Miseà jour 2022 - La revue Prescrire a actualisé sa liste « des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options car leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes leurs utilisations ». Huit antidépresseurs figurent dans cette liste 2022 de 105 médicaments plus dangereux qu'utiles. « Plusieurs médicaments autorisés dans la
Qu’est-ce qu’une douleur aux fesses ? Les douleurs fessières comprennent tout type de gêne dans la région des fesses. Les fesses sont constituées de trois muscles fessiers situés derrière le bassin qui aident à soutenir le corps en position debout et permettent de nombreux mouvements des jambes, des hanches et du tronc. Les fesses contiennent également de nombreux nerfs et vaisseaux sanguins, tandis que des couches de graisse protègent le bassin lorsque vous êtes assis. Une blessure d’un ou plusieurs muscles fessiers, en particulier le grand fessier, qui est le plus grand muscle du corps, peut provoquer des douleurs fessières. La douleur aux fesses peut également être causée par des maladies, des troubles et des affections de l’anus ou du rectum, ainsi que d’autres régions voisines, comme le bassin, le coccyx, l’aine et le bas du dos. Tout le monde peut être affecté par une douleur aux fesses. La douleur aux fesses peut être décrite de différentes manières, comme une pression, un engourdissement, tingling ou une brûlure. Selon la cause, la douleur aux fesses peut commencer soudainement et disparaître relativement vite, par exemple à partir d’un contusion suite à une blessure mineure. La douleur aux fesses peut également se développer avec le temps et survenir de façon intermittente, comme dans le cas d’une sciatique. Certaines causes de douleurs aux fesses peuvent être graves ou entraîner de sérieuses complications. Consultez rapidement un médecin si vous avez une fesse inexpliquée pain ou si la douleur vous inquiète. Consultez immédiatement un médecin appelez le 911 si vous êtes tombé et que vous ressentez une douleur soudaine et intense à la fesse, à la hanche ou au dos, une incapacité à marcher ou une déformation de la jambe ou de la hanche. Quels autres symptômes peuvent accompagner une douleur à la fesse ? La douleur aux fesses peut s’accompagner d’autres symptômes, qui varient en fonction de la maladie, du trouble ou de l’état sous-jacent. Les autres symptômes susceptibles de se produire en même temps que la douleur de la fesse sont les suivants Des ecchymoses Mouvements limités du dos ou de la hanche Boiterie Lower back pain Faiblesse ou engourdissement musculaire Douleur, aches ou raideur dans les hanches, les jambes ou l’aine Sensation de claquement, d’éclatement ou de grincement de la hanche ou du bas du dos Gonflement edema des fesses Changements de température, notamment sensation de chaleur ou de brûlure Symptômes pouvant indiquer une affection grave Dans certains cas, la douleur aux fesses peut s’accompagner d’autres symptômes indiquant une affection grave ou potentiellement mortelle qui doit être évaluée immédiatement en urgence. Consultez immédiatement un médecin appelez le 911 si vous présentez l’un de ces symptômes Selles sanglantes ou lourdes rectal bleeding Incapacité de marcher ou de mettre du poids sur votre jambe ou votre hanche Déformation soudaine de la hanche ou de la cuisse Weakness ou paralysie de la jambe ou de la hanche Quelles sont les causes des douleurs de la fesse ? Les douleurs de la fesse peuvent résulter de divers facteurs. Par exemple, le fait de rester assis pendant de longues périodes peut provoquer une pression et un engourdissement dans les fesses. Une activité intense combinée à des étirements inadéquats ou à un échauffement et une récupération insuffisants peuvent entraîner des entorses et des foulures douloureuses au niveau des fesses. La douleur des fesses peut également se développer en raison d’autres blessures ainsi que de certaines maladies et troubles au niveau des fesses ou d’autres zones connexes, comme le bassin, le coccyx, les hanches, le haut des jambes et le bas du dos. La douleur dans les fesses causée par une maladie ou un trouble dans une autre région est appelée douleur référée. Causes de douleurs fessières liées à une blessure ou à une activité physique Les douleurs de la fesse peuvent être causées par des blessures ou des traumatismes liés à des accidents, des activités ou des exercices, notamment Fractures et luxations osseuses, comme celles du coccyx, de la hanche, du bassin, du bas de la colonne vertébrale et du fémur os de la cuisse. Contusions, abrasions et lacérations de la fesse, de la hanche ou de la région rectale. Muscle cramps dans les muscles fessiers entorses ligaments étirés ou déchirés de la hanche ou du bas du dos entorse lombaire Entorses tendons ou muscles étirés ou déchirés, comme une élongation de l’aine, une entorse du bas du dos ou un muscle de l’arrière de la cuisse pulled hamstring Tendinitis inflammation du tendon Maladies et affections à l’origine des douleurs de la fesse Les douleurs de la fesse peuvent également être causées par des maladies, des troubles et d’autres affections, notamment Anal abscess cavité infectée et remplie de pus près de l’anus Anal fissure petite déchirure douloureuse dans l’anus Arthritis de la hanche Os cancer du bassin Bursite inflammation d’une bourse séreuse qui amortit une articulation. Bursitis peut être causée par une position assise prolongée sur des surfaces dures. Compartment syndrome affection douloureuse causée par une pression à l’intérieur des muscles qui réduit le flux sanguin vital vers les nerfs et les muscles Fibromyalgia affection chronique provoquant une douleur, une raideur et une sensibilité des muscles, des tendons et des articulations Hemorrhoids veines gonflées et enflammées dans l’anus ou le rectum Pilonidal cyst sac bénin qui se forme sur le coccyx et qui peut s’infecter et se remplir de pus Syndrome du piriforme douleur, picotements ou numbness dans les fesses causés par une irritation du nerf sciatique Sciatica sensation de brûlure, douleur fulgurante allant de la fesse à l’arrière de la jambe en raison de la compression du nerf causée par une dégénérescence du disque lombaire, une tumeur ou une infection Shingles herpes zoster, une affection nerveuse douloureuse causée par le virus chickenpox Spinal stenosis rétrécissement du canal rachidien, créant une pression sur la moelle épinière ou les nerfs Questions pour diagnostiquer la cause de la douleur aux fesses Pour diagnostiquer votre affection, votre médecin ou prestataire de soins de santé vous posera plusieurs questions relatives à vos symptômes, notamment Dans quelle partie de la fesse ressentez-vous une douleur ou une gêne ? Quand la douleur a-t-elle commencé ? Combien de temps dure la douleur ? Y a-t-il des activités qui provoquent ou aggravent la douleur ? Ressentez-vous d’autres symptômes ? Quelles sont les complications potentielles des douleurs de la fesse ? Les complications des douleurs aux fesses varient en fonction de la maladie, du trouble et de l’état sous-jacents. Les douleurs de fesse causées par des foulures mineures ou une surutilisation répondent généralement aux traitements à domicile, tels que le repos, la glace et les anti-inflammatoires en vente libre. Dans certains cas, une douleur aux fesses non traitée due à une affection grave, comme une colonne vertébrale ou une hanche fracture, peut entraîner des complications. Vous pouvez contribuer à minimiser le risque de complications graves en suivant le plan de traitement que vous et votre professionnel de la santé avez conçu spécifiquement pour vous. Les complications d’une douleur persistante et non traitée à la fesse sont les suivantes Chronic pain Diminution des performances sportives Une incapacité permanente une mauvaise qualité de vie Réduction de la mobilité, faiblesse ou paralysie des jambes, du dos et des hanches. Voir les sources Abcès anal/fistule. Société américaine des chirurgiens du côlon et du rectum ASCRS. Fracture du bassin. Académie américaine des chirurgiens orthopédiques. Plaintes rectales. Collège américain de gastroentérologie. Article Similaire
Bonsoir Juste pour savoir, est-ce que un de vous saurait combien de temps y'aura-t-il des flics dans la rue avec des mitrailleuses et des Press J to jump to the feed. Press question mark to learn the rest of the keyboard shortcuts
Le nerf sciatique est le plus gros et le plus long nerf du corps car il s’étend du bas du dos au pied. Nous ne remarquons pas sa présence jusqu’à ce qu’une inflammation se produise. À ce moment-là, nous ressentons une douleur très forte et nous nous retrouvons en présence de cet inconfort connu sous le nom de sciatique. Que faire? En plus de la physiothérapie, certains exercices comme les étirements peuvent être utiles pour soulager la sciatique. Comment s’étirer pour soulager la sciatique ? 3 exercices d’étirement pour soulager la sciatique Vidéo tutoriel pour détendre le nerf sciatique et soulager la douleur sciatique ? Pourquoi est-il important de s’étirer pour soulager la sciatique ? Quelles sont les douleurs que l’on peut ressentir au niveau de la sciatique ? A quel moment de la journée soulager la sciatique ? Comment s’étirer pour soulager la sciatique ? Les exercices utiles en cas d’inflammation du nerf sciatique sont de différentes natures. Il y a ceux qui sont utilisés pour améliorer la posture et le soutien du dos, et d’autres qui visent à rendre les muscles plus forts et plus robustes. D’autres encore travaillent la souplesse. Dans ce cas également, il est préférable de suivre les conseils d’un expert pour comprendre lesquels sont les plus adaptés à votre situation spécifique. Les étirements sont des activités physiques qui favorisent une plus grande souplesse musculaire. Il y a plusieurs types d’étirements pour soulager une sciatique. Etirement statique L’étirement statique est l’un des moyens les plus connus. Les exercices sont effectués au repos. Ainsi, en étirement statique, le muscle est étiré jusqu’à une certaine position. Le but est de s’étirer jusqu’à la limite du confort. Etirement dynamique L’étirement dynamique, quant à lui, consiste à s’étirer en donnant de l’élan. Dans ce cas, des mouvements comme sauter et courir sont utilisés pour favoriser l’amplitude des mouvements et la flexibilité. Etirement actif L’étirement actif pour soulager la sciatique est un type d’étirement statique, qui consiste à s’étirer avec la plus grande amplitude de mouvement possible, en utilisant la force et la relaxation des muscles antagonistes. Etirement passif Dans l’étirement passif pour soulager la sciatique, des forces externes sont utilisées pour obtenir une flexibilité maximale. Ce sont les poids, la gravité ou un partenaire d’activité. Etirement balistique L’étirement balistique est très similaire à l’étirement dynamique, mais diffère en ce qu’il repousse les limites des muscles. Il est exécuté rapidement et avec des sauts. En d’autres termes, l’étirement balistique pour soulager la sciatique utilise des contractions musculaires pour forcer le muscle à s’étirer. 