Bon bon bon un autre texte Ă©motif ! Mais ça ne me dĂ©range pas : je mâassume! Ăa nâa pas toujours Ă©tĂ© le cas par contre. Pour sâassumer, il faut sâaccepter et pour sâaccepter, il faut apprendre Ă sâaimer tel que lâon est. Comme ça, un jour, on peut se permettre de donner de lâamour Ă quelquâun dâautre, sainement, pleinement, et ce, sans se perdre ni se briser.
1 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL 2 Roula Canbowa Ikh men8a Ikh men8a 3awd tani Akfass men8a 3aicha lbowala. 3 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D Rebeue Caira Invivable Antipathique 4 Roula Canbowa Ikh men8a Ikh men8a 3awd tani Akfass men8a 3aicha lbowala. Merci, mais ce n'est pas ce que je cherche 5 Merci, mais ce n'est pas ce que je cherche le contraire m'aurait Ă©tonnĂ© mais si je te propose Rzala Can 7obek o n mout 3lik Imma ntia wla nta7er Imta nchofo a nour 3winati Aji n7aro sa7ra lmaghribia elle va certainement rĂ©pondre tu te fou de ma gueule 6 le contraire m'aurait Ă©tonnĂ© D mais si je te propose Rzala Can 7obek o n mout 3lik Imma ntia wla nta7er Imta nchofo a nour 3winati Aji n7aro sa7ra lmaghribia elle va certainement rĂ©pondre tu te fou de ma gueule D Je veux pas de phrases, je veux un mots par lettre c'est tous sic'est possible en Français 7 R pour ROHFF C pour CALOGERO I pour IBRAHIMOVICH I pour IRO NAKAMOURA A pour ARIEL DOMBASLE 8 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL R reine IidolatrĂ©e C cherie Aaime ma reine idolatrĂ©e que je cherie et aime arwas chleuh juska l'os lol 9 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL R = Ravissante I= Intelligente C= Charmante A = Amour 10 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;- D EH LES GAS SOYES GENTIL rigolote trop nunuche ^^ caractĂ©rielle t'es sĂ»r de ce mot ps tu veux des traits de personnalitĂ© ou physique? 11 rigolote trop nunuche ^^ caractĂ©rielle t'es sĂ»r de ce mot ps tu veux des traits de personnalitĂ© ou physique? il voulait dire femme je crois caracterielle 12 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL R comme Resplendissante I comme Influençable et IrrĂ©sistible C comme chiante ou Casse Bonbons A comme Arriviste 13 rigolote trop nunuche ^^ caractĂ©rielle t'es sĂ»r de ce mot ps tu veux des traits de personnalitĂ© ou physique? plutot personnalitĂ© il voulait dire femme je crois caracterielle Pardon, j'ai pas fais attention oui c'est bien caracterielle 14 R comme Resplendissante I comme Influençable et IrrĂ©sistible C comme chiante ou Casse Bonbons A comme Arriviste Je retien Arriviste Merci 15 Je retien Arriviste Merci C'est tout. J'ai d'autres idĂ©es. Alors C comme comprĂ©hensive I comme ingĂ©nue et Intrigante R comme RusĂ©e 16 C'est tout. J'ai d'autres idĂ©es. Alors C comme comprĂ©hensive I comme ingĂ©nue et Intrigante R comme RusĂ©e Je retiens ingĂ©nue Merci une fois de plus R Impayable/ingĂ©nue j'hĂ©site entre les deux Coquet InĂ©narrable Arriviste Il reste juste le R 18 Non ça les convient pas par rapport à ça personnalitĂ© J'ai pensĂ© Ă raleuse mais bon lol 19 Non ça les convient pas par rapport à ça personnalitĂ© J'ai pensĂ© Ă raleuse mais bon lol Richissime ou rayonnante 20 Waw 3 mots sur 5 merci beaucoup mlle version finale Richissime IngĂ©nue Coquet Impayable Arriviste AncienMembre 21 Waw 3 mots sur 5 merci beaucoup mlle version finale Richissime IngĂ©nue Coquet Impayable Arriviste je me demande quel effet ça fait de recevoir ces compliments si spontanĂ©s et tellement vrais. 22 je me demande quel effet ça fait de recevoir ces compliments si spontanĂ©s et tellement vrais. Tu le sera . 23 ravissante coquine intelligente irrĂ©sistible aimante langue 24 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL Riche Inouie Irremplaçable ComprĂ©hensive Aimante 25 Waw 3 mots sur 5 merci beaucoup mlle version finale Richissime IngĂ©nue Coquet Impayable Arriviste c'est censĂ© lui plaire non? je ne vois pas en quoi 'richissime' et 'arriviste' sont 'plaisants' Ă moins que ce soit 'just 4 laugh'... impayable...bofff bofff bref seuls ingĂ©nue et coquetTE Ă accorder passent xD ce n'est que mon avis langue 26 c'est censĂ© lui plaire non? je ne vois pas en quoi 'richissime' et 'arriviste' sont 'plaisants' Ă moins que ce soit 'just 4 laugh'... impayable...bofff bofff bref seuls ingĂ©nue et coquetTE Ă accorder passent xD ce n'est que mon avis langue alors richissime parce qu'elle aime bien les trucs prĂ©cieuse lol, arriviste ; c'est une personne qui a beaucoup de contacts professionel et qu'elle essaye de faire autant ... non c'est sensĂ© lui faire une surprise orginale, en faite son prĂ©nom contient les lettres citĂ©s en haut et lidĂ©e et lui d'offrir un cadeau ou il y'a son prenom en verticale et les adjectifs en horzontale ... Oui c 'est coquette merci merci 27 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL Reine de mon Coeur tu me rends Ivre d' Amour couin couin couin couin AncienBladinaute 28 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL Rayonnante ComplĂ©mentaire IrrĂ©sistible. Attachante. 29 Ricaneuse Chieuse Ignoble Intrangiseante AimantĂ© 30 Reine de mon Coeur tu me rends Ivre d' Amour couin couin couin couin purĂ©e je t'avais dit de pas me faire de dĂ©claration en publique t abuses 31 Bonjour, je cherche 5 mots originaux pour dĂ©crire une fille alors il me faut un mot qui commence par R un mot qui commence par C Deux mots qui commence par I un mot qui commence par A. Pour l'instant j'ai trouvĂ© Rigolote, Inimitable Incroyable Caraterielle Adorable, A vous Clavier Merci pour votre aide ;-D EH LES GAS SOYES GENTIL Ravissante Charmante illuminante Attachante 32 Ravissante Charmante illuminante Attachante deux mots qui commencent par i donc je rajoute Irresistible de givenchy mon parfum 33 deux mots qui commencent par i D donc je rajoute Irresistible de givenchy mon parfum Ah j'ai pas vu bah merci pour ton aide 34 alors richissime parce qu'elle aime bien les trucs prĂ©cieuse lol, arriviste ; c'est une personne qui a beaucoup de contacts professionel et qu'elle essaye de faire autant ... non c'est sensĂ© lui faire une surprise orginale, en faite son prĂ©nom contient les lettres citĂ©s en haut et lidĂ©e et lui d'offrir un cadeau ou il y'a son prenom en verticale et les adjectifs en horzontale ... Oui c 'est coquette merci merci c'est pas trĂšs original,c mĂȘme courant comme 'systĂšme' aufait je vois svt 'i commeI..., x comme x..., ect ps tjrs po convaincue de ton excplication concernant les termes choisis, j'espĂšre pr toi^^qu'elle sera charmĂ©e langue 35 Rayonnante IrrĂ©sistible Intelligente CĂąline Aimante
