philosophes soulignent le rĂŽle indispensable de la violence dans lâavancĂ©e des sociĂ©tĂ©s ainsi que la nature violente de lâhomme, certains penseurs au contraire montrent sa contingence et prouvent quâil est possible de faire autrement, avec des moyens non-violents. Nous pourrions toutefois nous demander e Est-ce-que nous pourrions vivre, ou survivre, dans un monde totalement dĂ©nuĂ© de violence ? N'oubliez pas de vous abonner au blog pour lire les prochains articles et partagez l'article si ils vous a aidĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă laisser un commentaire pour dire vos impressions. âEnvoyez moi vos poĂ©sies vos contes vos creepypastas vos histoires, ou tout ce que vous aimeriez publier Ă l'adresse email suivante â Demandez moi aussi si vous avez un talent photo, musique, construction et que vous voulez le partager, j'adore faire des coups de pubs, l'article sera en moyenne vu par 5000 personnes. Maisalors, s'il est conçu seulement comme instrument, l'Etat devrait disparaĂźtre avec les inĂ©galitĂ©s sociales : c'est la perspective de la suppression de l'Etat dans la sociĂ©tĂ© sans classes. Ainsi, l'Etat serait-il un simple instrument, un moyen. Et ce moyen devrait ĂȘtre conçu soit comme un mal nĂ©cessaire, durable dans le cas du libĂ©ralisme, thĂ©oriquement Tom Cotton a notamment dans son viseur un programme s'enseignement de l'histoire de l'esclavage aux Ătats-Unis. Tasos Katopodis via Getty Images Tom Cotton, le sĂ©nateur de l'Arkansas Tasos Katopodis via Getty Images ĂTATS-UNIS - Des propos qui ne devraient pas apaiser les tensions dans lâAmĂ©rique de Trump, oĂč se poursuivent depuis la mort de George Floyd les manifestations contre le racisme et les violences policiĂšres. Le sĂ©nateur de lâArkansas, Tom Cotton, a Ă©tĂ© Ă lâorigine dâune nouvelle dĂ©claration polĂ©mique ce dimanche 26 juillet dans une interview donnĂ©e Ă un journal local. Il Ă©voquait alors notamment la façon dont lâesclavage devrait ĂȘtre selon lui enseignĂ© Ă lâĂ©cole. âNous devons Ă©tudier lâhistoire de lâesclavage et son rĂŽle et son impact sur le dĂ©veloppement de notre pays, car sinon nous ne pouvons pas comprendre notre pays. Comme lâont dit les pĂšres fondateurs, câĂ©tait un mal nĂ©cessaire sur lequel lâunion a Ă©tĂ© construiteâ, a-t-il dĂ©clarĂ© avant dâajouter âLâunion a Ă©tĂ© construite de maniĂšre, comme lâa dit Lincoln, Ă mettre lâesclavage sur la voie de son extinction ultimeâ. Selon lui, au lieu de dĂ©peindre lâAmĂ©rique comme âun pays irrĂ©mĂ©diablement corrompu, pourri et racisteâ, il devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© âcomme une terre imparfaite avec ses dĂ©fautsâ, comme âle pays le plus grand et le plus noble de lâhistoire de lâhumanitĂ©â. De la âpropagande gauchisteâ Cette dĂ©claration intervient alors que Tom Cotton soutient en ce moment un projet de loi visant Ă limiter les fonds des Ă©coles qui enseignent un programme liĂ© au Projet 1619, relatent nos confrĂšres du HuffPost US. Ce projet, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă lâannĂ©e oĂč des esclaves africains ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux Ătats-Unis, est en fait une sĂ©rie de textes Ă©crits par des rĂ©dacteurs du New York Times et qui examinent lâhistoire amĂ©ricaine de lâesclavage Ă lâaune de son rĂŽle critique dans la construction du pays. Selon Cotton, ce projet nâest autre que de la âpropagande de gauchistesâ qui distille de la âpourriture anti-amĂ©ricaineâ dans lâesprit des Ă©lĂšves. Ces dĂ©clarations ont suscitĂ© de nombreuses rĂ©actions outre-Atlantique, et notamment celle de Nikole Hanna-James, directrice du projet 1619, mais aussi le sĂ©nateur de lâOregon, Jeff Merkley, ou mĂȘme encore le rappeur Ice Cube. âSi lâesclavage des biens mobiliers - lâesclavage hĂ©rĂ©ditaire, gĂ©nĂ©rationnel, permanent, fondĂ© sur la race oĂč il Ă©tait lĂ©gal de violer, torturer et vendre des ĂȘtres humains Ă des fins lucratives - Ă©tait un mal nĂ©cessaireâ commeTomCottonAR le dit, il est difficile dâimaginer ce qui ne peut pas ĂȘtre justifiĂ© quand la fin justifie les moyensâ. âLe mal nĂ©cessaireâ suggĂšre que lâesclavage en valait la peine. Des millions de Blancs ont atteint la prospĂ©ritĂ©, alors câest normal que des millions de Noirs aient Ă©tĂ© achetĂ©s, vendus, violĂ©s, fouettĂ©s? Permettez-moi dâĂȘtre clair, lâesclavage nâĂ©tait nĂ©cessaire dans aucun contexte - et le mal absolu dans tous les contextesâ. âTom Cotton est un âmal non nĂ©cessaireââł Le sĂ©nateur de lâArkansas a beau estimer que les journalistes du New York Times nâont pas le droit dâenseigner lâHistoire Ă des enfants, cela ne lâa pas empĂȘchĂ© dây publier une tribune polĂ©mique dĂ©but juin. Il y proposait dâenvoyer lâarmĂ©e sur les manifestations qui ont suivi la mort de Georges Floyd. Lâarticle a Ă©tĂ© largement critiquĂ©, dĂ©clenchant une vague dâindignation de la part dâemployĂ©s du journal, pointant notamment des informations erronĂ©es. La publication sâest ensuite excusĂ©e, affirmant que lâarticle Ă©tait en dessous de ses normes Ă©ditoriales, mais le rĂ©dacteur en chef James Bennet a alors dĂ©missionnĂ©. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost Aux Ătats-Unis, interpellĂ©e parce quâelle menaçait dâune arme une femme noire qui la filmait Ilfaudra donc, dans un premier temps, sâinterroger sur ce qui peut rendre la mise en place dâun Etat nĂ©cessaire ; puis, dans un second temps, nous verrons dans quelle mesure lâEtat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© dâun Etat sans mal, ou du moins dâun Etat Dissertation, Discuter, est-ce renoncer Ă la violence ? », sujet national, juin 2021 Lauteur du livre L'AthĂ©isme d'Ătat - Pourquoi est-il nĂ©cessaire? est un ex-TĂ©moin de JĂ©hovah maintenant athĂ©e. Cet athĂ©isme ne fut pas un choix, mais une conclusion Ă laquelle il en est arrivĂ©. Pour lui l'athĂ©isme n'est pas seulement la non croyance en Dieu, mais c'est Ă©galement lutter contre les dĂ©rives sectaires, la ï»ż403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID H9trdBOZvvE1XZPYkX2wo_DU0wrJR4ageLW6cARrG_w986W4McYl2g==LĂtat est une collectivitĂ© dont la structure est juridique, qui est dĂ©limitĂ©e par des frontiĂšres territoriales et constituĂ©e d'institutions lui assurant un pouvoir suprĂȘme (la souverainetĂ©). D'aprĂšs Max Weber dans Le Savant et le politique, « l'Ătat est une entreprise politique Ă caractĂšre institutionnel dont la direction administrative revendique avec succĂšs dans