3 exercices d’étirement pour soulager la sciatique Exercice 1 position du bâton C’est un exercice de base qui améliore la circulation sanguine dans les zones enflammées. Une fois assis avec vos jambes devant vous, touchez le sol avec vos paumes et fléchissez vos pieds vers l’avant. Allongez votre colonne vertébrale et respirez profondément dans cette position pendant 15-30 secondes, puis détendez-vous. Répétez l’exercice 5 à 10 fois. Exercice 2 position du pont Une fois allongé, pliez les genoux et placez vos pieds au sol en rapprochant au maximum vos talons des fesses. À ce stade, en gardant les bras sur les côtés avec la paume vers le bas, inspirez profondément. Soulevez les hanches du sol en gardant les genoux écartés. Poursuivez le mouvement en étirant le dos et en gardant la tête, le cou et les épaules au sol. La position doit être maintenue pendant 10 à 15 secondes avant d’expirer et de redescendre. Cet exercice est à répéter 5 à 10 fois. Si besoin, aidez-vous d’un support sous le dos. Exercice 3 position du criquet Cet exercice stimule la circulation sanguine et renforce le bas du dos. Allongez-vous sur le tapis face vers le bas. Placez vos bras derrière votre corps avec vos paumes vers le haut. Touchez le sol avec votre menton et allongez votre cou en appuyant sur l’os pubien. Pendant que vous inspirez, soulevez votre poitrine, vos bras et vos jambes. Gardez votre cou droit, votre dos droit et vos épaules vers le bas. Restez dans cette position pendant 5 à 10 secondes avant d’expirer et de descendre. Répétez cet exercice cinq fois. Pour bien étirer la sciatique, vous devez faire très attention à votre respiration. En respirant profondément, la relaxation musculaire est augmentée. La respiration dicte généralement le rythme de l’exercice. Il doit donc être lent et profond. La hâte est l’ennemi de l’évolution. Lors de la pratique des étirements, vous devez respecter vos limites. En effet, forcer l’étirement peut endommager les muscles et les tendons. N’oubliez pas l’augmentation de la flexibilité est progressive et se fait au coup par coup. La régularité et la relaxation sont essentielles pour un bon étirement. Vidéo tutoriel pour détendre le nerf sciatique et soulager la douleur sciatique ? Pourquoi est-il important de s’étirer pour soulager la sciatique ? Premièrement, le principal avantage de l’étirement est une flexibilité accrue, qui se traduit par la plus grande amplitude de mouvement possible sur l’articulation de votre corps. Plus un muscle est allongé, plus son mouvement est important. Garder votre corps flexible aide à prévenir les dommages articulaires et les malaises courants tels que la douleur sciatique. Il y a une phrase célèbre du yoga qui met en évidence les avantages de la pratique. Selon cet enseignement, le corps est aussi jeune que souple ». Les exercices d’étirement peuvent également corriger la posture. En effectuant des exercices localisés, il est possible d’éviter de pencher le corps et de prévenir, par exemple, les douleurs lombaires, communément appelées maux de dos. La lombalgie touche 80 % de la population adulte française et est l’une des principales raisons de départ anticipé à la retraite. Avec des muscles étirés et renforcés, en particulier dans l’abdomen et le bas du dos, la douleur sciatique n’apparaîtra pas. Les étirements vous permettent également de mieux connaître votre corps jusqu’où vous pouvez vous étirer, combien de temps vous pouvez faire le même mouvement sans douleur et combien de poids votre corps peut supporter. Sachant cela, il est plus facile d’éviter les blessures et aussi le déséquilibre du corps. Cela souligne l’importance des étirements pour la longévité et le bon fonctionnement du corps. De plus, les étirements favorisent une meilleure posture, favorisent la relaxation et aident même votre circulation sanguine à fonctionner plus efficacement. Quelles sont les douleurs que l’on peut ressentir au niveau de la sciatique ? Le terme sciatique définit la douleur qui s’étend le long du nerf sciatique. Ce nerf va de la partie inférieure du tractus rachidien à l’arrière de la jambe et de l’arrière des fesses aux jambes et au pied. Le résultat perçu est une sorte de picotement qui peut devenir une véritable douleur sous forme de brûlures et de tremblements. Douleur liée à un traumatisme La sciatique peut résulter d’un traumatisme ou de mouvements brusques et peut se transformer en douleurs d’intensité variable, si elle n’est pas traitée. Elle peut aussi se manifester de manière chronique, avec des troubles moins sévères mais entrecoupés d’exacerbations, si la cause est plus profonde. Douleur dans le bas du dos et douleur lombo-sacrée Près de 70 % des cas de sciatique sont causés par le muscle piriforme, un muscle de forme triangulaire qui relie la surface interne du sacrum au fémur. C’est l’un des rares petits rotateurs profonds de la hanche. Il est utilisé pour déplacer la cuisse. On estime qu’au moins 40 % de la population adulte souffre de ce type de problème au moins une fois dans sa vie. Les symptômes les plus courants des problèmes de sciatique une douleur dans le bas du corps;la fatigue;un engourdissement ou une perte de sensation au niveau des orteilsdes picotementsdes brûluresune faiblesse des genouxl’incapacité à fléchir suffisamment les chevilles pour marcher sur les talonsdes réflexes réduits des genoux et du tendon d’Achillela douleur lombo-sacrée;l’irradiation de type choc;la perte de sensation à certains endroits;la faiblesse musculaire;une difficulté à contrôler la jambe;une boiterie. Autres douleurs Il ne faut pas le sous-estimer la douleur sciatique peut être à l’origine d’une hernie lombaire au niveau de la colonne vertébrale. La sciatique peut survenir pour diverses raisons. Le mécanisme de l’inflammation qui sous-tend la sciatique est donné par la compression du nerf en un ou plusieurs points le long de son parcours. Le nerf sciatique peut devenir douloureux, en raison de plusieurs facteurs hernie discale;protrusion ou dégénérescence discale;sténose foraminale;sténose du canal;syndrome du piriforme;grossesse tardive. Les principaux facteurs de risque pouvant contribuer au développement de la sciatique sont la vieillesse;la vie sédentairel’embonpointle travail. A quel moment de la journée soulager la sciatique ? Les étirements pour soulager la sciatique peuvent être effectués quand vous en avez envie, car ils détendent votre corps et votre esprit. Mais, si vous allez faire un entraînement physique, prenez 10 minutes le matin et 10 minutes le soir pour effectuer les exercices d’étirement musculaire. Certains experts soutiennent que lorsque nous étirons nos muscles avant l’exercice, ils sont tendus et par conséquent contractés. Cela cause de grandes difficultés lorsque vous voulez aller plus vite ou pousser plus fort. Les chances de se blesser pendant l’exercice augmentent également. Mais il existe une autre lignée de chercheurs qui ne sont pas d’accord. Pour eux, commencer une activité physique avec plus d’impact sans échauffer la musculature facilite les blessures. En cas de doute, il est suggéré d’observer les deux sans excès. Pour que la pratique soit efficace, il est essentiel que chaque position soit maintenue pendant 15 à 30 secondes, selon le groupe musculaire que vous souhaitez travailler. Passionné de sport et diplômé de STAPS, je suis votre coach sportif virtuel. Je vous partage tous mes conseils et astuces pour être en forme et améliorer vos performances. Si vous voulez en savoir plus sur moi, c’est par ici. Lesyndrome de Piriformis est souvent diagnostiqué à tort comme d’autres types de maux de dos. Environ 6 % des personnes qui reçoivent un diagnostic de lombalgie souffrent du syndrome des piriformes. 8. Kyste pilonidal. Un kyste est un sac creux qui peut se former dans différentes parties de votre corps. Les kystes contiennent souvent du Pourquoi existe-t-il un risque de persistance des symptômes ? Comme vous l’avez compris, l’opération que vous allez subir vise à traiter les douleurs et signes neurologiques dont vous souffrez, en libérant le nerf comprimé par la hernie. Pourtant, il arrive que l’opération n’apporte pas tout le bénéfice escompté. Sans que l’on sache toujours pourquoi, les douleurs que vous aviez avant l’opération peuvent persister malgré un geste chirurgical bien fait. Cette douleur persistante, atténuée mais toujours présente au réveil, peut n’être que transitoire et s’expliquer par une réaction du nerf à l’étirement. Avant l’opération, le ou les disques étant détériorés, le nerf s’était peut-être rétracté. Après l’opération, l’espace discal retrouvé entre les vertèbres a pu conduire à l’étirer. Mais il arrive que la douleur soit séquellaire et définitive. On parle alors de radiculopathie ou de neuropathie chronique. Ce risque de mauvaise récupération nerveuse est majoré si les nerfs ont été comprimés de façon importante pendant longtemps, car cela leur fait perdre leur capacité de cicatrisation et de récupération. Dans ces cas-là, la situation ne peut pas empirer, mais les symptômes ne seront pas totalement guéris. En cas de douleur, des traitements médicamenteux devront mis en place. En cas de tabagisme actif. Il est donc fortement recommandé d’arrêter de fumer avant l’intervention, afin d’optimiser les chances de réussite de l’opération. Pourquoi existe-t-il un risque faible d’atteinte neurologique pendant ou après une opération du rachis lombaire ? Dans la majorité des cas, cette intervention se déroule sans complication. Cependant, dès lors qu’on intervient au niveau du rachis, il y a toujours un risque de lésion nerveuse durant l’intervention. Pour enlever la hernie, faire la greffe et poser les fixations métalliques, le chirurgien est obligé de pousser légèrement les nerfs et/ou le sac dural qui contient les racines nerveuses lombaires. Dans de très rares cas, la mobilisation des structures