PrĂ©nomsde garçon qui commencent par N Parcourez notre liste d'adjectifs : Sur ce site il vous est possible de lister diffĂ©rents type de mots (verbes, adjectifs, noms d'animaux, nom deTotem Rock P*tain ça envoie graveâ, m'a dit un copain croisĂ© par hasard Ă la sortie du concert qu'ont donnĂ© Zazie et son groupe mercredi soir, au NikaĂŻa, Ă Nice. Puis il est reparti vers son studio d'enregistrement, oĂč il travaille Ă la production du prochain album d'un groupe de hard rock local. Si je cite cette anecdote personnelle, c'est pour tordre le cou Ă l'image variĂ©tĂ©-proprette qui colle Ă Zazie depuis ses dĂ©buts, Ă©poque oĂč elle gambadait dans un champ en fredonnant "Soyons zen". AprĂšs 15 ans de carriĂšre, la musicienne a depuis longtemps dĂ©bordĂ© du cadre marketing dans lequel on a tendance Ă la placer. Et surtout, en rencontrant Jean-Pierre Pilot claviers et Philippe Paradis guitare, avec qui elle a composĂ© ses deux derniers albums, elle a participĂ© Ă la formation d'un groupe. Ce qui passe sur scĂšne depuis lors impliquant Nicolas Fiszman Ă la basse, Matthieu RabatĂ© Ă la batterie, et CĂ©dric Bevilacqua Ă la guitare n'est donc pas une jolie chanteuse encadrĂ©e de requins de studio recrutĂ©s pour assurer le minimum syndical, mais un groupe pop/rock qui prend son pied Ă jouer ensemble, et surtout ne pose aucune barriĂšre de avant d'entamer le plat de rĂ©sistance, il serait dommage d'oublier la premiĂšre partie, Vincent Baguian. Lâami et le complice de Zazie. Ils ont bossĂ© ensemble le trĂšs ironique "Je ne t'aime pas", entre autres. En outre, Baguian partage avec elle l'amour des textes travaillĂ©s, qui pourrait tenir mĂȘme sans musique. Sâil n'est clairement pas un chanteur Ă voixâ, il n'en est pas moins capable de faire surgir l'Ă©motion entre l'humour et les considĂ©rations existentielles. Ses quelques chansons, tirĂ©es de son dernier album "Ce soir c'est moi qui fait la fille" dont la chanson Ă©ponyme remportent incontestablement l'adhĂ©sion du parti, le concert commence donc par les premiĂšres mesures de "Tous des anges", en version nettement plus Ă©nergique, annonciatrice de la suite. Un immense rideau noir cache la scĂšne, les lumiĂšres ne permettant de distinguer que la silhouette des musiciens. Curieusement ce soir, un Ă©norme courant d'air en direction du public gonfle le rideau, tel une grande voile, et quelques membres de la sĂ©curitĂ© sont obligĂ© de le maintenir⊠Ce rideau tombe au 2eme couplet et les guitares se mettent Ă grogner, dont celle de Zazie en open tuning. L'ambiance est tout de suite posĂ©e loin de l'electro du RodĂ©o Tour, ça sera bien du rock."Fou de toi", pour achever de lancer la machine, puis "Des rails", premier single du dernier album, parce que mĂȘme si le groupe n'aime rien tant que revisiter son rĂ©pertoire de maniĂšre surprenante, il s'agit tout de mĂȘme du Totem Tourâ.Sur "On Ă©teint", chanson Ă l'intensitĂ© pesante, les lumiĂšres d'Andy Watson Radiohead, Oasis font merveille. N'importe oĂč ailleurs, une Ă©norme boule disco posĂ©e sur la scĂšne serait d'un kitsch achevĂ©, ici elle souligne parfaitement l'ambiance du "Oui", jolie ballade mĂ©lancolique, suivent "Je suis un homme", single cartonnant actuellement en radio, et "Jet Lag", deux rythmiques au pilonâ, prĂ©cises et efficaces, qu'il aurait sans doute mieux valu continuer encore un peu sur cette lancĂ©e plutĂŽt que de revenir Ă un mode plus calme lors de "L'ange blessĂ©", un peu miĂšvre, "Larsen" et "Flower Power", joyeux dĂ©lire nĂ©o-baba-cool, et "J'envoie Valser", ballade jouĂ©e Ă 4 mains sur le rhodes avec Nicolas inĂ©ditsâ ensuite, "Jacques a dit", originellement composĂ© pour Christophe Willem et mieux chantĂ©e que par lui, diront certains, et "Haut les mains". On repart enfin vers des contrĂ©es plus Ă©lectrifiĂ©es tout au long de "Toc toc toc", un des morceaux phare de la tournĂ©e prĂ©cĂ©dente, puis "Totem", dans la continuation de la thĂ©matique charnelle du prĂ©cĂ©dent. La maĂźtrise de son timbre, passant du suave au rauque, la sexualitĂ© des morceaux "Totem" surtout assumĂ©e sans vulgaritĂ© aucune, le superbe travail des lumiĂšres, font de ces chansons de beaux moments de rock pur et dur. LĂ encore, on voudrait que ce climat perdure ; mais Ă nouveau le calme revient lors de lâinterprĂ©tation de "Si j'Ă©tais moi", chanson introspective et pourtant pudique, mais dont le final en vocalises mĂ©langĂ©es Ă la guitare de Philippe Paradis flanque des frissons. Autres points forts, "J'Ă©tais lĂ ", un texte lucide et violent, ainsi que "RodĂ©o", forcĂ©ment attendu, qui malheureusement semble emporter la fosse seulement vers la fin. Rebaisse de rĂ©gime sur "Au diable nos adieux", et remontĂ©e encore pour "Na", qui oscille en permanence entre la blague potache et le cri de dĂ©sespoir. AprĂšs une brĂšve sortie de scĂšne, les rappels commencent sur un medley electro de trois anciens tubes "Un point c'est toi", "Adam et Yves" et "Tout le monde" qui laisse un peu perplexe pourquoi les jouer de cette façon intimiste, Pilot, Paradis et elle agglutinĂ©s derriĂšre les claviers du premier ? Le style ne s'y prĂȘte pas vraiment, mais le tout reste sympathique. Une curiositĂ© ensuite, "FrĂšre jacques", espĂšce de berceuse Ă©pileptique et dĂ©jantĂ©e, et enchaĂźnement direct sur "Rue de la Paix", qui met enfin tout le public debout. Sans doute le Sud n'est-il effectivement pas le public le plus chaud ou du moins le plus expressif, mais aprĂšs le final tendrement mĂ©lancolique de "Ăa", tout le monde repart le sourire aux lĂšvres. Un bon concert d'un grand groupe. Presque sans voix... Je ne sais pas ce qui a causĂ© la demi-heure de retard au dĂ©but du concert d'Higelin hier soir. Soit il attendait qu'il fasse bien nuit, soit, c'est plus probable, il avait besoin de rĂ©cupĂ©rer un peu de voix. En effet, mĂȘme si dans son Ă©tat normal le monsieur n'est pas exactement un Freddie Mercury, il Ă©tait Ă©vident dĂšs les premiĂšres strophes que ses cordes vocales n'Ă©taient pas au mieux de leur premiĂšre chanson, "Le Minimum", passe pourtant bien. Il commence son set assis sur son piano, puis se met au clavier de celui-ci, en Ă©ternel gamin turbulent. Mais il nous explique bien vite sa situation, avec au passage une remise en place bien sentie d'un fan devenu pĂ©nible Ă force d' c'est l'enthousiasme du public, trop heureux de le revoir enfin le bonhomme n'est pas passĂ© Ă Nice depuis longtemps, qui le portera tout au long du concert, lequel dĂ©roulera essentiellement des chansons de son dernier album, "Amor Doloroso", plus quelques classiques comme "TombĂ© du Ciel" ou "Champagne". Le tout balancĂ© sur un ton trĂšs rock, en particulier grĂące aux solos concis mais trĂšs efficaces de Yann Pechin Ă la guitare, et Ă l'Ă©nergie du tout jeune batteur, Romain Metra, alliĂ©e Ă celle plus maitrisĂ©e du percussionniste, Dominique Mahut. Christopher Board aux claviers et Brad Scott Ă la contrebasse n'Ă©tant pas en fin de parcours, Jacques Higelin s'excusera encore de ne pas avoir Ă©tĂ© Ă la hauteur de ce que vous mĂ©ritiezâ, mais les acclamations du public tĂ©moignent d'un avis diffĂ©rent. MĂȘme si cela aurait pu ĂȘtre encore meilleur, le concert n'a déçu personne. Le mutant et les tueurs... Ce type est un mutant. Pas ses musiciens, non, eux ce sont juste des tueurs. Des machines Ă swing imparables qui dĂ©marrent au quart de noire et ne lĂąchent pas les morceaux avant le retour des lumiĂšres. Mais lui, c'est un mutant. Parce que partir Ă donf' sur une rythmique bĂ©ton, prĂ©senter ses vingt musiciens qui dĂ©filent au micro le temps de quelques mesures solo bien senties, finir la chanson et balancer un speech de bienvenue totalement dĂ©lirant sur un son dĂ©bit de mitrailleuse bĂ©gayante, j'ai jamais replaçons le contexte. Sanseverino, bien que toujours digne fan de Django, a nĂ©anmoins dĂ©cidĂ© dâenregistrer son dernier album et par consĂ©quent cette tournĂ©e en invitant un peu plus de monde que par le passĂ©. Un peu plus de watts, aussi. De la petite formation contrebasse + batterie + 3 sĂšches rythmiques + sa sĂšche Ă lui, on passe Ă contrebasse + batterie, deux grattes Ă©lectriques, clavier, et... cuivres. Huit au