neurologiques peut entraîner une souffrance du ou des nerfs, appelée aussi lésion de traction ». Selon le degré de souffrance, cette lésion de traction peut entraîner la paralysie d’un ou de plusieurs muscles de la jambe et/ou du pied ; une perte de sensibilité dans une partie ou la totalité de la jambe et du pied ; ou, dans les cas les plus sévères mais plus rares, un syndrome de la queue de cheval avec pertes incontrôlées d’urines et de selles. Ces complications peuvent être temporaires ou définitives. Pourquoi existe-t-il un risque de formation d’un hématome à l’intérieur même de la colonne vertébrale ? Dans la majorité des cas, cette intervention se déroule sans complication. Cependant, dès lors qu’on intervient au niveau du rachis, il y a toujours un risque qu’un hématome se crée dans le canal vertébral, à l’endroit où passent les nerfs, après la fin de l’intervention. Et ce même si un drain a été mis en place. Parce que les nerfs et le sac dural sont entourés par de nombreuses petites veines et artères, un hématome peut se former progressivement dans le canal vertébral après l’opération. Parce qu’il comprime les nerfs et/ou le sac dural, des douleurs et/ou des troubles neurologiques apparaissent, plus ou moins rapidement, de manière progressivement croissante dans les 6 à 48 heures suivant l’intervention. Si c’est le cas, il faut en avertir immédiatement l’infirmiere du service, qui contactera alors votre chirurgien. Un scanner ou une IRM sera fait dans les meilleurs délais afin de confirmer le diagnostic et de réaliser un drainage chirurgical de l’hématome du canal vertébral. Cette complication peut entraîner des paralysies temporaires ou définitives, même si l’hématome est évacué efficacement, dans les meilleurs délais. Pourquoi existe-t-il un risque faible de brèche durale ? Dans la majorité des cas, cette intervention se déroule sans complication. Cependant, dès lors qu’on intervient au niveau de la colonne vertébrale, il y a toujours un risque, même faible, de léser la dure mère, c’est-à-dire le tissu, aussi appelé méninge », qui enveloppe et protège le système nerveux central. En résulte une fuite du liquide céphalo-rachidien dans lequel baignent les racines nerveuses et la moelle épinière, mais aussi le cerveau. La plupart du temps, le chirurgien se rend compte de la lésion pendant l’opération et suture la brèche. Mais si la plaie est passée inaperçue, ou si la fuite de liquide persiste malgré une suture efficace, pourrait apparaître un écoulement clair et transparent au niveau du pansement, associé à des migraines importantes, de la somnolence, des douleurs anormales au niveau des membres, etc. Autant de symptômes qui doivent vous conduire à alerter immédiatement l’infirmiere du service, qui contactera alors votre chirurgien, car ce sont les signes d’un début d’hypopression intracrânienne, due à la diminution progressive de la quantité du liquide habituellement présent au niveau du cerveau. Une situation extrêmement rare mais dangereuse, qui peut en plus se compliquer, dans les cas les plus extrêmes, par une méningite infection des tissus qui entourent le cerveau. Une nouvelle opération doit, la plupart du temps, être réalisée pour tenter une nouvelle suture de la brèche. Pourquoi le matériel implanté peut-il nécessiter d’être repositionné ou retiré au cours d’une nouvelle intervention ? Comme vous l’avez compris, lors de cette opération, des implants seront fixés sur une ou plusieurs de vos vertèbres. Ces vis et tiges servent, pendant le processus de consolidation naturelle de l’os, à maintenir en bonne position les vertèbres. Dans la majorité des cas, ils sont bien tolérés par l’organisme et il n’y a pas de complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques, notamment ceux liés au positionnement de ce matériel. Malposition des implants Lors de l’intervention, le matériel utilisé pour l’arthrodèse peut être mal positionné et entrer en conflit avec des structures neurologiques, entrainant inconstamment des douleurs post-opératoires anormales, voire une paralysie. Dans le cas d’une arthrodèse lombaire, le risque de voir apparaître de tels symptômes liés à une malposition d’implants est de 2 à 5 %. Cela s’explique par la taille des vis utilisées 4-5 cm de long pour 6-7 mm de diamètre et par celle des pédicules, les parties de la vertèbre où les vis doivent être implantées 1-2 cm de long pour 5-9 mm de largeur. Les deux volumes étant assez identiques, la mise en place du matériel demande une très grande précision. Les déficits neurologiques surviennent en général dans les 24 à 48 heures, quand vous êtes encore à l’hôpital. Si vous en avez après l’opération, il faut en avertir immédiatement l’infirmiere du service, qui contactera alors votre chirurgien. Un IRM ou un scanner sera réalisé pour confirmer la malposition d’implant. Une nouvelle opération devra alors être programmée pour enlever le matériel et le repositionner. Conflit entre les implants et les structures alentours Une fois la consolidation obtenue et votre pathologie guérie, les implants sont, dans la très grande majorité des cas laissés à vie puisqu’ils sont englobés dans la greffe osseuse et ostéo-intégrés. Il existe de très rares situations lors desquelles le matériel doit être retiré. Cette décision est prise au cas par cas par votre chirurgien. Rupture du matériel Du fait de sa fragilité propre, notamment lorsqu’il est soumis à des charges répétées, l’implant subit un phénomène de fatigue qui peut aller jusqu’à sa rupture. Cette situation est surtout observée en cas de pseudarthrodèse, c’est-à-dire si la greffe osseuse ne prend pas. Elle se présente donc souvent à distance de l’intervention. Si cela arrive, vous n’aurez pas forcément mal. Vous pouvez parfois percevoir comme un petit bruit de cassure. Dans ce cas, il faut contacter votre chirurgien, qui vous prescrira les examens d’imagerie nécessaires. Déplacement du matériel Le déplacement d’un implant peut survenir du fait de sa rupture ou de contraintes mécaniques trop élevées sur les structures osseuses, notamment en cas de fragilité du tissu osseux ostéoporose par exemple.Une gêne peut alors apparaître, voire des douleurs au niveau dos, du fait d’un conflit entre le matériel et les structures alentour. En quoi le matériel implanté prédispose-t-il à l’infection ? Comme vous l’avez compris, lors de cette opération, le chirurgien fixera sur vos vertèbres des implants métalliques, en titane ou en alliages avec du cobalt, du nickel ou du chrome. Ces vis et/ou plaque sont tolérés par le corps humain. Et, dans la majorité des cas, ils n’engendrent pas de complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques, notamment celui de l’infection du site opératoire. La présence de corps étrangers métalliques prédispose à l’infection. Quelle que soit leur matière, ils ne possèdent aucun moyen de défense naturel contre les bactéries. Si une infection se déclenche dans votre corps, le matériel peut l’entretenir, même si le foyer infectieux est situé à distance. Par exemple, une infection d’un doigt ou d’une dent peut infecter du matériel d’ostéosynthèse mis en place sur la colonne vertébrale. Elle peut survenir rapidement ou des années après, mais dans tous les cas elle conduit à une reprise chirurgicale pour réaliser un lavage du matériel, accompagné d’une antibiothérapie adaptée. Le matériel n’est pas systématiquement changé ou retiré. Afin de diminuer le risque infectieux, l’anesthésiste et le chirurgien vous prescrivent un antibiotique quelques dizaines de minutes avant l’intervention. Comme tout médicament, vous êtes susceptible de présenter une réaction allergique à cet antibiotique. Pourquoi y a-t-il un risque de développer une phlébite après une opération de la colonne vertébrale ? La phlébiteou thrombophlébite est un trouble cardiovasculaire qui correspond à la formation d’un caillot de sangdans une veine. Comme un bouchon, ce caillot bloque partiellement ou totalement la circulation sanguine dans la veine. La phlébite est plus ou moins grave en fonction du type de veine touchée profonde ou superficielle. Si le caillot se forme dans une veine profonde, de gros calibre, un traitement doit être prodigué de toute urgence. Dans l’immense majorité des cas, elle atteint une veine des jambes, c’est pourquoi ce risque est bien connu dans la chirurgie du membre inférieur. Mais il peut également survenir dans la chirurgie de la colonne vertébrale. Il est lié à la diminution de mobilité observée pendant et dans les suites de l’intervention. Deux types de phlébite, aux conséquences et aux traitements différents La phlébite superficielle, la plus courante, le caillot sanguin se forme dans une veine superficielle. La veine atteinte étant une veine de surface, elle est souvent visible, elle devient rouge, chaude et forme un cordon » dur. Cette inflammation peut s’étendre à la peau environnante. La région de la veine atteinte est douloureuse ou sensible au toucher, parfois elle enfle légèrement œdème local. Les douleurs peuvent persister pendant plusieurs mois. Même si elle semble anodine, on doit la considérer comme un signal d’alarme. En effet, elle est généralement un signe d’insuffisance veineuse avancée pouvant conduire à une phlébite profonde. Les patients atteint de varices sont particulièrement exposés à ce type de phlébite, c’est pourquoi un traitement préventif des varices est parfois prescrit. La phlébite profonde, le caillot sanguin se forme dans une veine profondedont le débit sanguin est important. Les symptômes sont fonction de la taille du caillot et de l’importance de la réaction inflammatoire douleur, engourdissement ou crampes au mollet ou à la cuisse ; mollet dur à la palpation, sensation de chaleur ; gonflement œdème du mollet ou de la cheville, voire de la jambe entière ; peau brillante et dure, blanche ou bleuâtre ; légère fièvre…. Parfois même une phlébite profonde peut être asymptomatique sans symptôme ce qui la rend d’autant plus dangereuse. Cette forme profonde » est plus grave, le caillot risque de se détacher de la paroi de la veine, porté par le flux sanguin il peut migrer vers les poumons et obstruer l’artère pulmonaire ou une de ses branches provoquant ainsi une embolie pulmonaire. C’est une complication rare, mais grave, pouvant potentiellement être mortelle. Ce type de caillot se forme le plus souvent dans une veine du mollet. Il est important, pour être traitée efficacement par des anticoagulants, que le diagnostic soit porté rapidement. Il est donc impératif de consulter au plus vite votre chirurgien ou votre médecin si vous présentez des symptômes de phlébite profonde douleur et gonflement du mollet, œdème de la cheville. Il arrive malheureusement que l’embolie pulmonaire survienne sans qu’aucun signe ne soit apparu. Certains facteurs favorisent le risque de phlébite Insuffisance veineuse ou varices Maladie de coagulation du sang thrombophilie ou maladie inflammatoire colite ulcéreuse, lupus, maladie de Behçet… Cancer, certains sont responsables d’une coagulation du sang Phlébite développée précédemment, le risque de récidive est plus important Matériel implanté stimulateur cardiaque pacemaker ou cathéter dans une veine pour traiter une autre maladie Pilule contraceptive Grossesse, surtout en fin et juste après l’accouchement Tabagisme Obésité L’indication d’un traitement préventif par anticoagulant sera laissé à l’appréciation de votre chirurgien et de l’anesthésiste, en fonction du type d’intervention réalisé et des suites post-opératoires, des antécédents et des facteurs de risque de chaque patient. Dans tous les cas, il est conseillé de bouger les jambes, de se lever et de marcher le plus possible pour faire fonctionner les muscles des jambes, qui masseront les veines et faciliteront ainsi le retour veineux. Malgré toutes ces mesures de prévention, une phlébite peut cependant se produire. Son diagnostic et son traitement précoce sont les facteurs d’une guérison rapide. Pourquoi existe-t-il un risque très exceptionnel d’hémorragie grave ? Le risque de léser la veine cave ou l’artère aorte lors de l’ablation de la hernie ou de la mise en place des vis nécessaires à l’arthrodèse est très exceptionnel quand l’opération est réalisée par voie postérieure, car ces vaisseaux sanguins sont plutôt situés à l’avant de la colonne. Néanmoins ce risque ne peut être totalement exclu. Lorsqu’il survient, il peut entraîner une hémorragie gravissime, pouvant être mortelle. Pourquoi existe-t-il un risque faible de récidive ? L’intervention que vous allez subir ne vous prémunit pas d’une récidive de douleurs liées à l’arthrose, à un autre niveau de la colonne vertébrale. L’arthrodèse ayant définitivement bloqué entre elles les vertèbres lombaires opérées, celles-ci ne présentent plus aucun risque d’affaissement ou de hernie. Mais, comme vous avez une fragilité constitutionnelle probable part génétique favorisant la dégénérescence discale, une nouvelle hernie peut apparaître sur un autre niveau discal dans les semaines, mois ou années suivant l’opération, aussi bien au niveau lombaire que cervical ou thoracique. Elle peut alors comprimer la moelle épinière ou les racines nerveuses qui en sortent. Là encore, le pincement pourra entraîner des douleurs et des déficits neurologiques, au niveau des membres inférieurs ou supérieurs du corps. Si tel est le cas, il faudra de nouveau opérer. Pourquoi pouvez-vous ressentir des douleurs après une intervention chirurgicale ? Des médicaments contre la douleur sont systématiquement administrés avant même le réveil de l’anesthésie et par la suite à intervalles réguliers. Malgré cela et en fonction de la sensibilité de chacun, il est toutefois possible que des douleurs postopératoires apparaissent. Elles sont en principe transitoires, elles ne durent que de deux à quatre jours. La durée d’apparition dépend du type d’anesthésie. L’intensité dépend du type de geste chirurgical et de votre degré de sensibilité. Parfois importantes lors des 12 à 24 premières heures après l’intervention, elles décroissent progressivement les jours suivants. Pour diminuer au maximum ces douleurs, le médecin anesthésiste vous proposera le type d’anesthésie qui vous est le plus adapté et une ordonnance d’antalgique efficace vous sera remise avant votre retour à domicile. En fonction de votre tolérance et de l’efficacité de ce traitement contre la douleur, celui-ci pourra être adapté par votre médecin traitant. Ce dernier a une place importante dans la prise en charge des douleurs mal soulagées par le traitement de sortie. Il est recommandé de le contacter devant toute recrudescence anormale de la douleur afin de réagir rapidement face à une éventuelle complication. Si vous avez peur d’avoir mal après l’intervention que votre chirurgien vous a proposé, n’hésitez pas à en parler avec le médecin anesthésiste lors de la consultation préopératoire. Posez-lui toutes les questions que vous jugez utiles. Vous recevrez des informations claires sur les traitements dont vous pourrez bénéficier. Pourquoi l’obésité augmente le risque de complications chirurgicales ? L’obésité est définie par un nombre supérieur à 30 quand on divise le poids en kg par le carré de la taille en mètre. Ce n’est pas une question esthétique ou une critique mais une définition médicale. La cicatrisation fait partie intégrante du processus de guérison, elle concerne les cicatrices cutanées et les tissus opérés en profondeur, elle s’effectue le plus souvent entre 2 et 4 semaines. Elle peut être un peu plus longue chez les patients obèses car le tissu juste sous la peau est graisseux et cicatrise plus lentement. Ainsi un hématome peut se produire même si un drain a été posé. Le risque d’une infection du site opératoire est plus grand chez les obèses car l’hématome est source d’infection et car le chirurgien est obligé de faire plus de décollement et de plus grandes cicatrices. Les complications mécaniques sont plus fréquentes car le poids à soulever est plus important à la masse musculaire constante. Les prothèses articulaires ont plus de chance de désolidariser de l’os et le cartilage va s’user plus vite. Enfin, la rééducation est plus difficile chez un obèse. Les complications vasculaires sont liées à un mauvais drainage veineux et une moins bonne mobilisation après une intervention. Il faut faire attention aux risques accrus de phlébites et embolie pulmonaire caillot de sang qui remonte brusquement aux poumons. Quand on est obèse, il est déconseillé de fumer, il faut surveiller sa glycémie risque de diabète, et enfin l’anesthésie est plus risquée. Pourquoi le tabac augmente-t-il de façon très significative les complications chirurgicales ? De nombreuses études montrent que le tabagisme augmente le risque de complications chirurgicales hématome, infection, problème de cicatrisation, lâchage des sutures, retard de consolidation osseuse… Par exemple, il a été montré qu’en chirurgie orthopédique, le risque de complications de la cicatrisation est de 5% chez les non-fumeurs et de 31% chez les fumeurs. Un sevrage tabagique pré et post opératoire est donc fortement conseillé, voir obligatoire pour certains types d’interventions. Pour être efficace, il doit être entrepris 6 à 8 semaines avant l’intervention chirurgicale et poursuivi durant la phase de cicatrisation. Le tabagisme augmente le risque de complications infectieuses. D’une part, la nicotine entraîne une vasoconstriction des tissus et réduit l’affluence d’oxygène. Elle agit aussi sur la qualité de la cicatrisation par la diminution de production du collagène. D’autre part, le monoxyde de carbone entraîne une diminution de l’oxygénation des tissus et une mauvaise microcirculation sanguine. Une étude évaluant 228 plaies provoquées a montré un taux d’infection des plaies de 12% chez les fumeurs et de 2% chez les non-fumeurs. Le tabagisme augmente les problèmes de cicatrisation des tissus. L’effet néfaste du tabagisme sur la cicatrisation cutanée et celle des tissus profonds s’explique de la même façon que le risque infectieux la diminution de la microcirculation cutanée et de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang hypoxie . Les complications chirurgicales sont particulièrement importantes en cas de cicatrisation de greffe de peau ou de transfert de lambeaux musculaires. Des études ont montré un taux de nécrose partielle trois fois supérieur chez les fumeurs. Le tabagisme retarde aussi la consolidation osseuse. Une étude a révélé qu’en cas de fracture ouverte de la jambe, la consolidation survient en 32 semaines chez les fumeurs contre 28 semaines chez les non-fumeurs avec des opérations secondaires d’aide à la consolidation plus fréquentes chez les fumeurs. Pourquoi subsiste-t-il un faible risque d’infection nosocomiale ? Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de santé hôpital, clinique… alors qu’elle était absente au moment de l’admission du patient. L’infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle se déclare au minimum 48 heures après l’admission. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère qu’elle était en incubation lors de l’entrée dans l’établissement. Inversement, en fonction de sa nature, elle peut se révéler plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après les soins responsables. La principale source de contamination, dans le cas d’une infection nosocomiale, est le patient lui-même et non l’environnement hospitalier ou le personnel. Le plus souvent, le patient est infecté par ses propres germes au cours de certains soins invasifs actes chirurgicaux, sondage urinaire, respiration artificielle…. Dans les autres cas, se sont les soignants qui sont des vecteurs de transmission. D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire InVS datant de 2012, un patient hospitalisé sur vingt 5% contracte une infection dans l’établissement où il est soigné. Mais le risque est variable selon le profil du patient, les soins pratiqués et la durée du séjour. Le profil du patient Les plus de 65 ans, les nouveau-nés en particulier les prématurés, les polytraumatisés et les grands brûlés sont les plus à risque. Paradoxalement, certains traitements peuvent également favoriser la survenue d’une infection nosocomiale antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes, traitements immunosuppresseurs…. Les soins pratiqués Les infections sont plus fréquentes lors d’actes opératoires où les gestes invasifs sont nombreux ouverture prolongée de la peau, fil profond, matériel mis en place, intubation, sonde urinaire, pose d’un cathéter…. La durée du séjour Le risque d’infection nosocomiale est diminué par 15 chez les patients hospitalisés entre 2 et 7 jours par rapport à ceux dont l’hospitalisation dure de 30 à 89 jours. Dans le cas d’une chirurgie ambulatoire prise en charge sans hébergement et d’une durée maximale de 12 heures, même si aucune étude scientifique ne l’a encore démontré, le risque serait encore réduit. La