total 4 saxos, un trombone, 3 trompettes.De quoi remuer quelques popotins donc, et ça fonctionne trĂšs bien. Suite Ă la fracassante entrĂ©e en matiĂšre, un long blabla d'introduction donc, tapant sur l'atmosphĂšre hyper-fliquĂ©e de Monaco les gars de la sĂ©curitĂ©, Ă©quipĂ©s de la panoplie costard/oreillette/micro dans la manche ne bronchent pas, les artistes pro-Sarkozy, et s'alarmant de la prĂ©sence de gamins dans le public, ce qui pourrait l'empĂȘcher de dire trop de virtuositĂ© vocale sur "Il se la pĂšte", doublĂ©e d'une Ă©nergie communicative achĂšvent de propulser le concert Ă sa vitesse de croisiĂšre pied au une jolie chanson d'amour comme "Mathilde" contient trop d'Ă©nergie retenue pour faire -un tant-soit-peu- retomber la tempĂ©rature. D'autant qu'avant de l'entamer, Sanseverino aura eu le soin de prĂ©ciser que les jeunes amoureux peuvent tenter leur premiĂšre pelle sur celle-lĂ , un peu comme le camĂ©lĂ©on qui s'approche discrĂštement et sort sa langue chplaf".Encore quelques vannes adressĂ©es au public, puis une autre dĂ©monstration de l'agilitĂ© de la langue du bonhomme sur "DĂ©molissons les mots", marquĂ©e entre autre par un discours bien senti mais guĂšre comprĂ©hensible prononcĂ© dans l'embouchure mĂȘme de l'un des ensuite un Triptyque musicalâ dont les chansons s'Ă©talent sur ses trois albums et narrent les aventures d'AndrĂ©. Sur la deuxiĂšme, il descend carrĂ©ment dans la salle faire un tour un vrai grand tour hein, pas juste serrer trois pognes au premier rang. Histoire de prouver qu'il est vraiment Ă l'aise dans le rock et pas seulement dans le jazz manouche, une petite reprise de Willy Deville Italian Shoes ». Sauf qu'il traduit les paroles en direct. OK, juste le premier couplet, pour permettre au reste puisse groover un peu quand mĂȘme ; mais on ne peut qu'apprĂ©cier l'effort. Un petit arrĂȘt dans Les embouteillages », et le concert se termine par "A l'enterrement de ma grand-mĂšre". A rĂ©veiller une retour vers le style du prĂ©cĂ©dent opus pour le premier rappel ou seule une petite formation acoustique entame La maison sur le port », "La cigarette" et "La voisine des oiseaux". Il s'Ă©clipse Ă nouveau pour revenir quelques minutes plus tard... vĂȘtu d'une robe de soirĂ©e qui serait sĂ»rement fort seyante sur une silhouette autre que la sienne. Une casquette en cuir complĂšte un look Cabaretâ, pour chanter "J'ai un homme dans ma vie", Ă la fin de laquelle il quitte Ă nouveau la scĂšne, non sans laisser complĂštement glisser sa robe au sol sur le trajet, provoquant l'hilaritĂ© de la salle. Pendant qu'il retrouve une tenue plus adaptĂ©e, ses musiciens continuent de se faire plaisir soli de batterie puis de piano, du pur jazz semblant ĂȘtre leurs racines premiĂšres. Retour des derniers cuivres ils manquaient Ă l'appel ; et pour ceux qui pensaient finir sur un morceau plus tranquille, le "Take the A train" de Duke Ellington, menĂ© jeu de mot obligĂ© Ă un train d'enfer, conclut le de ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ© par l'Ă©nergie dĂ©bordante de Sanseverino et de son groupe. La virtuositĂ© sans esbroufe, le plaisir de jouer, difficile d'y trouver Ă Ma FleurExactementLes OuvriersComment sĂ©duire une femme mariĂ©eLa Valse Ă PeggyIl se la pĂšteMathildeDĂ©molissions les motsAndrĂ©AndrĂ© 2AndrĂ© super star10 jours avant ParisItalian ShoesLes EmbouteillagesA l'enterrement de ma grand-mĂšreLa maison sur le portLa CigaretteLa Voisine des OiseauxJ'ai un homme dans ma vieSwing du nulTake this fuckin train L'enfant du rock Pas de blabla, que du rockâ. C'est en ces termes que Louis Bertignac nous salue sur la scĂšne du Théùtre de Verdure, sa vieille Gibson SG en bandouliĂšre, qui a l'air d'avoir fait trois guerres. Et d'enchainer aussitĂŽt sur la premiĂšre chanson, "RĂȘves", aussi Ă©lectrifiĂ©e que le sera le reste du concert. Quelques minutes avant, le groupe niçois Chinaski a assurĂ© une premiĂšre partie honorable, mais pas vraiment remarquable. Passons. Est-il besoin de prĂ©senter le personnage ? Si l'expression enfant du rockâ peut s'appliquer Ă quelqu'un, c'est bien Ă Louis Bertignac. La pentatonique dans le sang, des riffs au bout des doigts, un visage tĂ©moignant de quelques excĂšs, Bertignac respire le rock. Il tourne depuis quelques temps en 'power trio' batterie Sylvain Joasson basse Cyril Denis guitare ben, Louis, et cette formation lui va comme un gant. Premier moment fort d'un concert qui en comptera beaucoup, un couplet de "Stand By Me" suivie d'une vieille chansonâ qui a 25 ans... mais c'est jeune quand mĂȘmeâ les premiĂšres mesures de "Cendrillon" dĂ©chainent instantanĂ©ment le public. PortĂ©e en chĆur, il la termine en un solo brĂ»lant, s'offrant mĂȘme une petite citation extraite du "So Lonely" de Police. Baignant dans le rock'n roll, vient ensuite un bout de "Blue Suede Shoes". Louis et Cyril se chamaillent comme des gosses avant de repartir sur "Vas-y Guitare". Vu le titre, cette chanson doit terminer sur un solo de six cordes, et ça ne loupe pas. Ainsi chauffĂ©s Ă blanc, le trio fait doucement retomber l'ambiance lors dâun blues plus ou moins improvisĂ© citation de "Wonderful Tonight" de Clapton en intro, puis une chanson pour les fillesâ "Les Froleuses", trĂšs bien chantĂ©e par une certaine Isabelle, courageuse volontaire choisie parmi le public. Suit un moment assez Ă©mouvant, "Ces IdĂ©es La", durant laquelle le public chante la mĂ©lodie d'accompagnement sur toute la chanson... Il est rare de voir une telle proximitĂ© entre un chanteur et son public. La derniĂšre partie du concert nous invitera Ă lâaccompagner lors dâune ballade nostalgique mais Ă©nergique entre reprises rocks et revisites de quelques classique TĂ©lĂ©phoniens histoire de remettre un peu la pression, redĂ©marrage brutal et Ă©nergique avec "Won't be fooled again" des Who, ponctuĂ© d'un court solo de batterie. Petite incursion vers Led Zep pour clore la chanson juste le temps de quelques mesures. Dans la mĂȘme veine "Argent trop cher", qui dĂ©cidĂ©ment n'a pas pris une ride. "Little Wing" ensuite, visiblement Louis a dĂ©cidĂ© de revisiter tous ses maĂźtres. Un coup de blues concĂ©dĂ© par "J'ai rendez-vous lĂ haut", et "Hygiaphone" farcie d'un gros bout de Led Zep encore, "Rock'n Roll" pour achever de mettre les points sur les 'i', avant de s'Ă©clipser rapidement en coulisses le temps que le public les rappelle. Pour ouvrir les encoreâ, une chanson douce, "CĆur Ouvert" que le batteur ne sait soi-disant pas jouer, mais ça ne s'entendra pas, dĂ©dicacĂ©e Ă la fille nouvellement nĂ©e de l'ingĂ© son. Bertignac sait autant crĂ©er l'Ă©motion que remuer les foules. Et il le dĂ©montre aussi sec lors dâun "Ăa c'est vraiment toi" qui fait sauter de joie le public dĂšs l'intro. Comme dĂ©jĂ fait tout au long du concert, petite incursion vers un autre classique "Day Tripper", et mĂȘme de "Satisfaction" juste le riff avant de revenir Ă la chanson. L'aisance Ă passer de l'une Ă l'autre, bien qu'a vue de nez les deux comparses ne soient pas toujours prĂ©venus, tĂ©moigne du plaisir que Bertignac Ă©prouve Ă jouer cette musique. Louis nous quitte sur et non pas pour "Un Autre Monde", chantĂ© Ă plein poumons par tout le public. EtirĂ©e sur la fin en un morceau de bravoure digne de clore ce concert, elle offre Ă Bertignac l'occasion d'un autre solo mĂ©morable, fini Ă genoux, guitare aux dents, puis tournoyant avec elle Ă bout de bras en un accord ultime, face Ă un public dĂ©chaĂźnĂ©. 2h20 de rock pur et dur, administrĂ© par un trio qui prenait son pied en jouant. Difficile de demander mieux. Cas de Conscience Publier un article consacrĂ© Ă Michel Sardou nâest pas dans les habitudes de Musiczine. Surtout un compte-rendu de concert NDR oui, il est exact que des chroniques de disques ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă Obispo, Haliday, Clerc ou mĂȘme Adamo. Dâautant plus que ce texte nous a Ă©tĂ© transmis par un lecteur. Assidu, mais ce nâest pas suffisant. Un papier bien Ă©crit, mais ce ne lâest pas davantage. Et si cette prestation mettait un point final Ă la carriĂšre du chanteur, ce nâĂ©tait pas une raison pour faire des exceptions. Alors pourquoi le publier ? Ben par esprit de contradiction et pour susciter le dĂ©bat Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Parce quâen parlant de Michel Sardou, on peut en profiter pour dĂ©noncer Ă nouveau ce vase clos au sein duquel se pavanent les stars de la variĂ©tĂ© en France et dont les mĂ©dias gĂ©nĂ©ralistes outre-QuiĂ©vrain ainsi que les magazines peopleâ font les choux gras. Suffit de penser aux Ă©missions de Michel Drucker pour savoir de qui on parle. Cet animateur avait mĂȘme poussĂ© le bouchon en imposant sa vision du monde musical en Belgique lors dâune Ă©mission spĂ©ciale Champs ElysĂ©esâ. Pourtant, aussi bien en France quâen Belgique, il existe dâautres artistes que ces stars de variĂ©tĂ©s sĂ©niles ou posthumes. En fait, les valeurs montantes de la chanson française, par exemple nâont guĂšre voix au chapitre dans les mĂ©dias Ă grande audience. Ou alors Ă des heures trĂšs tardives. On prĂ©fĂšre en fabriquer dâautres. Impersonnelles. A la Star Academy, par exemple. Serait-ce dĂ» Ă un manque dâesprit critique de nouvelle gĂ©nĂ©ration de mĂ©lomanes ? Jâen doute. Parce quâelle taxe dâintĂ©griste celle qui dĂ©nonce ou dĂ©nonçait ce systĂšme. Mais un flashback nâest pas superflu pour mieux comprendre ce point de 68 a aussi engendrĂ© une rĂ©volution artistique et musicale. Le rock et la chanson française Ă texte ont traduit le ras-le-bol des jeunes face Ă lâestablishment. Et inconsciemment, ils visaient dĂ©jĂ ce mĂȘme cercle fermĂ©. Au sein duquel on avait dĂ©jĂ essayĂ© de trouver la parade en inventant le mouvement yĂ©yĂ©â. Simplement, le public jeune et curieux sâest rendu compte que la muse de ces derniers Ă©tait puisĂ©e chez les anglo-saxons. Suffisait dâĂ©couter les bonnes radios. Les premiĂšres stations pirates, par exemple. London, Caroline, etc. NDR Ă©videmment, les autoritĂ©s se sont empressĂ©es de faire cesser leurs activitĂ©s. Câest lâĂ©poque Ă laquelle les jeunes branchĂ©s vomissaient Claude François, Sheila et bien dâautres du style. Difficile dĂšs lors pour celles et ceux qui ont vĂ©cu intensĂ©ment cette Ă©poque rebelle, de voir revenir en force les mĂȘmes fantĂŽmes. Qui nâont jamais rĂ©ussi quâĂ faire le vide autour dâeux. Nâacceptant finalement celles et ceux qui pensaient gagnaient ? comme eux. Mais lâivraie nâa jamais Ă©tĂ© totalement Ă©radiquĂ©e et a fini par repousser⊠Aussi, au fil du temps, le rock est devenu plus pop. Et la pop moins rock. La chanson française est devenue plus proche des variĂ©tĂ©s et les variĂ©tĂ©s plus proches de la chanson française. Tout est mĂȘme devenu recyclable. Sans la moindre exception. Les radios libres sont devenues moins libres NDR quand recommence-t-ton la rĂ©volution des ondes ? On a jetĂ© des paillettes et remis le play-back au goĂ»t du jour. MĂȘme chez les Anglo-saxons. Et on en a presque oubliĂ© la nature premiĂšre dâun artiste la crĂ©ation. Car dans ce monde moderne guidĂ© par le nĂ©o-libĂ©ralisme NDR certains prĂ©fĂšrent dire nĂ©o-capitalisme, la vente a pris le pas sur la crĂ©ation. Subir sans rĂ©agir face au nĂ©o-establishment, câest refuser de penser ou de sâouvrir. Et dans cet esprit, si Musiczine ne souhaite pas passer pour un webzine intĂ©griste, il a la volontĂ© de sâaccrocher Ă un principe de base lâindĂ©pendance de rĂ©daction et le souci de vous faire dĂ©couvrir de nouveaux artistes. Dâessayer de donner un avis impertinent et critique sur leur crĂ©ation ou leurs prestations liveâ. Câest dâailleurs le meilleur service quâon puisse leur rendre. Pour les autres, et en particulier les protĂ©gĂ©s de Michel Drucker, il existe suffisamment de plateformes sur le web ou autres mĂ©dias pour vous en parler en long et en large. Et quand il nây en a plus, pas de problĂšme, il y en a encore⊠Bernard Dagnies. RĂ©dacteur en chef************************************************************************************************************************************************** Il y a quarante ans que Michel Sardou dĂ©chaĂźne haines et aversions par delĂ la presse et les forums d'internautes ; moins souvent d'ailleurs pour son Ćuvre musicale que pour des opinions politiquesâ que du reste l'interprĂšte des Bals populaires » semble lui-mĂȘme ne pas toujours partager. Le Live au Zenith 2007 » qui clĂŽt dĂ©finitivement sa carriĂšre de chanteur, selon son propre aveu est donc l'occasion de rappeler Ă ceux qui voudront l'entendre que Michel Sardou chante, et chante bien. Live au Zenith 2007 » est aussi trĂšs Ă©tonnant, pour un tour de chant d'adieu. Si l'on aurait pu s'attendre Ă la prĂ©sence de La Maladie d'amour », Musulmanes », En chantant », Etre une femme » ou du cĂ©lĂ©brissimme France » qui aurait irritĂ© en son temps le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, c'est dans un medley qu'il en entonnera quelques couplets a capella, en compagnie du public, surpris. Au contraire, en interprĂ©tant une nouvelle version de Je ne suis pas mort, je dors » âqui n'aurait pas dĂ©plu Ă François Mitterrand dont c'Ă©tait la chanson prĂ©fĂ©rĂ©eâ Michel Sardou donne le ton. Le concert sera 2007â dans les rĂ©arrangements des anciennes chansons, comme dans le choix abondant de titres extraits de ses deux derniers soirĂ©e s'ouvre par Allons danser » dont le cĂŽtĂ© crispant du texte est trĂšs vite dissipĂ© par Michel Sardou qui prend, dĂšs la seconde chanson, Du Plaisir » Ă retrouver des textes qui ne seront dĂšs lors presque plus engagĂ©sâ. Le surprenant Concorde » s'achĂšve gravement avant que ne lui succĂšdent quelques chansons plus tenaces parmi lesquelles J'accuse » ou Les jours avec et les jours sans ». Touchant quand il se souvient des Yeux de son pĂšre », il rappelle au passage que si 1965 » et Parce que c'Ă©tait lui, parce que c'Ă©tait moi » sont moins connues que Le rire du sergent », elles n'en sont pas moins rĂ©ussies. AprĂšs le medley-anciennes chansons, la voix de Maman » Sardou surgit et introduit habilement la reprise d' Aujourd'hui peut-ĂȘtre » qui fait un Ă©cho digne Ă son regret de n'avoir pas devinĂ© sa vie dans les yeux de son pĂšreâ, regret chantĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Le concert prend alors une tournure dĂ©finitivement 2007â lorsque Monsieur Sardou entonne, visiblement fier, son Ă©vangile » selon Robert un slam version Sardou. Quand il chante que seuls les chagrins restent Ă leur place, avec leurs sales gueules, dans la glaceâ, on doit lui reconnaĂźtre qu'il excelle dans l'exercice. On sent alors venir la fin du concert lorsque rĂ©sonne un On est plantĂ©s » justement interprĂ©tĂ©, suivi par EspĂ©rer » qui Ă©vite Ă l'ambiance lourde de persister. Loin », Les lacs