prévention, au cœur des préoccupations des établissements de santé. Des Comités de lutte contre les infections nosocomiales CLIN, sont intégrés dans les Commissions médicales d’établissement. Leur fonction est d’améliorer les conditions d’hygiène et de prévention en fonction des données de surveillance et des progrès médicaux. Il s’agit notamment d’appliquer des protocoles d’hygiène et de soins précis avant, pendant et après chaque geste chirurgical. Soignants, patients et visiteurs doivent respecter les mesures d’hygiène et d’asepsie dictées par l’établissement. Il est à noter, qu’il ne faut pas confondre une infection du site opératoire nosocomiale avec des aléas de la cicatrisation. Un défaut de cicatrisation ou la désunion secondaire d’une cicatrice opératoire peuvent devenir la porte d’entrée d’une infection, mais habituellement non nosocomiale dans ces cas. Pourquoi existe-t-il toujours un risque de complications exceptionnelles non prévisibles ou non connues ? Toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques bien identifiés sur lesquels une information précise vous a été communiquée par votre chirurgien. Mais des complications exceptionnelles ne sont ni toutes prévisibles ni même toutes connues. De la même manière que les activités de votre vie contiennent des risques que vous ne pouvez pas toujours anticiper, il en est de même pour une intervention chirurgicale malgré les soins constants dans l’amélioration de la gestion des risques. Pourquoi est-il parfois nécessaire d’effectuer un dépistage du VIH et de l’hépatite virale ? Lors d’une intervention chirurgicale les aiguilles et les lames de bistouri sont au contact du sang du patient. Bien que de multiples précautions soient prises, il peut arriver qu’un des soignants se blesse avec des instruments ayant été en contact avec votre sang. Dans ce cas il est important de connaître le statut sérologique du patient et du soignant au moment de l’accident, pour mettre en œuvre une thérapie antivirale immédiate si cela s’avérait nécessaire SAISIE Demême, quelle est la fréquence du syndrome du tunnel radial ? Syndrome du tunnel radial est une maladie que l’on doit considérer comme se manifestant par des douleurs au coude et à l’avant-bras (34). Il est diagnostiqué avec des douleurs latérales du coude et de l’avant-bras dorsal qui peuvent irradier vers le poignet et le dos

PÉRITROCHANTÉRITE DE HANCHE Docteur, j’ai mal à la hanche ». Ces mots, fréquemment entendus en consultation, doivent nous mettre la puce à l’oreille, surtout lorsqu’il s’agit d’une dame âgée de 40-60 ans. Les douleurs sont d’allure mécanique s’aggravant à la marche, à la montée des escaliers et lors de la station debout prolongée. Néanmoins, elles ont la particularité d’être souvent présentes la nuit, notamment lorsque le patient dort en décubitus latéral, du côté algique. L’épicentre des douleurs se situe en regard de la région péritrochantérienne, mais les patients décrivent parfois des irradiations jusqu’au genou, dites en couture de pantalon », ce qui vaut à l’affection le nom de fausse sciatique ». L’examen clinique orthopédique de la hanche est strictement normal. Dans certains cas, les patients présentent des douleurs lors des rotations extrêmes, en regard de la région péritrochanterienne. En effet, le signe pathognomonique est la douleur exquise réveillée lors de la palpation du grand trochanter. L’étirement du muscle moyen fessier lors de la flexion-adduction de la hanche est souvent douloureux, de même que la palpation de la musculature fessière. Il a été décrit une association entre péritrochantérite et syndrome facettaire lombaire bas charnière lombo-sacrée, parfois attribuée à un syndrome de Meigne, se caractérisant par des lombalgies basses. L’examen paraclinique est peu contributif et le diagnostic reste avant tout clinique. En cas de doute sur une éventuelle coxarthrose, de présentation clinique atypique ou de mauvaise réponse au traitement, une radiographie simple, centrée sur la hanche et le bassin, peut s’avérer utile. Cette dernière permettra de visualiser des signes d'arthrose ou de calcifications éventuelles du tendon du muscle moyen fessier. Une échographie de la structure musculo-tendineuse s’insérant sur le grand tronchanter muscle tenseur du fascia lata, muscle piriforme, muscles petit et moyen fessiers, muscles jumeaux et obturateur interne permettra de confirmer une éventuelle tendinopathie, lorsque la clinique fait défaut. Des examens tels que la résonance magnétique nucléaire à la recherche de pathologies rhumatismales inflammatoires ou de fissures musculo-tendineuses non visualisées à l’échographie et le CT-scan pour la visualisation de la structure osseuse en plus grand détail, sont à réserver aux cas les plus atypiques. La compréhension de l’étiopathogénie de la péritrochantérite a évolué dans le temps. La bursite trochantérienne a originairement été mise en cause, mais celle-ci n’est présente que dans un certain nombre de cas. À l’avant plan est la tendinose du muscle moyen fessier, mais celle-ci peut concerner tous les tendons s’insérant sur le grand trochanter. Il s’agit d’un phénomène de dégénérescence tendineuse, avec une désorganisation de la structure et de l’agencement des fibres de collagène, responsable d’une structure tendineuse fragile et désorganisée. Il s’agit donc d’une affection le plus souvent chronique du tendon, avec des remaniements de la structure de celui-ci, d’où parfois le caractère récidivant et difficile à traiter de cette affection. En effet, la terminologie anglo-saxonne pour désigner la péritrochantérite est syndrome douloureux du grand trochanter » greater trochanteric pain syndrome. Le traitement consiste, en première intention, en de la kinésithérapie. La base de cette prise en charge thérapeutique est constituée d’étirements des muscles abducteurs et rotateurs externes de la hanche et de renforcement excentrique de ceux-ci. Ce dernier est l’élément indispensable du traitement de toute tendinopathie subaigüe ou chronique souvent réunies sous le terme de tendinites ». Une autre technique de kinésithérapie assez répandue est l’application d’ondes de choc radiales shock wave therapy. Cette technique applique des ondes de choc au tendon siège de tendinose, dans l’objectif de créer des microlésions permettant ainsi au tendon une meilleure cicatrisation. Des infiltrations de corticoïdes peuvent être proposés en cas d’échec de la prise en charge de kinésithérapie. Longtemps, ces infiltrations ont été réalisées d’emblée, notamment sous guidance échographique pour viser la bourse séreuse péritrochantérienne. Des études comparatives sur des techniques à l’aveugle » et sous guidance échographique, ne montrent pas de supériorité de ces dernières. Il est important de garder à l’esprit les effets secondaires multiples des injections de corticoïdes, non seulement au niveau systémique patients diabétiques, … mais également au niveau locorégional. Dans le décours d’infiltrations répétées, il peut être observé un affaiblissement de la structure tendineuse même, la rendant plus fragile au long cours de même que plus susceptible d’être le siège de récidives. Des revues de la littérature récentes suggèrent que les infiltrations de corticoïdes présentent une supériorité sur la réduction des douleurs à court terme jusqu’à 3 mois, mais sont moins efficaces que la kinésithérapie et les ondes de choc radiales sur le long terme 1 an – ans. En cas de péritrochantérite hyperalgique, des antalgiques de palier I peuvent être proposés, de même qu’une cryothérapie locale. Une modification des habitudes de sommeil éviter la position de décubitus latéral et éventuellement un changement de matelas peuvent être nécessaires. HANCHES À RESSAUT SNAPPING HIPS » Nettement moins fréquentes que la précédente, mais aussi l’apanage des femmes, les hanches à ressaut, ou snapping hips pour les anglo-saxons, se divisent en ressauts externes et antérieurs. Il s’agit d’une affection bénigne qui concerne le plus souvent des femmes jeunes entre 20 et 30 ans. En cause, un défaut de glissement d’un élément musculo-tendineux sur un élément osseux, provoquant un cloc » audible par le patient. RESSAUT EXTERNE Il correspond au passage du fascia lata, ou bandelette ilio-tibiale, sur le relief osseux du grand trochanter. Ce ressaut est toujours audible ou palpable lorsque le sujet est mince. Il survient lors de mouvements de flexion, adduction et rotation interne de la hanche, en décubitus controlatéral. Il peut également apparaître en position debout, dite hanchée. Ce ressaut est quasi toujours indolore. RESSAUTS ANTÉRIEURS Ces ressauts concernent les muscles psoas ou, plus rarement, droit antérieur. Le ressaut se produit lors du passage sous tension du muscle psoas sur l’éminence ilio-pectinée ou sur le petit trochanter. Il survient lors du passage de la position en flexion-abduction-rotation externe de hanche à l’extension complète de celle-ci, en décubitus dorsal. Cela peut également survenir lors de mouvements de rotations de hanche en flexion-abduction de celle-ci. Ce ressaut est toujours plus profond et n’est pas toujours audible par autrui. Il reste également la plupart du temps indolore. L’examen clinique met en évidence des mobilités de hanche normales et indolores et ne réveille pas de douleur à la palpation. Souvent le patient est capable de le reproduire. Les examens paracliniques ne sont pas nécessaires, sauf en cas de doute sur le diagnostic. Le traitement consiste principalement à rassurer le patient et à lui expliquer la physiopathologie de cette affection. Il est opportun d’expliquer qu’il ne s’agit nullement d’une luxation récidivante, que ce ressaut n’affecte en rien l’articulation et que la pratique du sport n’est pas contrindiquée. Dans des cas plus récalcitrants, ou lorsqu’il existe une gêne douloureuse, une prise en charge en kinésithérapie, avec des étirements adaptés des muscles concernés peut être proposée. CORRESPONDANCE Dr. Clara. Selves Cliniques universitaires St-Luc, UCL Service de Médecine Physique Avenue Hippocrate 10 B-1200 Bruxelles RÉFÉRENCES Barratt PA, Brookes N, Newson A. Conservative treatments for greater trochanteric pain syndrome a systematic review. Br J Sports Med. 2017;51297-104. Ouvrir dans PubMed Henning PT. The running athlete stress fractures, osteitis pubis, and snapping hips. Sports Health. 2014;62122-7. Ouvrir dans PubMed Danowski R-G, Chanussot J-C. Traumatologie du sport. Elsevier Masson; 2005.