du Connemara », Valentine Day » et La derniĂšre danse » occupent alors leurs justes places, avant que Sardou ne vienne s'installer quelques instants au piano pour chanter le dernier titre de la soirĂ©e, Cette chanson-lĂ n'en est pas une ». Salut » prĂ©cĂ©dĂ© par un court remerciement du chanteur pour la fidĂ©litĂ© de son dĂ©vouĂ© public, se rajoutera Ă la track-list lors des derniĂšres dates de la tournĂ©e, confirmant la volontĂ© de son interprĂšte de revenir dans un autre costume, dans un autre emploiâ.En bref, nous avons passĂ© une excellente soirĂ©e. Chansons bien agencĂ©es, track-list pour le moins audacieuse, technique millimĂ©trĂ©e et un Michel Sardou trĂšs agrĂ©able. Rien Ă dire si ce n'est merci, et bravo! Un jour de mai comme si c'Ă©tait dĂ©jĂ l'Ă©tĂ©? Assister Ă l'Ă©closion sur scĂšne d'un nouveau talent, est un privilĂšge rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la mĂȘme soirĂ©e. C'Ă©tait pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scĂšne parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En premiĂšre premiĂšre partieâ, ClĂ©o et Jane ouvraient agrĂ©ablement la soirĂ©e par deux chansons plutĂŽt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxiĂšme rĂ©vĂ©lation de la pantalon et dĂ©bardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installĂ©e, guitare en main, elle Ă©vacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. DĂšs la premiĂšre chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurĂ©e, mĂ©lodieuse, et surtout une vraie prĂ©sence scĂ©nique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'Ă prĂ©sent, enregistrĂ© que des dĂ©mos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit lĂ de sa premiĂšre confrontation face Ă un public, certes intimiste, mais dĂ©jĂ trop nombreux pour lui ĂȘtre acquis par dĂ©faut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent Ă©mouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tĂȘte. Ecoutez sa petite derniĂšre, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutĂŽt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. RacontĂ©es sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place Ă Virgule, May Day achĂšve un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habituĂ©s Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligĂ© par contratâ. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant Ă une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le rĂ©glage d'une sono qui, hĂ©las, gĂąchera un peu le concert par ses problĂšmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structurĂ©. DĂšs les premiers morceaux, il est clair que si ceux-lĂ n'ont pas encore beaucoup jouĂ© en public, ils n'ont aucun problĂšme de cohĂ©sion. Nous partons donc pour une longue ballade au cĆur dâun univers pastel, Ă©voquant tour Ă tour des personnages un peu cassĂ©s "La Joliesse", la dĂ©prime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face Ă un public debout, l'entourant comme sâattroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements de Greg Behar, le guitariste, sont impeccables de justesse, aucun instrument ne sâĂ©garant dans le superflu. La voix douce et un peu traĂźnante de Virgule s'accorde trĂšs bien Ă cette tapisserie musicale, mĂȘme si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. SĂ©bastien Saint AndrĂ© basse et BenoĂźt Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchĂ©e sur la plupart des le concert touche Ă sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public tĂ©moignent du trĂšs bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Virgule a marquĂ© des points? Assister Ă l'Ă©closion sur scĂšne d'un nouveau talent, est un privilĂšge rare pour un amateur de musique. Encore plus rare lorsqu'il s'agit de deux, lors de la mĂȘme soirĂ©e. C'Ă©tait pourtant le cas ce samedi 21 avril au Soleil de la nouvelle arrivante sur la scĂšne parisienne, accordait ce soir son presque premier concert dans ce haut lieu Monmartrois. En premiĂšre premiĂšre partieâ, ClĂ©o et Jane ouvraient agrĂ©ablement la soirĂ©e par deux chansons plutĂŽt sympathiques. Mais c'est May Day qui constituera la deuxiĂšme rĂ©vĂ©lation de la pantalon et dĂ©bardeur noir qui soulignent un teint mat, cette jolie femme ne manque pas d'allure. Une fois installĂ©e, guitare en main, elle Ă©vacue un peu du trac qui la tenaille en formulant quelques remarques ironiques. DĂšs la premiĂšre chanson pourtant, on est surpris par une belle voix, assurĂ©e, mĂ©lodieuse, et surtout une vraie prĂ©sence scĂ©nique. Etonnant quand on sait qu'elle n'a, jusqu'Ă prĂ©sent, enregistrĂ© que des dĂ©mos seule, dans sa chambre ; et qu'il s'agit lĂ de sa premiĂšre confrontation face Ă un public, certes intimiste, mais dĂ©jĂ trop nombreux pour lui ĂȘtre acquis par dĂ©faut. Sans effets faciles, May Day aligne des chansons intelligentes, souvent Ă©mouvantes et dont les refrains restent volontiers dans un coin de la tĂȘte. Ecoutez sa petite derniĂšre, "Blood on my hands", pour vous en convaincre. Ses histoires lorgnent plutĂŽt vers les teintes sombres de la palette des sentiments humains. RacontĂ©es sur un ton doux-amer, elles ne peuvent laisser de laisser la place Ă Virgule, May Day achĂšve un set sans faute par une reprise de "Music" de Madonna, introduite sur un ton caustique auquel ceux qui la connaissent quelque peu sont habituĂ©s Vous aimez Madonna ? Moi non plus, mais on est obligĂ© par contratâ. Pas facile a priori de faire sonner une chanson comme celle-ci en se limitant Ă une voix et une guitare... mais la demoiselle s'en tire avec les une petite pause pour la mise en place et le rĂ©glage d'une sono qui, hĂ©las, gĂąchera un peu le concert par ses problĂšmes chroniques, Virgule et sa bande s' batterie, une basse, une guitare, une choriste, un... violoncelle tiens donc, et la voix ainsi que la gratte nonchalante de Virgule. L'ensemble forme un groupe parfaitement structurĂ©. DĂšs les premiers morceaux, il est clair que si ceux-lĂ n'ont pas encore beaucoup jouĂ© en public, ils n'ont aucun problĂšme de cohĂ©sion. Nous partons donc pour une longue ballade au cĆur dâun univers pastel, Ă©voquant tour Ă tour des personnages un peu cassĂ©s "La Joliesse", la dĂ©prime d'une histoire d'amour finissante "Mes Souvenirs", les compromissions de l'existence "C'est pas joli joli" ou une vie parisienne "Paris". Beaucoup de monde dans cette petite salle. Le groupe se produit face Ă un public debout, l'entourant comme sâattroupe autour d'un conteur venu narrer ses histoires curieuses. Les arrangements du groupe sont impeccables de justesse, aucun instrument ne sâĂ©garant dans le superflu. La voix douce et un peu traĂźnante de Virgule s'accorde trĂšs bien Ă cette tapisserie musicale, mĂȘme si on peut penser qu'elle pourrait la muscler un peu. Le violoncelle de Fanny Warin reste la touche la plus originale, remplaçant avantageusement un clavier. SĂ©bastien Saint AndrĂ© basse et BenoĂźt Gascquet batterie se chargent de la rythmique, et Jane Sevilla ajoute sa voix haut-perchĂ©e sur la plupart des le concert touche Ă sa fin, les applaudissements et surtout les sourires du public tĂ©moignent du trĂšs bon moment que chacun vient de passer. Une seule envie en repartant qu'il y en ait d'autres, vite -. Une surprise dans les bagages de Cansei De Ser Sexy? On attendait de pied ferme le retour des BrĂ©siliens dĂ©lurĂ©s de CSS depuis lâexcellent concert prestĂ© Ă la Rotonde du Botanique quelques mois auparavant, Ă guichets fermĂ©s. Cette fois, le combo a eu lâexcellente idĂ©e dâamener dans ses bagages leurs amis de Tilly & The du concert a Ă©tĂ© assurĂ©e par The Holloways, des Brittons distillant un punk pop engageant mais trop instantanĂ©. Le genre qui sâoublie quelques minutes aprĂšs la prestation⊠Les esprits sâĂ©chaufferont un peu plus Ă lâarrivĂ©e des trois filles et deux gars de Tilly & the Wall. ArmĂ©e dâune artillerie de feel-good-hitsâ, les filles sâĂ©poumonent en tapotant du pied sur des socs en bois fixĂ©s au sol, en guise de percussions. Un bon moment, en particulier lorsque le groupe entamera leur tube Sing Songs Along ».Une petite demi-heure plus tard, la troupe brĂ©silienne faisait son apparition sur scĂšne. A peine dĂ©barquĂ©e sur scĂšne, Foxxylove entame devant un parterre extatique non pas le CSS Suxx » que tout le monde attendait mais un nouveau titre, Donât Mess With Holidays ». DâentrĂ©e de jeu, lâambiance se fait Ă la fois chaude et bon enfant, lâinterprĂšte de CSS Ă©clatant de rire Ă tout bout de champ. Elle entamera dâailleurs une courte reprise du cultissimeâ No Limit » de 2 Unlimited que lâorangerie reprendra en chĆur avec grand plaisir. Le batteur et seul mĂąle de la formation semblait, lui, pressĂ© dâen finir, coupant la parole Ă Foxxylove Ă coups de percussions chaque fois que la jeune fille se lançait dans des divagations avec lâassistance entre les chansons. Cansei De Ser Sexy enchaĂźnera donc ses tubes Alala », This Month, Day 10 », Meeting Paris Hilton », lâexcellent Acho Um Pouco Bom », Off The Hook », et lâincontournable reprise des L7 Pretend Weâre Dead » avant de sâĂ©vaporer dans les coulisses pour revenir quelques instants plus tard clĂŽturer le show par un dĂ©licieux Letâs Make Love And Listen To death From Above ». Excellente prestation, Ă la hauteur de celle exĂ©cutĂ©e Ă la Rotonde en dĂ©cembre 2006. CSS + Tilly & The Wall + The Holloways La danse du scalp? 20 heures tapantes, les Londoniens de Metroriots, pantalons cigarettes bien ajustĂ©s et chevelure aux airs de Ramones, attaquent les planches d'un Handelbeurs bien rempli au cours d'un set qui claque, un spectacle rehaussĂ© par la prĂ©sence d'un leader convaincant. Quelques instants plus tard, les Licks apparaissent en file indienne, bientĂŽt suivis de la squaw Juliette Lewis mieux connue dans le monde du cinĂ©ma -notamment- grĂące Ă Natural Born Killers notamment afin de nous prĂ©senter leur nouvel opus Four on the Floor ». Quelques jeunes filles sises au premier rang hurlent. Elles portent, elles aussi, la plume immortalisĂ©e par la pochette de ce nouvel album. Le show de Juliette & Licks peut maintenant commencer? Car, en effet, si les compositions restent somme toutes assez primaires et pas toujours trĂšs inspirĂ©es, l'actrice-chanteuse sait trĂšs bien comment sĂ©duire son public et ne mĂ©nage pas ses efforts. TrĂšs tĂŽt, elle a vite fait de se dĂ©barrasser de coiffe, chaussures et pied de micro pour se tortiller dans tous les sens, sauter, danser, voire mĂȘme s'offrir une petite balade au sein d'un public survoltĂ©. Anciens et nouveaux morceaux se succĂšdent Ă un rythme effrĂ©nĂ© et la belle, en nage, de la tĂȘte aux pieds, ne cesse de se contorsionner. Solos appuyĂ©s. Juliette Ă genoux devant le guitariste. Solos appuyĂ©s. Danse de la pluie devant le batteur. Solos appuyĂ©s. A genoux devant le bassiste. Un peu de crowdsurfing Ă prĂ©sent... VoilĂ qui semble avoir conquis le public venu chercher un peu de `Rock'n'Roll attitude'. Superbus at home? Message personnel Ă Chantal Lauby Cher Chantal, vous m'avez fait rire pendant toute mon adolescence. Hier soir, votre fille et sa bande m'ont fait passer un bon moment de rock pĂ©chu comme je les aime. Soyez donc doublement remerciĂ©.âBon, ça c'est fait. Superbus Ă la Palestre au Cannet, donc... En premiĂšre partie, Le Comte de Fourques. Sympathique bonhomme, il se produit au sein dâun line up classique. Un trio guitare/basse/batterie. Il se cherche encore un peu sur le plan musical de bonnes chansons mais qui ne se diffĂ©rencient pas vraiment du paysage actuel. Les textes sont plutĂŽt bien trouvĂ©s ; mais une chose est sĂ»re, il affiche une prĂ©sence scĂ©nique indĂ©niable. A suivre ensuite de l'attraction principale. Jennifer. Enfin. PrĂ©cĂ©dĂ©e de sa bande. PlacĂ© dans la fosse entre la scĂšne et le public, je me retrouve alors instantanĂ©ment au milieu dâun public d'ados dĂ©chaĂźnĂ©s. En particulier les filles, fringuĂ©es dans le style de la demoiselle. Le groupe lui-mĂȘme maĂźtrisant assez prĂ©cisĂ©ment son look, on se croirait dans un film, et ce n'est pas dĂ©sagrĂ©able Ă vivre. Sur scĂšne, ses musiciens dĂ©jĂ sur les rails, Jennifer s'empare du micro, manifestant l'intension manifeste d'en user Ă©nergiquement. Le concert dĂ©marre en trombe, et se dĂ©roulera pratiquement sans aucun temps mort. Jennifer est Ă©videmment bien plus qu'une jolie poupĂ©e bubblegumâ ; elle tient la scĂšne avec panache, et est capable de mettre le public dans sa poche. Un exemple ? Lors des rituelles salutations de bienvenue, elle nous explique qu'ils ont un plaisir particulier Ă ĂȘtre Ă Cannes on nâest pas vraiment Ă Cannes ; mais bon, ne chipotons pas, Michel l'un des guitaristes et elle-mĂȘme Ă©tant du coin. Il est donc rassurant de voir que cette ville peut engendrer autre chose que des mĂ©mĂšres en manteau de spectacle, les garçons qui l'accompagnent ne sont pas en reste. MĂȘme si Superbus n'est sur le devant de la scĂšne que depuis peu, c'est leur 3eme album et ils ont un sacrĂ© mĂ©tier. Mouiller la chemise n'est pas qu'une image dans leur cas, Ă voir l'Ă©tat de Patrice, l'un des deux guitaristes, et du peut regretter une trop grande homogĂ©nĂ©itĂ© des chansons. Difficile souvent de les diffĂ©rencier. Il semble hĂ©las que la scĂšne ne les ait pas beaucoup inspirĂ©s du point de vue des rĂ©arrangements. NĂ©anmoins le temps passe assez vite, et le groupe s'Ă©clipse un court moment avant de revenir pour un long rappel, qui se termine en feu d'artifice une rĂ©serve vis-Ă -vis des jeux de lumiĂšres. Elles restent purement fonctionnelles pendant une bonne partie du concert. Ce n'est qu'au bout de quelques chansons qu'elles s'Ă©tofferont un peu ; en particulier Ă cause des trois lettres blanches 'W O W' qui servent de fond au dĂ©cor. Elles sont judicieusement exploitĂ©es, changeant de couleur au grĂ© des ambiances de chaque au final, un trĂšs bon concert. Allez les voir si vous en avez l'occasion. Plus... Le rock qui tue? Issu de Las Vegas, de The Killers est devenu un groupe majeur. DrivĂ© par Brandon Flowers, il pratique un pop/rock solide, entraĂźnant, Ă©nigmatique. Un style qui nous incite trĂšs souvent Ă battre du pied. Son premier album, Hot Fuss », recelait des hits comme âMr Brightsideâ ou âSomebody told meâ. Plus raffinĂ©, Samâs Town » le second opus regorge de chansons davantage faites sur mesure. Et en particulier des compos comme âBonesâ, âRead my mindâ ou encore âWhen you were youngâ. Embarras Ă lâentrĂ©e de lâAĂ©ronef Ă Lille, pourtant rĂ©putĂ© pour la ponctualitĂ© de ses concerts il faut faire la file une bonne vingtaine de minutes, en plein courant dâair, avant dâentrer dans la salle nordique. Et aprĂšs une fouille minutieuse⊠Heureusement nous serons rĂ©compensĂ©s de notre patience, car le set fut vraiment Ă la hauteur. Sur