Lescauses de douleurs simultanées à la hanche et au bas du dos sont multiples. Les symptômes peuvent survenir à la suite d’une blessure ou de
A quoi servent les piqûres de toxine botulique ? Vous avez mal dans certains membres comme les bras ou les jambes ? Vous ne pouvez plus bouger certains endroits de votre corps car ils sont trop tendus ? Votre médecin vous propose des piqûres de toxine botulique, mais vous ne savez pas ce que c’est ? Vous souhaitez expliquer à la personne que vous accompagnez l’intérêt des piqûres de toxine botulique ? / Dans cette BD, découvrez ce qu’est la toxine botulique, dans quels cas elle peut être utilisée et ses effets. Qu’est-ce que la toxine botulique ? La toxine botulique, aussi appelée toxine botulinique, est une molécule produite par une bactérie appelée Clostridium botulinum. Cette molécule est une toxine, car elle provoque une maladie appelée botulisme. Plus particulièrement, elle est neuro-toxique puisqu’elle elle produit des paralysies musculaires. / C’est cette action sur les muscles qui est utilisée de façon bénéfique lors d’injections de toxine botulique. Elle est sans danger dans un cadre médical. / Lorsque vous recevez des injections de toxine botulique, vous le mentionnez dans votre dossier médical ou votre Dossier Médical Partagé DMP. Comment attrape-t-on le botulisme ? La maladie appelée botulisme se transmet via les aliments infectés par la bactérie Clostridium botulinum. Généralement la contamination a lieu lors de la consommation de conserves avariées et mal préparées. On parle d’une toxi-infection alimentaire. Le botulisme est une maladie qui peut être grave mais qui est très rare en France. Qu’est-ce qu’une bactérie ? Une bactérie est un micro-organisme qui peut être inoffensif ou bénéfique pour l’organisme et parfois néfaste. On parle alors de bactérie pathogène qui donne une maladie. Par exemple, la gastro ou gastroentérite peut être causée par une bactérie. Les vaccins sont des médicaments spécifiques pour se protéger de certaines maladies. A quoi sert la toxine botulique ? Les injections de toxine botulique, à faible dose et dans un cadre médical, servent à détendre les muscles. Certaines personnes en ont besoin, car elles ont des douleurs ou des spasmes dans les muscles à cause d’une paralysie cérébrale ou d’un polyhandicap. On dit que leurs muscles sont hypertoniques. / Après l’injection, les muscles sont plus détendus, les gestes plus faciles et vous avez moins mal lorsque vous bougez. Par exemple, il est plus facile de vous laver, vous habiller ou vous asseoir. La toxine botulinique peut également être injectée dans les glandes salivaires situées au fond de la bouche afin de réduire leur contraction ce qui a pour effet de diminuer la production de salive. Qu’est-ce que la spasticité ? La spasticité désigne les problèmes au niveau du tonus des muscles suite à une atteinte du système nerveux central accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, sclérose en plaques, paralysie cérébrale, etc. On peut alors observer une augmentation du réflexe de contraction du muscle le muscle va s’étendre très rapidement, de façon exagérée. Qu’est-ce que le botox ? Lorsque la toxine botulique est injectée dans la couche de la peau du visage appelé le derme afin de prévenir l’apparition de rides ou de les traiter, on parle couramment d’injection de botox. La visée est esthétique puisque le résultat est que la peau est plus lisse et que les rides sont estompées. Les effets de la toxine botulique sont-ils permanents ? Non, les effets de la toxine botulique sont temporaires généralement ils durent 3 à 6 mois. Où puis-je recevoir une injection de toxine botulique ? Vous pouvez avoir une piqûre de toxine botulique dans un centre de rééducation ou dans un centre hospitalier. A partir de quel âge puis-je recevoir une piqûre de toxine botulique ? Il est possible de recevoir des injections de toxine botulinique à partir de 2 ans. Dans quel muscle est-ce que je peux recevoir de la toxine botulique ? Les injections de toxine botulique peuvent concerner les muscles profonds et les muscles superficiels, autant des membres supérieurs que des membres inférieurs. Qui réalise la piqûre de toxine botulinique ? Les injections de toxine botulique sont réalisées par certains médecins le neurologue, l’ophtalmologue ou ophtalmo, l’oto-rhino-laryngologie oto-rhino, le chirurgien plastique, le dermatologue dermato et le chirurgien maxillo-facial. Comment cela se passe avant la piqûre de toxine botulique ? L’infirmière ou le docteur vous accueillent dans la salle d’examen. Le médecin vous met de la pommade anesthésiante là où il va piquer afin d’endormir votre peau et que vous n’ayez pas mal. On peut aussi vous donner un comprimé ou un sirop contre la douleur. Le médecin repère précisément à quel endroit il va réaliser les piqûres. Comment se passe la piqûre de toxine botulinique ? Les injections de toxine botulique ont lieu en salle d’examen. Vous vous installez confortablement sur la table d’examen. La personne qui vous accompagne peut rester avec vous. Vous enlevez les vêtements qui gênent pour faire la piqûre et vous gardez votre slip ou votre culotte. / Pour être plus détendu, à l’hôpital, vous pouvez avoir du MEOPA. Avec ce gaz, vous êtes plus calme et vous avez moins mal. Vous respirez dans un masque jusqu’à la fin du soin. / Après avoir mis des gants, le médecin pose les électrodes des petits ronds autocollants sur votre peau. Elles sont reliées à un appareil dit électromyographique qui va enregistrer l’activité électrique lors de la contraction musculaire. Elles servent à savoir exactement où piquer. Le médecin nettoie votre peau là où il va faire les piqûres, il insère l’aiguille dans votre muscle et vérifie que l’aiguille est bien placée. Avec le boîtier, il envoie un petit courant électrique ce qui n’est pas agréable. / Lorsque l’injection concerne un muscle superficiel, le médecin utilise une seringue à insuline. Lorsqu’il s’agit de muscles profonds, il faut avoir recours à une aiguille plus longue. / Lorsque l’aiguille est à la bonne place, le médecin insère la toxine dans votre muscle. Le médecin peut vous faire plusieurs piqûres. Lorsqu’il a fini, il enlève l’aiguille et met un pansement. / Lorsque tout est fini, vous vous rhabillez. Combien de temps dure l’injection de toxine botulique ? L’injection de toxine botulique dure environ 15 minutes. Comment cela se passe après la piqûre de toxine botulique ? Après la piqûre de toxine botulique, vous pouvez avoir des petits bleus hématomes qui partiront tout seuls. Au début, vos muscles ne sont pas comme d’habitude et vous sentez une vraie détente au bout d’une semaine. / Vous allez avoir des séances de kinésithérapie le kiné vous masse, vous fait bouger, vous aide à réutiliser les muscles qui vous faisaient mal et à profiter de la détente de vos muscles. Est-ce que les effets de la toxine botulique sont immédiats ? Non, il faut attendre environ deux semaines pour voir les effets de la toxine botulique. Il faut être suivi par un médecin pour évaluer le besoin de recevoir des piqûres de toxine botulique. Est-ce que les piqûres de toxine botulique font mal ? Lorsque le médecin introduit l’aiguille dans le muscle, cela fait mal. C’est pourquoi on applique de la pommade anesthésiante à l’avance et on propose du MEOPA pour avoir moins mal et moins peur. / Dans de rares cas, une anesthésie générale peut être réalisée afin d’atteindre un muscle profond. Quels sont les effets secondaires d’une piqûre de toxine botulique ? La réalisation d’une piqûre de toxine botulique induit parfois des effets secondaires • un petit hématome peut apparaître sur le point de piqûre. Il se résorbe rapidement ; • le muscle dans lequel a eu lieu l’injection ou un muscle au voisinage peut être plus faible qu’attendu durant quelques jours ou quelques semaines au maximum. Cette faiblesse est réversible et dépend de la dose injectée. On dit que cet effet secondaire est dose-dépendant ; • une allergie peut être observée. A quelle fréquence puis-je recevoir des injections de toxine botulique ? La fréquence des injections est bornée à tous les 3 mois afin que la personne ne développe pas de résistance. C’est le médecin qui décide de réaliser les injections de toxine botulique et qui fixe leur fréquence. Est-il possible de développer une résistance à la toxine botulique ? Oui, certains patients développent une résistance à la toxine botulique qui n’a alors plus d’effet ou un effet moindre sur eux. Cela concerne un nombre limité de patients. / Le risque de développer une résistance explique aussi pourquoi les injections ne doivent pas être rapprochées de moins de 3 mois. Y-a-t ’il des contre-indications aux injections de toxine botulique ? Oui, il existe des situations dans lesquelles il est contre-indiqué de recevoir des piqûres de toxine botulinique • en cas de pathologie comme la myasthénie ou le syndrome de Lambert-Eaton ; • en cas de grossesse ou d’allaitement ; • en cas d’hypersensibilité connue à la toxine botulique ; • en cas d’infection sur le point de piqûre.