le coup de 20h45, le quintet amĂ©ricain monte sur le podium. Le fond de la scĂšne est tapissĂ© par un panneau Samâs Town, confĂ©rant au dĂ©cor un petit air de salon du far-west oĂč Brandon Flowers jouerait les Henry Fonda dans Once upon a time in the Westâ. AprĂšs un âEnterlude, we hope youâll enjoy our showâ, The Killers passent Ă lâattaque. Pendant une petite heure trente, ils vont aligner les morceaux de leurs deux CD en alternance. Le son est puissant, subtil, enflammĂ© et direct. Les tubes sâenchaĂźnaient rapidement, sans temps mort, et le public lillois, comme souvent dâailleurs, se montre dâune grande ferveur. DĂšs lâouverture, lâaudience est plongĂ©e dans le bain, au propre comme au figurĂ©. Au cours de ce âSamâs Townâ, de petites banderoles sâĂ©chappent du haut de la scĂšne et tombent sur les spectateurs du premier rang, comme lors des grands shows organisĂ©s dans le cadre des Ă©lections amĂ©ricaines. La machine Ă hit peut dĂ©marrer âWhen you were youngâ, âBonesâ et âSomebody told meâ se succĂšdent. Le public est enthousiaste et restitue bien lâĂ©nergie libĂ©rĂ©e par les musiciens. Quelques ballades pop permettent de reprendre son souffle. A lâinstar de âJenny was a friend of mineâ, âSmile like you mean itâ, âUncle Jonnyâ ou encore du remarquable âWhen you read my mindâ. Souvent les chansons commencent par quelques accords de piano, en douceur. Mais ces ivoires boostent littĂ©ralement âBling Confession of a kingâ et âWhy I do keep countingâ. Les claviers ne sont pas en reste et la voix de Flowers semble alors au sommet de son art. La premiĂšre partie du show sâachĂšve par âMr Brightsideâ, que le public âapparemment guĂšre fatiguĂ©â reprend en chĆur. Le traditionnel rappel nous rĂ©servera cinq titres, dont un trĂšs new vave âShadowplay/this river is wildâ ce rythme de danse des annĂ©es 80 ! ainsi que les trĂšs convaincants âFor reasons unknownâ et âAll these things that Iâve doneâ. âExitludeâ clĂŽturera ce spectacle dâexcellente facture avant que le combo ne prenne congĂ© de son public en formulant un âExitlude, itâs good to have you with usâ. Les Killers ont prouvĂ© ce soir quâils ont aussi des planches en liveâ ?!?!? ; mais surtout dĂ©montrĂ© quâils Ă©taient capables dây transposer la qualitĂ© de leur son studio⊠adaptation Bernard Dagnies Organisation FLP, Lille Rien Ă signaler Lily Allen a Ă©tĂ© la grande sensation pop de 2006. Mais elle est dĂ©jĂ relĂ©guĂ©e au second plan en Grande-Bretagne, la nouvelle coqueluche fĂ©minine 'grande-gueule' Ă©tant Ă prĂ©sent Amy Winehouse. Pas dĂ©couragĂ©e pour un sou, Lily parcourt l'Europe afin de prĂ©senter son premier essai, Alright Still » via un passage d'abord annoncĂ© le 27 fĂ©vrier dernier au Cirque Royal et finalement dĂ©placĂ© Ă l'Ancienne Belgique. Une saloperie de grippe, c'est pas l'idĂ©al pour se mĂȘler Ă la populace d'un concert. C'est donc entre deux mouchoirs dans les gradins qu'on dĂ©cidera d'observer le spectacle. En avant-programme, Stijn accomplit son show tout seul sur scĂšne. Passant le plus clair de son temps Ă faire le mariole devant le public, on n'aura retenu de sa prestation que les excellents singles Hot & Sweaty » et Sex Junkie » qui seront parvenus Ă remuer deux ou trois personnes. Si, si, du deuxiĂšme Ă©tage, on les voyait bien, ces deux ou trois personnes. Et on en voyait aussi plus d'une s'emmerder ferme. Lily Allen n'allait pas changer la donne⊠AccompagnĂ©e d'un orchestre de sept mĂąles Ă son service, la pĂ©tillante Britannique a ouvert les festivitĂ©s par LDN », enchaĂźnant aussitĂŽt sur Knock 'Em Out » et un Not Big » qu'elle dĂ©dicacera Ă tous les hommes peu gĂątĂ©s par la nature. Durant tout le concert, Lily sautillera invariablement de droite Ă gauche, histoire de combler l'inconsistance de sa prestation. Inconsistance qui se ressentira d'autant plus par le fait qu'Ă trois reprises, la jeune femme bouchera les trous de sa playlist par des rĂ©interprĂ©tations des titres tirĂ©s du rĂ©pertoire de certains de ses compatriotes. A savoir, The Specials Blank Expression », Oh My God » des Kaiser Chiefs et NaĂŻve » des Kooks, une formation qu'elle a pourtant en horreur. Le public aura Ă©galement droit Ă quelques nouveaux morceaux dont Sunday Morning » et un trĂšs bon Absolutely Nothing ». Peu communicative avec son public, Lily s'excusera de l'Ă©tat de sa voix dont le timbre commençait lĂ©gĂšrement Ă se faire la malle. L'assistance a ensuite eu droit Ă d'assez plats Shame For You », Friday Night », Friend Of Mine », Littlest Things » et mĂȘme au gĂ©nial Everything's Just Wonderful », bien plus convaincant sur disque. MĂȘme le tube Smile » ne parviendra pas Ă faire monter la sauce. On comprend mieux maintenant le changement de salle. Il aurait Ă©tĂ© triste que la moitiĂ© du public s'endorme sur les siĂšges du Cirque Royal. En bref, Lily est une fille bien gentille mais son Alright, Still » est dĂ©finitivement destinĂ© aux platines de salon plutĂŽt qu'Ă la scĂšne. Organisation Live Nation Chez les Lennon, aprĂšs John, Sean s'est fait un prĂ©nom... Le problĂšme des 'fils de' qui suivent les traces d'un illustre parent, c'est qu'ils doivent subir la comparaison pratiquement tout au long de leur carriĂšre. Pourtant, il suffit d'Ă©couter son dernier album, "Friendly Fire", pour constater que Sean Ono Lennon s'est fait un prĂ©nom. On retrouve certes des Ă©chos de son pĂšre dans la voix heureusement pas celle de sa mĂšre, diront certains et certaines mĂ©lodies, mais il s'est forgĂ© son propre style et ne cherche aucunement Ă vivre sur son hĂ©ritage paternel. Il le prouve Ă©galement sur scĂšne, en formation standard guitare/basse/batterie/clavier, se contentant mĂȘme du rĂŽle de second guitariste, le long d'une tournĂ©e europĂ©enne des clubs et petites salles sympas. C'est donc le Théùtre Lino Ventura de Nice, plein comme un Ćuf, qui accueillait ce spectacle. Il y avait mĂȘme une premiĂšre partie, Ă laquelle je n'ai pu assister pour des raisons personnelles. Un concert Ă l'image de l'album. Sean a d'ailleurs repris la plupart des titres de ce disque non, il n'y a pas eu de chanson des Beatles ni de John Lennon. Intelligente, fouillĂ©e mais sans excĂšs, sa musique pop-rock recĂšle quelques trĂšs belles mĂ©lodies sa voix fait merveille sur le refrain de l'envoĂ»tant "Parachute". Il s'exprime dans un français presque parfait entre chaque chanson, crĂ©ant ainsi une ambiance conviviale parfaitement appropriĂ©e Ă ce type de concert. On notera sa tentative de recours au verlan pour nous expliquer qu'il prĂ©fĂšre sa guitare Ă©lectrique Ă l'acoustique 'plus roman... marrant Ă l'envers, roman, ça se dit chez vous ?' Le seul reproche que l'on pourrait adresser Ă ce concert concerne la constance du tempo d'une chanson Ă l'autre. On aurait bien aimĂ© que le groupe se lĂąche un peu plus et sans inciter Ă la consommation de breuvages alcoolisĂ©s, je me suis dit que le verre de jus de tomate, sis au pied du guitariste, Ă©tait symptomatique. Sean Lennon ose une chanson Ă©crite 'la semaine derniĂšre', explique-t-il, "Smoke and mirrors", puis les watts montent enfin sur "Headlights", dans une version nettement plus Ă©nergique que celle de l'album. Pour clore le set, "Would I be the one", reprise de Marc Bolan elle figure Ă©galement sur l'album s'Ă©tire sur un instrumental trĂšs mĂ©lodique dĂ©cidĂ©ment le monsieur est douĂ© pour cet exercice ce style, solo de