Sila contraction ou le gonflement du muscle piriforme comprime le nerf sciatique, il peut en résulter une affection appelée syndrome du piriforme. Lorsque cela se produit, cela peut provoquer une douleur profonde dans la hanche et la fesse, ou des picotements dans le dos et le long de la jambe affectée. Si ce syndrome peut être causé par des muscles tendus, il peut

Comme l'innervation du nerf sciatique touche presque totalement la zone allant de la fesse jusqu'aux orteils, lorsqu'une sciatalgie douleur le long du nerf sciatique s'installe, la douleur suit le même parcours que le nerf étant généralement localisée d'un seul côté du corps, soit du côté du nerf atteint. Il est possible que les deux nerfs soient atteints en même temps. Table des matières Qu'est-ce que la sciatique? Quelles sont les causes? Qui sont les personnes à risque? Quels sont les symptômes? Comment prévenir la sciatique? Qu'est-ce que la sciatique? Le nom de sciatique est employé pour désigner une douleur se répandant tout le long du nerf sciatique pouvant s'irradier de la fesse à l'arrière de la jambe et parfois jusqu'au pied. Description du nerf sciatique Le nerf sciatique ou ischiatique est le nerf mixte soit sensitif pour la sensation, soit moteur pour la force musculaire le plus gros du corps humain. Au nombre de deux, un de chaque côté, il est situé dans le membre inférieur descendant dans la fesse, se prolongeant sur la face postérieure de la cuisse jusqu'à l'arrière du genou. De là, il se sépare en deux, soit le nerf fibulaire commun à la face extérieure du mollet, descendant sur l'avant de la jambe et du pied, soit le nerf tibial, à l'arrière de la jambe et sous le pied. Il tire ses origines des racines nerveuses reliées au tronc lombo-sacré L4 –S3. Comme l'innervation du nerf sciatique touche presque totalement la zone allant de la fesse jusqu'aux orteils, lorsqu'une sciatalgie douleur le long du nerf sciatique s'installe, la douleur suit le même parcours que le nerf étant généralement localisée d'un seul côté du corps, soit du côté du nerf atteint. Il est possible que les deux nerfs soient atteints en même temps. Donc, la sciatique ou sciatalgie est généralement utilisée pour désigner une irritation ou une lésion du nerf sciatique provoquant une douleur tout le long de ce dernier. Quelles sont les causes? Différentes causes sont souvent à l'origine de la douleur engendrée par la sciatique. De mauvaises habitudes, une mauvaise posture, une grossesse, une blessure, une maladie, etc. peuvent engendrer une sciatique. Hernie discale 90% des affections au nerf sciatique Arthrite Arthrose Spondylolisthèse Mauvaise posture Dysfonction articulaire du sacro-iliaque Dysfonction articulaire d'une vertèbre lombaire Entorse ligamentaire ou musculaire Spasme musculaire Syndrome du piriforme Grossesse Obésité Port de chaussures à talon haut Position assise trop longtemps Vieillissement Diabète Tumeur Infection Fracture Sténose du canal rachidien Méningite Etc. Le chiropraticien peut évaluer quelle est la cause d'une sciatalgie, tout en restant à l'intérieur de son champ de pratique. S'il considère qu'une des causes pourrait être à l'extérieur du domaine neuro-musculo-squelettique, il doit référer le patient en médecine. Qui sont les personnes à risque? La sciatique est très fréquente et elle concerne environ 5 à 10 % de tous les patients ayant des problèmes de dos. Tout le monde, sans exception, peut un jour être touché par une sciatique. Évidemment, certains facteurs peuvent également en augmenter les risques. Facteurs de risque Vieillissement Stress Tabac Travail avec mouvements du dos et des jambes Maladie articulaire Surplus de poids Quels sont les symptômes? Le principal symptôme est la douleur lancinante et intense s'irradiant de la fesse, descendant dans la cuisse et la jambe et se terminant dans le pied. Il arrive que la douleur arrête au niveau du genou. La sensation varie selon chaque cas. Chez certains, une grande sensation de brûlure fulgurante est ressentie tandis que chez d'autres, un fourmillement ou une douleur très aiguë s'installe en permanence ou de façon occasionnelle. Chaque cas est différent et chaque sensation est unique à chaque patient. Les symptômes, généralement d'un seul côté, sont souvent aggravés lors d'une toux ou d'un effort physique quelconque Douleur fulgurante, aiguë, lancinante ou intense Sensation de brûlure Engourdissement, fourmillement Faiblesse dans la jambe douloureuse Très rarement, la sciatique perturbe le contrôle de la vessie ou des intestins à cause de la pression sur les racines des nerfs lombaires. Généralement, les symptômes et un examen physique suffisent au professionnel de la santé pour établir son diagnostic. Une radiographie chiropraticien, une IRM imagerie par résonance magnétique prescrite par le médecin ou une tomodensitométrie médecin peuvent être recommandées dans quelques cas pour l'acquisition d'information supplémentaire permettant d'éliminer certaines causes. Selon la cause établie, le traitement pourra alors varier. Généralement, les soins chiropratiques et le travail musculaire aident le patient avec cette condition. Le repos au début, la glace, les analgésiques pharmacien, les anti-inflammatoires médecin et pharmacien et les exercices plus tard sont complémentaires aux traitements chiropratiques. À noter que si la hernie discale cause une névralgie du nerf sciatique, la chirurgie est recommandée que dans les cas sévères. Pour les cas légers à modérés, les thérapies manuelles, dont celles utilisées par le chiropraticien sont recommandées. D'ailleurs, des études montrent l'efficacité des soins chiropratiques pour un retour au travail rapide lors de douleurs lombaires et sciatiques et pour des douleurs sciatiques et lombaires dû à une protrusion discale bombement du disque pouvant causer une hernie discale. Certains exercices peuvent également aider à renforcer les muscles et ainsi diminuer la douleur progressivement. Il existe quelques conseils utilisés afin de diminuer la douleur en présence d'une sciatique. Ces conseils sont sensiblement les mêmes que ceux utilisés en présence de problèmes de dos. Sommeil Utiliser un bon matelas Se coucher sur le côté ou sur le dos avec les genoux pliés Placer un oreiller entre les genoux en position de côté et sous les genoux sur le dos Ne pas se coucher sur le ventre Dans la journée Appliquer du froid en présence d'une inflammation dans les premiers 72h Après 72h, appliquer de la chaleur ou de la glace ou alterner l'évaluation d'un professionnel est nécessaire pour ne pas aggraver l'inflammation; le patient doit dire au professionnel ce qui lui fait plus de bien après les 3 premiers jours. La chaleur ou la glace ne doivent pas être appliquées directement sur la peau, et pour un maximum de 15 min. Comment prévenir la sciatique? Sauf en cas de maladie ou d'infection, la sciatique peut généralement être évitée par de bonnes habitudes au quotidien. Les mauvaises postures, les talons hauts et autres mauvaises habitudes contribuent grandement à l'apparition de la douleur du nerf sciatique. Certaines habitudes mises en place au quotidien sont les mêmes établies en présence d'une douleur sciatique en plus de quelques autres gestes appropriés. Position assise Utiliser une chaise avec dossier et support lombaire Pour moins de pression, incliner le dossier vers l'arrière Bien ajuster la hauteur de la chaise utilisée Garder les pieds bien à plat au sol ou sur un repose-pied Ne pas croiser les jambes 90 degrés / 90 degrés avec support lombaire Vers l'arrière / Vers l'arrière avec support lombaire Position couchée Dormir sur un bon matelas Dormir sur le côté avec un oreiller entre les genoux pliés Dormir sur le dos avec un oreiller sous les genoux Au quotidien Réduire le port de charges lourdes Renforcer les muscles lombaires et dorsaux Utiliser des chaussures confortables adéquates Les saines habitudes de vie réduisent grandement le risque de développer des problèmes reliés aux articulations, aux muscles, aux tendons, et au nerf sciatique. Toute l'information contenue dans ce texte est à titre indicatif seulement. Une sciatique peut être une condition complexe. La consultation avec un professionnel de la santé est requise. Le contenu diffusé sur ce site web ne sert qu'à des fins d'information et ne remplace pas une consultation avec un professionnel de la santé. Protocolede rééducation du syndrome du muscle piriforme Il s’agit d’une sciatique à début fessier, volontiers fluctuante et positionnelle pour laquelle le muscle piriforme est fortement incriminé, avec une compression du nerf ischiatique suspectée au niveau du canal infra piriforme. L’oje tif de ette prise en harge réédu ative est d’o tenir une récupération de Le syndrome du piriforme aussi appelé syndrome du pyramidal est une affection touchant le muscle piriforme et par extension le nerf sciatique. De par son pourcentage faible comme cause de la sciatique et son diagnostic complexe à établir, ce syndrome, souvent lié à la pratique d'un sport, est bien souvent oublié des médecins. Il n'est d'ailleurs pas rare que les patients eux-mêmes soient obligés de guider le médecin vers ce diagnostic. Pour cette raison, il est particulièrement important d'en connaitre plus sur l'origine de ce mal et ses symptômes. Comment le muscle piriforme peut-il provoquer une sciatique ? Quelles personnes sont les plus touchées par le syndrome du piriforme ? Des symptômes spécifiques au syndrome du piriforme Un diagnostic difficile Combien de temps dure le syndrome du piriforme ? Comment traiter et guérir le syndrome du piriforme ? Comment le muscle piriforme peut-il provoquer une sciatique ? Le muscle piriforme ou pyramidal est un muscle pair que l'on retrouve de manière symétrique de chaque côté du corps. Il est de forme conique et est attaché au niveau du sacrum, traverse la fesse, puis est attaché de l'autre côté au niveau du haut du fémur. Lorsque celui-ci est irrité, blessé ou gonflé, il peut appuyer sur la racine du nerf sciatique et ainsi donc provoquer une sciatalgie. Un pourcentage assez élevé de la population entre 10 et 20% a une malformation congénitale qui fait que le nerf sciatique passe complètement ou en partie à travers le muscle, ce qui favorise bien évidemment le syndrome du piriforme. Mais la majorité des syndromes du piriforme sont causés par une hypertrophie de ce muscle résultant de certaines pratiques sportives ou de problèmes morphostatiques comme une jambe plus courte que l'autre ou une boiterie répétée. Quelles personnes sont les plus touchées par le syndrome du piriforme ? Le syndrome du piriforme peut théoriquement toucher tout le monde mais on l'observe le plus souvent chez certaines populations aux pratiques spécifiques. On le retrouve d'une part bien plus souvent chez les femmes avec un rapport de 6 femmes pour 1 homme mais c'est avant tout la pratique de certains sports qui va largement favoriser l'apparition de ce syndrome. On le retrouve en effet très souvent chez ceux qui pratiquent la course à pied mais il peut aussi être présent chez les cyclistes ou tous les pratiquants de sports dits asymétriques, c'est à dire ceux où le poids du corps est souvent soutenu sur une seule jambe. C'est le cas du golf, du tennis, du hockey sur gazon, de l'escrime, etc... Certains mouvements répétitifs dans ces sports, s'ils sont mal pratiqués ou avec un mauvais matériel, peuvent provoquer un gonflement du muscle qui vient appuyer sur le nerf sciatique. Certaines activités professionnelles peuvent aussi provoquer ce syndrome. Il ne faut donc pas totalement éliminer la possibilité du syndrome du piriforme comme cause de sciatique même si vous n'êtes pas un grand sportif. Des symptômes spécifiques au syndrome du piriforme Les symptômes du syndrome du piriforme sont en partie ceux de n'importe quelle autre sciatique. Mais on note des particularités qui devraient aider à diriger le diagnostic. D'une part, la sciatique causée par ce syndrome est le plus souvent tronquée. C'est à dire que la douleur n'irradie pas dans tout l'arrière de la jambe mais s'arrête souvent sous la fesse ou au pire au dessus du genoux. La personne va donc ressentir le plus souvent une vive douleur dans le fessier qui va éventuellement irradier vers le haut de l'arrière de la cuisse sous le plis fessier. Dans le cas de ce syndrome, les facteurs aggravant vont être principalement la station assise prolongée, la montée d'escaliers ou la marche sur une surface inégale. Un diagnostic difficile De par son pourcentage assez faible comme cause de sciatique et sa relative méconnaissance par les médecins, il faut souvent du temps avant que le syndrome du piriforme soit diagnostiqué. Si vous pratiquez de manière régulière et intense la course ou l'un des sports mentionnés au-dessus, il pourrait être intéressant de consulter un médecin du sport qui aura probablement une plus grande expérience de ce syndrome. Une fois la possibilité du diagnostic évoquée, il devra être confirmé par plusieurs examens. Il faut souvent passer d'abord par une simple radio pour éliminer d'autres causes, puis passer un IRM pour confirmer un gonflement du muscle piriforme qui expliquera l'inflammation du nerf sciatique. Enfin, cela peut être complété par un EMG électromyogramme, examen permettant d'évaluer le fonctionnement des nerfs et muscles afin d'obtenir un diagnostic encore plus précis. Combien de temps dure le syndrome du piriforme ? Comme les autres formes de sciatique, il est difficile de donner un chiffre même moyen pour la durée de la crise. Cela va dépendre de son origine puis de son traitement. Dans un petit nombre de cas, le syndrome est simplement lié à un effort intense ponctuel ayant occasionné l'hypertrophie du muscle. Dans ce cas un peu de repos suffira à faire disparaitre le syndrome en quelques semaines au maximum souvent moins. Si le syndrome est lié à un problème morphostatique, typiquement un membre inférieur plus court, ce n'est qu'une fois le problème diagnostiqué, vérifié et traité à l'aide d'une semelle notamment qu'il finira par disparaitre. D'où l'intérêt de toujours consulter un médecin dans le cas d'une douleur qui persiste. Si le problème vient d'une pratique sportive intense comme la course et que la douleur persiste plus de quelques semaines, c'est souvent qu'il faudra passer par plusieurs mois de rééducation avant de voir celle-ci disparaitre complètement. Comment traiter et guérir le syndrome du piriforme ? Contrairement à une sciatique provoquée par hernie discale, le syndrome du piriforme ne nécessite que très rarement l'intervention de la chirurgie. Celle-ci peut s'avérer nécessaire uniquement dans les cas rares de tumeurs intra-musculaires ou lorsque les autres traitements ne se sont pas montrés efficaces. Dans le cas d'une jambe trop courte ou d'une boiterie, la fabrication d'une semelle orthopédique réglera en général le problème mais pourra tout de même être accompagnée de quelques séances de kinésithérapie afin de renforcer les muscles. Pour le syndrome du piriforme chez les sportifs, la guérison se fera grâce à deux choses. Tout d'abord, sur les conseils d'un médecin spécialisé ou kinésithérapeute, il faut adapter son matériel, principalement les chaussures pour les coureurs ou la selle pour les cyclistes, et modifier sa façon de s'entrainer. Pour les coureurs, on recommande par exemple de réduire la taille de sa foulée pour réduire les chocs sur le talon et donc l'arrière de la cuisse et de la fesse. Il faut ensuite passer par plusieurs mois de rééducation chez le kinésithérapeute. L'ostéopathie n'est pas recommandée car ces praticiens n'ont pas toutes les connaissances ou le matériel nécessaires pour une rééducation de qualité pour cette affection précise. Sans compter qu'à une séance par semaine pendant plusieurs mois, cela peut vite couter cher l'ostéopathie étant encore très mal remboursée par la sécurité sociale ou la mutuelle. La rééducation se fait grâce à des massages du muscle piriforme et des ultrasons. Le kinésithérapeute fait également pratiquer des exercices et étirements visant à renforcer les muscles extenseurs, abducteurs et rotateurs qui épargnent le muscle piriforme.