guitare Ă la clĂ©. Au dĂ©but des rappels, il nous concĂšde un petit bijou "Tomorrow", qu'il interprĂšte seul Ă la sĂšche. Pendant que le reste du groupe le rejoint, Sean nous annonce que son frĂšre Julian est prĂ©sent dans la salle est-ce un scoop ou raconte-t-il toujours la mĂȘme histoire Ă chaque concert. Puis la prestation s'achĂšve en beautĂ© par "Mystery Juice", extrait d' "Into the sun", son premier album. A cet instant, se libĂšre une intensitĂ© qu'on aurait aimĂ© vivre un peu plus souvent au cours de la soirĂ©e. En conclusion, cet excellent concert a laissĂ© un goĂ»t de trop peu. On en redemande ! Sexe, moustache et Death From Above SignĂ©es sur le label italien Homesleep, les quatre Californiennes de The Ian Fays jouent un rock sautillant qui n'est pas sans rappeler Sleater Kinney, The Pipettes et Legoparty. Sara et Lizz, les deux jumelles, occupent le devant de la scĂšne en robe Ă rayures noires et blanches, telles de jolies Daltoniennes. A leur gauche, Lena, dont le rĂŽle s'avĂšre limitĂ© titiller un triangle ou des clochettes comme s'il s'agissait d'un clitoris en cuivre ou taper dans ses mains d'un air concentrĂ©. Pour le reste rien de trĂšs excitant juste du rock indie au groove simpliste, qui ne rentrera sans doute jamais dans les annales et c'est Ă©crit sans jeu de mot machiste. 'CSS Suxxx !!!', crie Lovefoxxx dans son collant pas sexy pour un sou. EntourĂ©e de ses quatre copines musiciennes et d'un mec qui martĂšle ses fĂ»ts, la petite BrĂ©silienne sautille et sourit, jetant des Ćillades aguicheuses Ă la centaine de fans prĂ©sents dans la Rotonde. 'C'est drĂŽle, j'arrive Ă voir la tĂȘte de tout le monde, on s'croirait presque au zoo !', lance-t-elle, mutine, dans un Ă©clat de rire. Les hits s'enchaĂźnent, l'album y passe, du grandiose Alala » au faiblard Meeting Paris Hilton », qui sonne comme du Metric. Quelques personnes se dandinent gentiment, mais sinon l'ambiance est polie sur Off The Hook », Lovefoxxx descend dans l'arĂšne, 04anse avec les premiers rangs, avant de remonter sur scĂšne et d'oser un petit stage diving Ă la fin du concert, durant l'hymne Let's Make Love and Listen to Death From Above ». Un tube de l'annĂ©e, que tout le monde semblait attendre pour enfin se lĂącher, voire dodeliner de la tĂȘte. Il Ă©tait temps. En rappel une cover amusante du Pretend We're Dead » des sauvageonnes L7, sans doute ce qu'Ă©coutaient ces BrĂ©siliennes quand elles avaient 10 ans. Ca fait beaucoup de 'mort' pour seulement deux chansons, mais il s'agit sans doute de la 'petite' - celle qui donne envie de 'faire l'amour' en Ă©coutant Cansei De Ser Sexy. 'Marre d'ĂȘtre sexy' ? D'oĂč le collant, sans doute, et la moustache oxygĂ©nĂ©e. Aye aye ayyyye !!!
Translationsin context of "mot qui commence par N" in French-English from Reverso Context: Y'a un autre mot qui commence par N ? Translation Spell check Synonyms Conjugation. More. Conjugation Documents Grammar Dictionary Expressio. Reverso for Windows. Log in. Register Log in Connect with Facebook Connect with Google Connect with Apple. Reverso Premium.
Ces mots chargĂ©s de romance / comme un matin qui sourit / câest un amour qui commence/ dans le printemps de Paris âŠâŠ câest ainsi que dĂ©bute Romance chantĂ©e par Juliette GrĂ©co. Romance et Lâamour est parti paroles dâHenri Bassis et musique de Joseph Kosma sont interprĂ©tĂ©es par Juliette GrĂ©co dans le Le Gantelet vert The Green Glove , un film rĂ©alisĂ© par Rudolph MatĂ©, sorti en 1952. En 2013 Juliette GrĂ©co dĂ©clarait . De François Mauriac Ă Jacques PrĂ©vert, de Georges Brassens Ă LĂ©o FerrĂ© en passant par Jacques Brel et tant dâautres, durant les soixante dix ans de son exceptionnel itinĂ©raire, la Grande Dame nous a invariablement apportĂ© la preuve que la chanson est bien âun art majuscule ». ROMANCE. H. Bassis, J. Kosma Ces mots chargĂ©s de romance Comme un matin qui sourit Câest un amour qui commence Dans le printemps de Paris Paris, qui nâest Ă personne, Est Ă toi si tu le veux Mon ami, je te le donne Ce cadeau, câest pour nous deux Ces mots chargĂ©s de romance Comme un matin qui sourit Câest un amour qui commence Dans le printemps de Paris Veux-tu les rues de ma ville Trainant autour des cafĂ©s OĂč les jours passent tranquilles Et les filles dĂ©coiffĂ©es ? Ces mots chargĂ©s de romance Comme un matin qui sourit Câest un amour qui commence Dans le printemps de Paris Les amoureux se promĂšnent Ils se regardent, ravis Mon ami, câest toi que jâaime Le bonheur, câest pour la vie Ces mots chargĂ©s de romance Comme un matin qui sourit Câest un amour qui commence Dans le printemps de Paris. Sources.
Listesdes synonymes commençant par la lettre N nabab nabi nabot nacelle nacrĂ© naevus nage nager nageur nageuse naguĂšre naĂŻade naĂŻf nain naine naissance naissances naissant Mon Dieu jusqu'au dernier moment Avec ce cĆur dĂ©bile et blĂȘme Quand on est l'ombre de soi-mĂȘme Comment se pourrait-il comment Comment se pourrait-il qu'on aime Ou comment nommer ce tourment Suffit-il donc que tu paraisses De l'air que te fait rattachant Tes cheveux ce geste touchant Que je renaisse et reconnaisse Un monde habitĂ© par le chant Eisa mon amour ma jeunesse O forte et douce comme un vin Pareille au soleil des fenĂȘtres Tu me rends la caresse d'ĂȘtre Tu me rends la soif et la faim De vivre encore et de connaĂźtre Notre histoire jusqu'Ă la fin C'est miracle que d'ĂȘtre ensemble Que la lumiĂšre sur ta joue Qu'autour de toi le vent se joue Toujours si je te vois je tremble Comme Ă son premier rendez-vous Un jeune homme qui me ressemble M'habituer m'habituer Si je ne le puis qu'on m'en blĂąme Peut-on s'habituer aux flammes Elles vous ont avant tuĂ© Ah crevez-moi les yeux de l'Ăąme S'ils s'habituaient aux nuĂ©es Pour la premiĂšre fois ta bouche Pour la premiĂšre fois ta voix D'une aile Ă la cime des bois L'arbre frĂ©mit jusqu'Ă la souche C'est toujours la premiĂšre fois Quand ta robe en passant me touche Prends ce fruit lourd et palpitant Jette-z-en la moitiĂ© vĂ©reuse Tu peux mordre la part heureuse Trente ans perdus et puis trente ans Au moins que ta morsure creuse C'est ma vie et je te la tends Ma vie en vĂ©ritĂ© commence Le jour que je t'ai rencontrĂ©e Toi dont les bras ont su barrer Sa route atroce Ă ma dĂ©mence Et qui m'as montrĂ© la contrĂ©e Que la bontĂ© seule ensemence Tu vins au cĆur du dĂ©sarroi Pour chasser les mauvaises fiĂšvres Et j'ai flambĂ© comme un geniĂšvre Ă la NoĂ«l entre tes doigts Je suis nĂ© vraiment de ta lĂšvre Ma vie est Ă partir de toi Louis Aragon AmourContents 1 Quel mot commence par N ?; 2 Quel mot commence par un E et contient une lettre ?; 3 Comment dĂ©crire quelquâun avec la lettre N ?; 4 Quel adjectif commence par N ?; 5 QuelParcourez notre liste de verbes Sur ce site il vous est possible de lister diffĂ©rents type de mots verbes, adjectifs, noms d'animaux, nom de fleurs, prĂ©noms de fille ou garçon.Vous pouvez faire des recherche par lettres ex verbes commençant par A, ou prĂ©noms finissant par L..., ou par syllable; utilisez pour cela le moteur de recherches en bas de cette colonne. Trouvez le verbe qu'il vous faut Pour vous aider Ă parcourir les nombreux verbes, vous pouvez utiliser le le moteur de recherches de verbes ci dessous, grĂące Ă cet outil vous pouvez faire des recherches de lettres mais aussi de de syllables. Verbes
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