Renforcementmusculaire du piriforme. Assimilé à un muscle fessier profond, les exercices permettant de solliciter le piriforme impliqueront inévitablement les muscles fessiers. 1. Extension latérale de la hanche.
L’arthroscopie est une technique chirurgicale réalisée au bloc opératoire qui utilise un instrument optique de 3 ou 4 mm de diamètre appelé arthroscope qui est introduit dans une articulation à travers la peau par une très courte incision de moins d’un centimètre. Cette fibre optique est reliée à un système vidéo permettant au chirurgien d’explorer la totalité d’une articulation sur un écran de contrôle. Les instruments nécessaires à l’acte chirurgical sont, eux aussi, introduits dans l’articulation par un mini-orifice. Le chirurgien peut donc à la fois réaliser un acte diagnostic en explorant la cavité articulaire d’un genou par exemple ménisques, cartilages, ligaments et réaliser un acte thérapeutique grâce à la mini-instrumentation appropriée. L’arthroscopie est une technique de chirurgie à part entière qui se réalise en salle de bloc opératoire en toute aseptie et sous anesthésie qu’elle soit locale, locorégionale ou générale. Il ne s’agit donc pas d’une intervention chirugicale à banaliser et les indications opératoires doivent répondre à des critères précis que le chirurgien aura évalué avec son patient en consultation préopératoire. Dernière mise à jour 22 janvier 2019 Lecancer des sinus peut être reconnu comme une maladie professionnelle et il est plus fréquent chez les travailleurs du bois. En effet, l’exposition répétée à la poussière de bois fait qu’elle vient se loger dans les sinus et favorise ensuite le développement de tumeurs. Une biopsie permet de confirmer le diagnostic de cancer.
28 Nov 2018 Pierre Sallier "Vers une ostéopathie plus mécaniste"Pierre Sallier, Ostéopathe à Valence, vous explique pourquoi? et comment?J'ai parfois des douleurs, à type de décharges, ou de brûlures, dans les régions du périnée, avec des sensations de torsions, voire d'étau dans le vagin. Je ne sais plus quoi faire, ça fait deux ans que ça dure, les médecins ont tout essayé, mais mon problème est toujours là. Voici le récit d'une patiente qui est arrivée dans mon cabinet, après plusieurs séances nous avons réussi à diminuer considérablement sa symptomatologie, par un travail externe, il s'agissait certainement d'une irritation du nerf pudendal ou nerf honteux interne. C'est pour cela que je me suis décidé à écrire cet article. En effet, cette pathologie concerne 3% de la population, les symptômes sont multiples et les patients ont un diagnostic posé souvent tardivement, parfois des mois ou des années...L'anatomie en bref... Issu des racines S2 à S4, le nerf obturateur chemine dans le bassin, en passant à proximité directe des ligaments sacro-épineux et sacro-tubéral, puis dans un étroit canal, le canal pudendal ou Alcock. Il donne enfin naissance à trois branches le nerf dorsal du clitoris ou de la verge, le nerf périnéal et le nerf rectal inférieur. Ce nerf intervient dans - La sensibilité de la marge anal et l'innervation du sphincter externe - L'innervation des téguments du périnée, des bourses ou des grandes lèvres - L'innervation des muscles bulbo-caverneux et ischio-caverneux et le sphincter strié de l'urètre. Le passage de ce nerf dans le petit bassin ainsi que ses rapports anatomiques avec son environnement, le rendent susceptible d'entrer en conflit de voisinage, pouvant être à l'origine d'une irritation ou d'une compression de ce nerf. La névralgie du pudendal se met en place !Des symptômes divers et variés La description des douleurs selon les patients est parfois étonnante et diversifiée, et c'est en ça que l'on peut dire que les symptômes sont multiples. - Localisation des douleurs dans la région périnéale, irradiant dans le scrotum, la verge ou la vulve, pouvant diffuser à la face interne de la cuisse, l'ischion ou la fesse. La douleur est le plus souvent unilatérale. - Type de douleur engourdissement, brûlure, démangeaisons, fourmillements, douleurs musculaires crampe ou hypertonie notamment des muscles fessiers, modifications des sensibilités sexuelles augmentation des douleurs à l'orgasme, à la pénétration, à l'éjaculation, pouvant entraîner parfois des troubles de l'érection. Parfois sensation de corps étranger dans le vagin ou dans le rectum, ou même sensation de s'asseoir sur une balle dure. - Majoration / Diminution des douleurs majoration à la position assise, le patient ne s'assied que sur une fesse ou préfère habituellement rester en position debout, diminution voire disparition des douleurs à la favorisants ou déclenchants Facteurs favorisants- Cyclisme intensif - Profession en position assise prolongée - Certaines particularités anatomiques - Dans 60% des cas femmes, entre 50 et 70 ans - Grossesse, accouchement, efforts de poussée ex défécationFacteurs déclenchants- Sortie longue en vélo ou intensification des sorties - Accouchement difficile - Effort de poussée à la défécation en cas de constipation chronique - Chute violente sur les fesses - Infection localeLes traitements possiblesMédicamenteux Traitement antalgique des douleurs neuropathiques. De plus, des infiltrations peuvent être mises en place localement, ceci correspond à une application d'anesthésie locale, et de neurolyse du nerf pudendal, se fait en dernier recours après avoir essayé les traitements médicaux et les infiltrations, elle consiste en une décompression du nerf. Neuromodulation Il s'agit d'une technique efficace, qui se fait par une implantation d'un système d' de 12 ans d'expérience du métier de kinésithérapeute, je pourrais vous parler amplement de cette prise en charge. En résumé le kinésithérapeute va avoir une action décontracturante et antalgique TENS, il va conjointement proposer une rééducation adaptée afin d'améliorer la symptomatologie, on a généralement grâce à cette rééducation une amélioration progressive des symptômes. Ostéopathie Pourquoi vous orienter vers un Ostéopathe ! Ma façon d'aborder cette pathologie en ostéopathie structurelle est simple dans son concept mais fastidieuse dans sa réalisation. Le but est de redonner de la souplesse et de l'élasticité à des structures tissulaires ou ligamentaires qui en ont perdu. Ainsi, je redonne de la liberté au nerf pudendal permettant une diminution de l'inflammation ou de l'effet compressif. Ce travail est enrichi d'un libération mécanique des zones d'appui de votre corps, permettant d'optimiser votre état d'équilibre et de diminuer vos compensations posturales. Quels moyens sont ils mis en place au cours de la séance ? Une investigation mécanique associée à un traitement structurel est mise en place au cours de la séance. - Investigation articulaire localement bassin dans sa globalité sacro-iliaques, symphyse pubienne, coccyx et à distance dorsales basses, hanche, genou, pied - Investigation ligamentaire ligaments sacro-épineux, sacro-tubéraux, membranes obturatrices, ligaments ilio-lombaires. - Investigation viscérale d'abord globale puis au niveau des régions sus pubienne, ainsi que des fosses iliaques droite et gauche. - Investigation musculaire spécifique piriforme, obturateur interne, plancher pelvien, mais aussi au niveau des adducteurs à la recherche de points trigger pouvant donner des symptomatologies proches de la névralgie du pudendal. Combien faut-il prévoir de séances ? Je ne suis pas un adepte de faire revenir mes patients pour le plaisir, car c'est la meilleure façon de vous faire perdre votre temps et le mien. En revanche, la prise en charge d'une névralgie du pudendal peut être plus longue pouvant aller parfois jusqu'à 3 ou 4 séances. On doit obtenir des résultats entre chaque séance ! Les symptômes doivent diminuer en fréquence ou en intensité, au cours du traitement. Si vous pas n'avez encore fait de séance d'ostéopathie, je vous recommande vivement de venir !"Œuvrons ensemble pour une santé meilleure!" Pierre SALLIER Ostéopathe tel Articles similaires
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